Heartless A. Yockleur Timide
profil Messages : 18 Date d'inscription : 09/10/2013 PersonnageAge: Pouvoir: Race précise:
| Sujet: Re: Get the fuck away. [ft Heartless A. Yockler.] Mer 30 Oct 2013 - 17:58 | | Tu fixes en silence la voute céleste transpercée par la cime des végétaux usés par le temps. Tu t'échappes de la réalité cruelle par tes rêves et tes cauchemars, tu te sens bien, tu ne veux pas affronter de nouveau la vie. Tu laisse les rayons brûlants de l'astre illuminant la terre se déposer sur ta peau d'une pâleur hallucinante. Tu laisses les démons de ton imagination t'enlever, te transporter dans un autre univers, un univers dans lequel tu es le maitre, dans lequel tu règnes, ton imagination. Tu laisses la terrible chaleur t'affaiblir, tu laisses ton corps se reposer, reprendre ses forces perdues. Tu laisses ton esprit divaguer, vagabonder, tu laisses la folie inonder ton corps, tu laisses tes maladies de côté, tu laisses un petit sourire s'étirer sur tes lèvres, ne s'accordant pas avec les trais de ton visage ou la dépression y est perceptible. Tu laisses tes sentiments, tes sensations se mélanger, tu laisses ton âme tranquille, tu laisses ta souffrance quitter ton être, tu ne veux pas la retenir prisonnière plus longtemps dans ton coeur vide, ayant trop saigné. Les yeux mis-clos, étendue de tout ton long dans un arbre, tu écoutes les bruits de la nature, ils te bercent. Tu aimes l'ombre, le manque de sommeil te rend encore plus malade que d'habitude. Ton crâne te fait mal, tu as l'impression qu'on te brûle de l'intérieur, quand la douleur psychique s'évade, la physique la remplace. Quelques larmes salées coulent le long de tes joues blanches, gâchant ton maquillage noir, tu ne peux les retenir, tu laisse la tristesse, le malheur couler encore et encore, tu les laisses te détruire, tu veux que tout s'arrête, tu veux que la mort se mêle de ton existence, qu'elle t'emmène loin d'ici, tu ne veux plus les voir, plus les entendre. Tu veux être consolé, tu veux avoir quelqu'un sur qui compté mais tu n'as aucune valeur, tu ne comptes pas, ne te fais d'illusions. Tu ne t'occupes plus des gouttes de sang perlées sur tes bras, tu les laisses glisser sur ta peau, tu ne peux parler, tu ne peux bouger, tu dois disparaitre. Une légère brise agite les feuilles des arbres produisant un son rassurant. Tu frissonnes, tu serres ton couteau dans tes mains, tu veux que tout s'efface, que la vie te quitte, plus jamais tu ne l'a pardonneras, elle t'as trahit, elle t'as fait souffrir, elle t'as tromper, elle ne t'a apporté que dépression et chagrin. Tu l'a hais, tu l'a maudis. Toi tu n'as jamais rien demandé, tu as toujours été calme, tu as toujours été là pour les autres, pourtant les problèmes pleuvent, tu ne peux plus les supportés, tu ne peux faire face au monde, tu veux te caché pour ne plus jamais ressortir mais tu ne peux pas, alors tu tues, car tu es fou, car tu as tellement peur des autres. Tu as besoin de dormir, la fatigue terrible que ressent ton être te rend laisse, te rend stupide, inoffensif. Tes yeux bleus se ferment doucement, lentement, tes larmes cessent, le sommeil t'emporte, ne te laisses pas le choix, il t'entraine dans un monde meilleur pour un moment, mais tout à une fin.
Tu ouvres les yeux, la luminosité n'est plus la même. L'astre fantomatique plane au-dessus ta tête, projetant sa lumière blanchâtre sur le parc désert. La nuit, un univers parfait, couvrant pendant un instant les malheurs, les défauts du jour, les fautes de l'existence. Des ombres se déplacent autour de toi, tu n'as pas peur, tu vas mieux maintenant, l'élixir rouge à finit par cesser de s'enfuir de tes vaisseaux sanguins, ta souffrance est revenue, tes envies suicidaires aussi. Il fait frais, tu aimes l'obscurité, le mystère, le silence. Tu ranges ton couteau, tu fixes les étoiles brillants de milles feux dans la sombre voute céleste. Tu es fasciné par ce spectacle, tu souris encore, puis tu respires un bon coup, tout va bien, tu es seul, seul. Tu te redresses, tu secoues la tête pour reprendre le contrôle de tous tes membres, puis tu sautes de ton perchoirs, soulagé, malgré toutes tes maladies qui reviennent te hanter, te faire du mal, tu as l'habitude, tu vis dans la peine. Ta peur habituelle revient, ton sourire s'efface, tu trembles, ça recommence. Pourquoi? Pourquoi tout ne peux s'arrêter maintenant? Pourquoi es-tu perdu? Pourquoi vis-tu toujours? Pourquoi la nature te punis ainsi? Sur le moment tu as envie de t'arracher les yeux pour ne plus jamais avoir à les regarder. Les ténèbres te réconfortent, la nuit est ta seule issue, tu dois t'accrocher à ton petit lambeau de bonheur si tu ne veux pas sombrer dans la mort. Courage. Tu te retournes, tu as autre chose à faire, il faut profiter des bonnes choses mais c'est là que tu l'a voit. Elle. Sur un banc, allongée. La terreur s'empare de toi, tu recules, tu te caches derrière l'arbre priant pour qu'elle ne t'ai pas vu, priant pour qu'elle s'en aille, prenant entre tes doigts tremblant ton arme porte-bonheur dont la lame métallique est tâché par ce liquide écarlate.
(PS: Yockleur pas Yockler, mais c'est pas grave =P)
|
|