Nom ; Iero Prénom ; Hades Roma Surnoms ; X Âge ; 20 ans Métier ; Danseur Race ; Harpie, Cockatiel Pouvoir ; Sentir le danger Aime ; Les couleurs, la musique indie, la paix et le jus d'orange. Déteste ; L'irrespect, l'incompréhension et l'impatience. Peur(s) ; Être incapable de pouvoir s'exprimer.

Grèce, Kos, 1994.
Le jeune Iero est né, n'est-il pas adorable avec ces grands yeux marrons? Ces yeux emplis d'innocence et de sérénité. Il ressemble à son père, avec ce petit nez arlequin. Cette lueur d'intelligence naissant dans le fin fond de ses pupilles lui promet un avenir glorieux. C'est un cadeau du ciel. Si seulement, il n'avait pas ces petites ailes étranges sur son dos. Si seulement. Personne ne peut être parfait, malheureusement. Ou bien heureusement. La perfection, est-elle négative ou positive? Nous ne pouvons pas le savoir car nous n'avons pas encore vécu ce phénomène, certes, si vous voulez mon avis, la perfection est négative. Il n'y a plus de point pour continuer à vivre lorsqu'on est parfait, rien à apprendre, à découvrir, s'enrichir au niveau culturel, tout cela, vous ne pouvez pas l'avoir. Le but de l'être humain, c'est d'apprendre, d'évoluer, mais sinon, lorsqu'on touche le fond, on est quoi? Parfait, certes, mais encore? Que sommes-nous lorsque nous sommes parfait? Un Dieu? Dieu lui-même est-il parfait? S'il l'était, pourquoi la guerre et la corruption sévit notre monde?

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Constellation, illusion, corruption, tous sont complices.

Hades a cinq ans lorsque son pouvoir a agit pour la première fois. Il se promenait tranquillement sur le trottoir qui bordait une rue bondée, sa mère à sa gauche et son père à sa droite, alors qu'il tenait fermement les bretelles de son joli sac de couleur orange sanguine entre ses petites mains encore pures et saines. Alors qu'ils traversaient la route d'un pas détendu, Hades ressentit une forte douleur à la poitrine, il se mit à courir pour atteindre l'autre côté de la rue. Ses parents, qui n'avaient pas vu le visage alerte de leurs fils, le suivaient tranquillement derrière lui. Trop tranquillement. Un camion arriva à une vitesse folle,  passa sur la lumière rouge et fonça droit sur les parents du jeune Hades Roma Iero. Le sang de ses parents gicla sur son visage alors qu'il cria à nouveau de plus belle, comme un appel à l'aide. Il se sentait seul, malgré les gens autour de lui qui tentèrent en vain de sécher les larmes du jeune Grec.
Il cria.
Il pleura.
Il ferma les yeux, passa les mains sur son visage, et lorsqu'il les rouvrit, il remarqua la substance bourgogne sur le bout de ses doigts. Il resta silencieux, comme si on venait de lui faire une muette promesse. La promesse de ne jamais être violent, de ne jamais faire du mal, de ne jamais tuer.
On ne fait pas aux autres ce qu'on a pas envie de se faire faire.

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Expression, motivation, illumination. Sublimation d'un monde.

Hades fréquentait un orphelinat vide de gens. Vide, car tout le monde a une famille. Tout le monde. Sauf lui, et deux trois gamins. Il avait 13 ans désormais, et cela faisait bientôt 5 ans qu'il pratiquait la dance, à des fins compétitives. La jeune fille qui s'occupait de lui l'apportait à plusieurs compétitions de quartier, l'encourageait dans son cheminement, et sportif et éducatif. Elle l'aimait, et le chérissait comme son propre enfant. Mais pas question de l'adopter. Pourquoi? Personne ne le savait vraiment, mais l'adoption pour elle n'était pas une option. Hades s'en fichait, il était assez grand et mature pour comprendre. Après tout, il ne voulait surtout pas s'attacher à quelqu'un pour la voir mourir sous ses yeux à nouveau. Il ne voulait pas. Et il savait que cet accident était lié à son mal de poitrine. Pourquoi, comment, seul lui pouvait y trouver des réponses, mais il préféra ne pas chercher. Il vivait dans sa bulle, son monde, un monde merveilleux, en paix, heureux. Un monde où ses parents vivait et qu'il était devenu un jeune enfant prodige. Non dans la danse, mais bien dans une autre matière avec plus de mérite. La science, qui sait? Mais non, il devait se contenter de la danse, et avec le temps, il avait finit par apprécier cette activité.
Il resta dans cet orphelinat jusqu'à ses dix-huit ans, âge majeur.
Ce n'est pas avec regret qu'il abandonna cette fausse mère qu'il appréciait malgré tout.
Mais qu'il n'appréciait pas assez pour rester en Grèce.
Il devait aller ailleurs, pour pouvoir s'exprimer librement, sans qu'on le pointe du doigt et qu'on siffle: "C'est le jeune orphelin Iero, pauvre petit garçon, il doit tellement être triste." Les gens avait tellement pitié de lui qu'ils en oubliaient la signification de son nom. Hades. Dieux des morts.
Comme quoi ce nom lui était approprié.

