Je m'étais encore perdue dans ces satanés couloirs. Cela faisait maintenant une semaine - ou deux, le temps m'indiffère, en ce moment. Rien à faire, ce dédale sinueux de chemins tous aussi ressemblant les uns que les autres refusaient de s'imprimer dans mon cerveau. J'errais dans les corridors, une feuille et mon portable à la main. Si j'avais mon portable c'est parce que je m'étais envoyé un mail afin de me retrouvée avec le son, en vain. J'avais essayé de repérer mon odeur et de la suivre jusque ma chambre, sans plus de résultat. Pourtant mes sens sont plus aiguisés que la moyenne. Bah, ça doit être du au fait que je ne peux pas reconnaître mon odeur puisque c'est la mienne. Je m'usais donc les jambes depuis, aller, deux trois heures. Je regardais ma montre : et si je ne passais pas par ma chambre ? Non, impossible. Je dois absolument aller chercher ce foutu devoir sinon je vais me faire massacrer. Ce serait juste le 3e en deux semaines. Argh, je déteste les devoirs. Ah ? Je venais de remarqué un tableau qu'il me semblait avoir déjà vu.

- Je suis déjà passée par là... A moins que ce ne soit un autre jour...

Elle resta plantée, là, dans ses pensées quelques minutes avant de secouer la tête. Raah ! Où qu'elle est ma chambre ! Je vais péter un câble.
J'avançais et un " carrefour " se présenta à moi. Gauche, droite ou devant ? " OSEF, J'suis déjà perdue, alors... " pensais-je avant de continuer tout droit. Puis je reviens subitement sur mes pas. J'avais aperçu quelque chose dans le couloir de droite. Quelqu'un ? Sérieux ? Hallelujah ! Je m'arrêtais à l'extrémité entre mon couloir et le sien pour humer l'air. Je ne m'étais pas trompée, c'était bien quelqu'un. Une fille, d'après son odeur. " Sly, arrête de te comporter comme une sauvage ! Tu n'es plus dans la forêt, là ! " pensais-je avant de m'enfoncer dans le couloir.

Je me figea et faillit chanceler. Je repassa les lignes que j'avais lues mentalement et fermis les yeux. C'était elle,la jeune fille.Le trouble grandissait en moi,j'avais cette impression de déja vu...La fille,blonde avait un petit nez fin et de grand yeux clairs.Elle était tout mon contraire,mais bizarrement elle me disait quelque chose.
Mon coeur eu un raté et je souffla un bon coup.Tout était écrt dans le testament.Alors que j'allais faire demi-tour je vis un papier tomber du dossier que je tenais à la main.
*****

A nos Filles,
Nous regrettons,tout.Amèrement.Nous n'avions pas le choix,c'était elle ou nous.C'était un ange,un ange blond avec de magnifiques yeux ciel...
Voyez-vous,elle était notre vie.Puis,il y a eu ce jour,le jour ou elle à eu uune queu des oreilles et des canines démeusurée pour une petite fille de 4 ans.Effrayés nous l'avons abandonné dans la fôret.J'ai pleuré longtemps,très longtemps....
C'était ma fille,je ne pouvais pas l'adandonné,mais votre père sait se montrer pérsiuasif.C'est ainsi que je l'ai oublié,un an on passé...Tsume avait trois ans,Tsuky aussi et Kilys venait de naître...
Tsume était le contraire de Sylnodel,notre première fille.La cadette avait de longs,très longs cheveux noirs et une peau porcelaine,avaec de grands yeux nuits.Je ne fis pas la même erreur que ce j'avais fait pour notre aîné.
Tsuky grandissait,elle aussi. Elle était jolie avec ses longs cheveux bruns et ses yeux bleus.Elle était un véritable mélange des deux familles.
Le plus jeune,Kilys avait,tout comme Sylnodel de beaux cheveux blonds,mais ses yeux étaient aussi noirs que ceux de Tsume.
Chaque jours je me demandais si notre fille avait survécue,peut-être quelqu'un l'avait receuillie et qu'elle s'en était sortie...
Les mois,les années passèrent,puis les filles montrèrent leurs premier signe de leur pouvoir.
Cela commenca par Tsume,qui virevoltait de branche en branche comme un animal,ou encore quand elle sautait de plusieur mètres et qu'il ne lui arrivait rien.
Votre Père,éffaré envoya ses deux filles à l'internant en prenant soin que je ne vous voit plus,et que tout contact soit coupé.
Kilys avait été tué,par un jeune homme.
Les Van Oogen,ennemi de la famille depuis longtemps avait tué notre fils...
Les années continuèrent a passer,monotones,quand votre soeur,Tsuky,fut percutée et qu'elle mourut.
Ce fut un désastre.J'ai fait une tentative de sucide qui à échouée.Pour finir,votre père et partit,a ce que j'ai entendue,il s'est remariée a une jeune femme de vingt ans...
Si vous lisez ce message,je dois être morte.
Adieu

Une larme coula sur ma joue et je tomba au sol en larme.
Un hurlement déchira le silence des couloirs et au bout d'un certain temps,je réalisa que c'était moi qui l'avait poussé...

