Aliénor Sigane

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Aliénor d'Aquitaine ou Sigane
Je suis la fille d'hier et de demain, du passé et du futur...

Aliénor Sigane A49807401225202208700ddaf0d01c16

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♦Nom : Sigane ou d'Aquitaine

♦ Prénom : Aliénor

♦ Surnom : Aucun ! Alié' c'est bizarre x)

♦ Race : Harpie

♦ Sexe : ♀

♦ Rang : Professeur d'Histoire

♦Classe : Bah toute -_-

♦ Age : 660 ans ou 21 ans (née en 1352)

♦ Pouvoir : Immortalité (développé à l'âge de 21 ans, ne peut être tuée par une lame, poison, maladie, arme... Immortel quoi)

MIROIR, MON BEAU MIROIR, QUI EST LA PLUS BELLE ?

Aliénor est plutôt jolie, cela dépend bien évidemment des goûts, et surtout, elle a l'avantage d'une éternelle jeunesse. Une peau lisse et blanchâtre, aucune ride ou marque de vieillesse sur son visage et même sur son corps, aucune. Son visage est de forme "carré" si l'ont peu dire, enfin pour un visage quoi. Une bouche fine et envoûtante, j'entend par là "trompeuse". Son nez est bien centré, fin, droit et ni trop grand ni trop petit, juste à la bonne taille. De longs cils noirs et des sourcils fin encadrent ses yeux bleus gris clairs, parsemé si l'ont peu dire d'argent. Des oreilles petites et "collées" à son visage, souvent cachées par sa longue et magnifique chevelure. Celle-ci est plus ou moins bouclée, parfois lisse cela dépend d'elle, de couleur brune. Elle porte constamment la raie au milieu, s'attache souvent les cheveux mais rarement la totalité. Elle l'orne de petite "perle" argentées qui l’embellissent. Son corps est fin, autrement dit Aliénor est mince, des mains fines et une silhouette bien formée, sans le moindre défauts de vieillesse. Elle a de jolies formes, bien proportionnée à sa taille, environ 1m70-75. Sa voix est plutôt mélodieuse et douce, sans être pour autant toujours agréable à entendre ou enchanteresse.
Sa façon de s'habiller n'a cessé d'évoluer. Elle est passer des grandes robes, à l'armure, au cuir bouilli, de nouveau aux grandes robes puis à des vêtements plus modernes pour finir avec ceux d'aujourd'hui même si elle ne les affectionnent pas du tout, elle les trouvent vulgaires mais c'est le seul moyen pour ne pas paraître étrange. Depuis son arrivé à l'internat, elle s'est permis de réadopter une tenue beaucoup plus à elle, revenant sur un long manteau noir, passant parfois pour une cape ou un capuchon, et des vêtement qu'elle mettait il y a bien longtemps. Principalement de cuir noir, une paire de botte avec nul trace de talon. Elle n'a jamais jeté un seul de ses vêtement ou une seule de ses parures, étant les seul marques de son passé.
Ayant été dame de la cour, elle avait l'habitude de porter de magnifique parure, des bijoux d'une valeur inestimable. Aujourd'hui, elle en porte encore très souvent. Jamais ses anciennes parures, certes, et c'est évident, mais de nouvelles, plus modernes, mais elle en porte presque toujours.
Sous forme animal, en tant que Harpie, Aliénor adopte la forme d'une corneille noire, symbole, autrefois, en Europe, de la déesse guerrière. Ses yeux reste de même couleur que sous forme humaine.

ANGE OU DÉMON ?