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Révolution de l'état d'âme, corruption des sens pictogrammes.

Il laissa tomber ses bagages de chaque côté de son corps alors qu'il fixait la ville d'un oeil curieux, tentant d'y apercevoir la fin.
Mais l'infini se présentait devant lui, et il ne pouvait qu'en être curieux. L'infini. Et au-delà. Mythe ou réalité? Légende ou passé? Il ne pouvait que le découvrir.
La France, pays de l'amour, et blablabla, et blablabla. Si Hades avait choisi ce pays, c'était pour deux raisons: l'Internat Animalik à proximité, lui permettant donc un certains moyen d'intégration, du moins, c'est ce qu'il pensait, et de deux, la liberté d'expression. L'originalité des français, l'inspiration. Les champs sans fin lui permettant une concentration merveilleuse, harmonieuse. Tout était parfait. Il lui suffisait de s'installer dans ce petit loft en ville qu'on lui avait laissé à un très bon prix. De quoi se réjouir, non?

Tes ailes t'apporteront paix et liberté, ton coeur, cependant, te clouera au sol.

Hades, de son nom, on aimerait croire que c'est quelqu'un qui s'affirme, qui est sûr de lui et qui n'a pas froid aux yeux. Un révolutionnaire optant pour des options radicales. Certes, c'est loin d'être le cas. Hades, il n'est pas tout gentil, ce n'est pas un ange et ça il le sait. Mais il ne va pas utiliser la violence sans avoir une raison de l'être, violent. Révolutionnaire de l'Art, il s'exprime dans sa danse, avec de longs mouvements d'une grâce mystérieuse. Il raconte des histoires, des mythes, des légendes par sa danse, par ses yeux, ses expressions. Il est un conte de fée, tout va mal mais tout finis bien, à la fin. Il reste cependant froid devant les gens qui sont incapables d'interpréter ces histoires silencieuses correctement. Il trouve cela irrespectueux, comme si la personne lui donnait l'illusion de n'avoir pas porté attention à tel ou tel geste, et cela le met en rogne. Pour lui, tout est clair, simple, évident. Malheureusement pour les autres, ce n'est pas toujours le cas, mais Hades Roma étant quelqu'un d'assez têtu, refuse de voir les défauts dans ses prestations. Hors de son travail, il reste une bonne fréquentation et surtout une très bonne oreille. Il aime écouter les gens s'exprimer, entendre leurs dilemmes, leurs problèmes. Cela lui prouve que ce monde est loin d'être parfait et que tout le monde a droit à l'erreur. Il apprécie la présence des gens, il trouve cela bénéfique pour sa culture et ses réflexions. Il reste cependant quelqu'un de très arrogant et hautain, et aime bien se donner des airs de gosses de riches, pour le plaisir. Il est malgré tout un être délicat qu'on blesse facilement avec des paroles maladroites.

Au niveau du physique, Hades est mince comme une branche. Quelques livres en moins et on pourrait le qualifier d'anorexique, presque. Mais c'est surtout causé par son faible métabolisme qui le fait manger comme un oiseau. Il est plutôt grand, à vrai dire, la taille d'un mannequin pour une grande marque, environ. Une mâchoire carrée, qui n'est pas trop rude. Un cou fin, mettant très souvent sa clavicule et sa pomme d’Adam en évidence, de quoi faire rêver des filles. Ses yeux sont d'un marrons resplendissants, brillants joliment sous les rayons d'un chaud soleil d'été. Des cils longs, lui donnant souvent un air efféminé. Ses doigts sont longs, presque squelettique. Mais ils sont habiles et surtout très minutieux, lui permettant d'être très exact lors de ces présentations. Il a deux petites ailes d'un jaune canari sur son dos, qu'il tente de cacher le plus souvent, sans réussir. Sous sa forme animale, Hades arbore l'apparence d'un cacatoès, des plumes jaunes, deux petits ronds orangés sur ses joues, lui donnant un air absolument craquant. C'est l'essence même du mot "adorable".

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