A peine eus-je pénétré dans le corridor qu'un cri retentit. J'eus à peine le temps de penser " C'est pas vrai ! " avant de me précipité à l'endroit d'où avait surgit le hurlement. Je m'accroupit près de la fille qui, apparemment, en était à l'origine. Puis, mon regard croisa le sien. J'étais pétrifiée. Quoi ? C'est elle... Je la connais. Je l'ai déjà vue, mais où ? Comment cela se fait-il ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ? Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas posé ce genre de question. La dernière fois elles avaient eût l'air plus dures, des questions auxquelles je ne trouverais jamais de réponses. Pourquoi ai-je étais abandonnée ? Qu'est-ce-que j'ai fais de si terrible pour mériter ça ? Comment était ma vie, avant ? Où vais-je ? Y'a-t-il un destin pour les Monstres ?
Toutes les questions de mon existence revenaient me hanté et restaient sans réponse. Je m'effondrais. La barrière de protection que j'avais mis des années et des années à construire pour rester impénétrable se fissurait. Cette fissure laisserait une nouvelle cicatrice. Mais que vaut une cicatrice parmi des milliers d'autres ? Une nouvelle question qui demeurera sans réponse. Je rassemblais le peu de mes forces pour dire deux mots. Les deux seuls mots que je me sentait la force de prononcer de ma voix tremblante et faible.

- C-ca v-va ?

- C-ca v-va ?

Me demmanda la jeune fille blonde.Ca ne pouvait pas être vrai,pas une telle coïncidence,pas maintenant!
Je la regarda les yeux noyé de larmes et parvint tout de même à balbutier une phrase :

Sylnodel.

Je ne l'avais jamais vue auparavant,ni dans l'Internant,ni nul part.Mais il semblerait que le hasard fait bien les choses.Je la détailla,le visage fin,de grands yeux verts et une cascade de cheveux or pâle.Je la regarda longuement avet de me demander comment aurait été m vie si je l'avais connue auparavant,la réponse ne fut qu'un gros point d'interogation.Je poussa un petit cri et en toute hâte je donna la lettre que ma ,non..notre mère avait écrite...
Tant de révélation me faisaient mal,et j'avais peur,peur que cette soeur a peine entrevue me renie,comme l'avait fait nos parents.

- Sylnodel.

Quand elle prononça mon nom, je ressenti comme... Comme un électrochoc. J'avais l'impression d'être traversée de part en part par 10 millions de watts. Je m'effondrais à côté d'elle et, mue par une force invisible, la serrait dans mes bras. N'allez pas pensez que je prends n'importe quelle inconnue comme ça dans mes bras, hein. J'en profitais pour la humer discrètement? Ce que je sentis ne fit que confirmer mon impression de déjà-vu. Je connaissais cette fille. Et elle aussi puisqu'elle m'avait appelée par mon prénom. A moins que ce ne soit son don ? Peut-être un don de Clairvoyance comme l'autre nouveau pion, là. Quoiqu'il en soit, je venais de la retrouver et je ne la perdrais pas.
Attendez, j'ai dis quoi, là ? Mais si ça se trouve je la confonds !
J'étais partagée entre mon instinct qui me disait que je devais rester avec elle et mon foutu cerveau à deux balles qui me disait de me méfier des inconnus. Il y a des jours, comme ça, où on ferait mieux de rester chez soi. Ah mais non. J'ai plus vraiment de chez moi.
Si. J'ai un chez moi. Il est ici. Avec ma nouvelle famille et... Si étrange que cela puisse paraître, cette fille.

Je la serra dans mes bras et je sentis d'énorme larmes salées mouiller son jean.N'ayant sans doute plus assez de forces pour lui parler je tendis la petite lettre lavande à la jeune fille qui semblait être une Wolfe.J'huma discrétement son odeur et cela me confirma mes doutes,cette jeune fille avait la même odeur que moi et une vague de souvenirs déférlaient sur moi.Je la vit lire la lettre,ses yeux verts clairs suivant les mots qu'avait traçé notre mère a l'encre de nos vie.Je la regardais,de mes yeux noirs humides.Je ferma les yeux et une larme coula le long de ma joue,traçant un trait plus fonçé sur ma peau quasiment transclucide.
Mon esprit m'amena jusqu'a Ezio,mon professeur de combat.
Il n'auarait jamais pleuré lui,même dans un moment aussi...intense?
Mais qui sait...tout le monde à ses faiblesses,qui sait si Ezio n'avais jamais pleuré...
Je réouvrit les yeux brusquement et m'apérçus que Sylnodel , car ça allait d'être véritablement son prénom me fixait,sans doute sous le choc de toutes les vérélations qui se trouvaient dans cette lettre.
Je la regarda, mes larmes étaient a présent sèche et je respirais lentement par la bouche,les yeux encore rougis par cette histoire...J'attendis une réaction de sa aprt dans un silence douloureux.

Elle me tendit un papier lavande que j'inspectais avant de lire. Je n'eus même pas besoin de le humer que ses effluves parfumées atteignirent mes narines et remontèrent une impression de déjà-vu. Encore et toujours cette impression étrange. La boule au ventre, je l'ouvris et le parcourus en un éclair. J'étais... J'allais dire choquée, mais ce n'est peut-être pas un mot assez fort pour exprimer ce que j'ai ressenti à ce moment-là. Je fermais brièvement les yeux. Bizarrement, je n'avais nulle envie de pleurer. Et quand bien même je l'eus voulu, aucune larme ne se déversa de mes yeux pour rouler sur mes joues. Je n'étais pas triste. Non. J'éprouvais au contraire une sensation de bien-être et de paix intérieure. Toutes les questions restées jusqu'à aujourd'hui sans réponse m'apparurent clairement. Et je pouvais désormais répondre à toutes. Ma mère m'avait aimée. J'avais, un jour eus une famille. La faute de venait pas de moi et je ne devais pas m'en vouloir pour quelque chose que je n'avais pas commis. Je secouais imperceptiblement la tête à cette dernière affirmation. Si, j'avais commis une erreur. Celle de ne pas chercher à savoir au lieu de me lamenter sur mon sort. Mais j'allais réparer tout ça.

Je souris chaleureusement à ma soeur et la serrais de nouveau dans mes bras. Ma soeur. Cela fait bizarre de dire cela de quelqu'un qu'on vient juste de rencontrer. Même si j'ai l'impression de la connaître depuis toujours.

Je la vis parcourir la page de ses yeux verts. Je l'étudia quelques minutes : Elle semblait d'un an plus âgée que moi ; et même si notre apparence physique était presque contraire, notre teint pâle nous unissait. Je me lança mentalement qu'elle ressemblait à Kilys. Kilys... Pourquoi? Pourquoi t'as fais ça , Gilbert? ...Soupir...
Je continua à l'étudier. Ses traits était bien plus ceux de ma mère que ceux de mon père. J'avais tout de mon père ; de ses yeux nuit à ses cheveux de jais , mais la pâleur de ma peau était hériditaire de chez ma mère. Je vis un loup arriver et je mis du temps à comprendre que c'était Aoro. Il posa sa truffe contre le cou de Sylnodel et la lècha. Incroyable..Le tout petit loup que j'avais connu et qui ne faisait confiance à personne venait "d'accepter" ma soeur... Ma soeur. Ma soeur. Ma soeur. Ces mots m'était familier depuis la mort de Tsuky. Chaque nuit , dans chaque cauchemard son nom ressortait. J'avais perdu deux de mes frères et soeurs... Inutile de perdre la dérnière qui me reste. Je baissala tête et la serra contre moi. Nous devions avoir à peu près la même taille et ses cheveux étaient nénmoins un peu plus court que les miens. Ma main pris la sienne et je murmura :

-"Je serais toujours là pour toi , Sylnodel. Je ne te laisserais pas mourir. Pas comme les autres..."

Puis comme si je l'avais connue depuis mon enfance je passa ma main contre sa joue et ferma les yeux. Ma soeur. Ma soeur.....

I never let you go , I promise you.

[court désolée pour l'attente! ]

I Will Not Let Go, Now That I've You Finally Found.
Music : https://www.youtube.com/watch?v=F-4wUfZD6oc

J'étais là, à enlacer une presque inconnue lorsqu'un loup vint poser sa truffe contre ma nuque chaude et me léchouilla le cou. Je crus d'abord qu'il s'agissait de Jek mais en réalité c'était un autre loup, plus grand et avec un pelage nettement plus foncé. Je regardais ma soeur dans les yeux et comprit qu'il lui appartenait. Au vu de comment elle le couvait du regard je dirais même que c'était son compagnon. Un nouveau copain pour Jek, pensais-je en souriant. Puis, je détailla la jeune fille brune qui se tenait devant moi. Elle semblait être mon exact opposé hormis notre peau diaphane en commun. Elle avait de longs cheveux ébènes qui retombaient en cascade sur ses frêles épaules et de grand yeux noirs profonds. Puis, elle prit ma main dans la sienne et articula quelques mots.

- Je serais toujours là pour toi, Sylnodel. Je ne te laisserais pas mourir. Pas comme les autres...

A ces mots, je compris que ma soeur était une personne qui avait extrêmement souffert. Qu'elle n'attendait plus rien de la Vie. Mais j'étais déterminée à résoudre tout ses problèmes et à illuminer sa vie. Si je peux représenter une lumière pour cet être plongé dans les ténèbres, soit.
Je sentais enfin que mon existence servait à quelque chose, que je pourrais ne faire quelque chose. J'avais hâte de commencer mon travail. Un éclat nouveau brillait dans mes yeux. Celui du besoin de la victoire et de la détermination. Celui qui ne me quittera que lorsque que je ne serais plus. Celui qui représente tout ce que j'ai toujours eu à coeur de faire. Mon éclat à moi.

- Tu n'auras pas à me protéger. Ni moi, ni toi. Je le ferais pour nous deux.

Aussi loin que je me souvienne j'ai toujours rêvé d'avoir une soeur plus âgée que moi... Faut croire que ça c'est réaliser.. Mais dis moi , qu'as tu fais toutes ces années ?

Ce que j'ai fais durant toutes ces années ? Euuh. Vous croyez que c'est le moment de lui dire que pendant 12 ans j'ai vécu et été élevée avec des loups, que j'ai faillis mourir deux trois fois, que ma seule famille jusqu'à présent était principalement constituée de loups que je créais et que ma seule maison jusque maintenant était un tapis de mousse sur le territoire de la meute à laquelle j'appartenais ? D'un autre côté, si je ne le dis pas maintenant, je ne vois pas comment lui dire.

Euuh... Crois-le ou non, j'ai été sauvée et élevée par des loups. La meute de Jek, mon compagnon. Ils ont bien voulu me recueillir, j'ai eu de la chance. Sinon je serais probablement morte à l'heure qu'il est. Je rigolais un peu. Et toi ? Qu'as-tu accomplis pendant ces longues années ?

Elle me serra un peu plus dans ses bras de façon à ce que j'étouffe presque. Mais je lui rendis son étreinte et fermais les yeux.

Si quelqu'un passait par là, voilà ce qu'il aurait vu : deux filles à genoux par-terre dans les bras l'une de l'autre. C'aurait fait un peu chelou, quand même.

Elle me fixa en souriant et répondit.

J'ai développé des capacités qui se sont révélés inhumaines. Mes parents ont... m'ont placée dans cet internat avec Tsuky m... notre soeur. Elle est décédée peu de temps après , accident de la route.
Je suis restée donc seule ici. j'ai fais de mauvais choix , et de mauvaises rencontre. Tu connais l'histoire de notre petit frère , mort à cause de Gilbert. Si tu ne connais pas ce [Vilaine insulte pas belle qu'on a pas le droit de dire] , j’espère pour toi que jamais tu ne le croisera.

Sa voix douce avait donné place à une voix sèche et dure. Une voix que je ne lui connaissais pas jusqu'à présent. Je plongeais mon regard dans le sien et comprit qu'elle n'était pas que gentille, aimable et maladroite. Si elle le voulait, elle pouvait être impitoyable, méchante et sadique. Comme moi, elle était en équilibre sur cette frontière entre le bien et le mal. Mais je sentais qu'ensemble nous serions plus fortes.

Un nom qu'elle avait prononcé attira mon attention. Gilbert. Ce nom me disait vaguement quelque chose. La fin de la lettre de notre mère repassa dans mon esprit. " Kilys avait été tué par un jeune homme. Les Van Oogen, ennemis de la famille depuis longtemps avaient tué notre fils... " Ces deux phrases faisaient échos dans ma tête si bien que je finis par lâcher ma soeur pour tenir ma tête. Ce Gilbert... C'était forcément un Van Oogen. Il a tué mon frère. Je ne le connaissais pas mais quand même... Ça fait mal. Mais même avec cette douleur lancinante au coeur, je ne pouvais détester quelqu'un que je n'avais pas vu... Cela m'était impossible. Alors, j'attendrais. J'attendrais de le rencontrer, de savoir à quel point il a fait souffrir ma soeur. J'attendrais de savoir. A la moindre erreur, je le ferais souffrir sans jamais l'achever. Il allait connaître la douleur. La haine.

Une phrase vint cependant ébranler ma confiance en l'avenir.
A trop haïr, on finit par ne plus savoir aimer.

Une larme coula. Suivie d'une autre. Puis d'une autre, encore. Je pleurais. Je m'étais promis d'être forte mais je ne pourrais pas y arriver. Pas toute seule.

Mais je ne suis plus toute seule, pensais-je en attrapant et en serrant de nouveau ma soeur de toutes mes forces. Plus jamais.