La Dame d'Aquitaine, comme on l'appelait dans le temps, n'a jamais eu de caractère bien défini. Ayant vécu 660 ans, elle a côtoyé plus de personne qu’elle ne saurait le dire et a donc appris à adopter plusieurs forme de caractère selon ceux des nombreuses personnes qu'elle a croisé. Il a fallut bien longtemps pour elle avant de réussir à se maîtriser mais elle parvenue. Seulement, malgré le fait qu'elle se contrôle un minimum selon les personnes, elle a bel un bien un caractère à elle, qu’elle "utilise", si l'ont peu dire, avec toutes les personnes qu'elle ne connaît pas assez bien.
En quelques mots ? Ni méchante ni gentille, entre les deux. Cela dépend toujours des personnes bien évidement mais c’est moins catégorique. Aliénor peut aussi bien être aimable, agréable à vivre, gentille, généreuse et attentionnée seulement voilà, ce n'est pas toujours le cas. Aliénor est digne de confiance, seulement, sans vouloir la faire passer pour une méchante, cela dépend des fois. Si on lui dit quelque chose de grave, de vraiment important, elle n'hésitera pas à le répéter à quelqu'un qui pourra agir, quitte à devenir ou a être considéré comme une ennemie auprès de celui qui lui a confié quelque chose, à partir du moment ou c'est dans son intérêt à lui. Enfin. Elle sera agréable à vivre, généreuse et attentionnée envers ceux qui le sont avec quelle, ou qui ont besoin d'elle ou encore même ceux qui le méritent.
Malgré ces aires de fille forte, coriace, elle est incroyablement sensible et courageuse. Enfin cela dépend. Si elle se retrouvait dans une situation dangereuse entre 2 groupes de personnes, elle aiderait le plus faible sans la moindre hésitation. Un enfant serait en danger, quitte à risquer sa propre vie, elle l'aiderait sans réfléchir. Elle aide tous ceux qui sont faible sans aucune questions, contraintes ou condition.
L'autorité n'est pas quelque chose qu’elle apprécie, loin de là. La dictature, elle ne s'aurait la supporter. Qu'on lui dicte sa conduite et elle devient une furie.
Aliénor ne croit que en ce qu'elle considère juste, se battra et défendra ses idées au péril de sa vie, qu'elle qu'en soit les conséquences, excepté si cela pourrait nuire à autrui. Elle défend ses convictions mais protège les autres.
Seulement, malgré ces gentillesse et son opiniâtreté, Aliénor est capable d'être agressive, violente est désagréable lorsqu'elle en éprouve le besoin. Comme par exemple lorsqu'on lui interdit quelque chose, ou on la violente. Dans ces cas là, elle est incontrôlable. Elle l'est également lorsqu'on la contrarie ou lorsque quelqu'un mérite qu'elle s’énerve.

RACONTE-MOI TON HISTOIRE !

1352, première nuit de décembre. Dans l'une des chambre du château, si ont peu encore appeler cela ainsi, une naissance à lieu. Après avoir été attaque de nuit, il n'en restera bientôt plus que des ruines. Tous les hommes de la garde était mobilisés, tous à défendre en vain la forteresse. Les bruits de l'acier résonnaient dans toute l'enceinte. Le bas peuple tentait de s'échapper, couvert par les guerriers mais dans cette fameuse chambre, un nouvel être humain venait de faire son apparition. Petite fille cramoisi et en pleur, Aliénor venait d'ouvrir les yeux. Sa mère la pris quelques secondes dans ses bras et lui murmura "Aliénor" à l'oreille avant de rendre son dernier souffle de vie. L'accouchement l'avait tué. Son père, accablé par le chagrin pris sa toute petite fille dans les bras et tomba sous le charme de ses yeux bleu grisâtre et de son regard tendre, en oubliant presque la mort de sa bien aimée. Seulement le temps pressait. Un chevalier, Ser Varden, entra dans la chambre, une épée sanglante à la main. Sans attendre, le nouveau père s'avança jusqu'à lui et lui tendit sa fille qui était lovée dans une couverture. Ser Varden la pris dans ses bras sans réfléchir après avoir rengainer son épée et écouta son suzerain attentivement.
"Emmène la en Angleterre, le Roi Edouard III est un de mes ami, je sait qu'il la prendra sous son aile. Protège la, protège Aliénor, je t'en prie."
Le chevalier acquiesça d'un signe de tête et fit le serment de la protéger au péril de sa vie avant de s'enfuir du château en toute hâte, le nourrisson dans les bras. Après être arrivé aux écuries, il enfourcha son cheval, prit les rennes d'une main et talonna sa monture.
1353, 2 mois plus tard. Un long voyage fut entrepris, 2 moi. A cheval, à bateau, à pied parfois, et, finalement, il finirent par arriver au château du souverain d'Angleterre, Edouard III. Ser Varden se vit ouvrir les portes du château et emmené directement dans la salle du trône où se trouvait en ce moment même le Roi. Le chevalier tenait difficilement debout, un voyage avec un nourrisson était dur, celui-ci le fut, naturellement. Mais il avait fait une promesse, et l'avait tenu. Lorsque que Edouard III vit entrer Ser Varden dans la salle, un nouveau né dans les bras, il fut surpris. Après l’explication du chevalier, le Roi fut triste d'apprendre la nouvelle de la mort de son ami. Seulement, il restait si l'ont peu dire un trace de lui : Aliénor, sa fille, sa seul et unique descendance. Il ne lui fallut que quelques secondes pour décider de prendre la petite Aliénor sous son aile, en tant que pupille. Il promit de l'élever comme sa propre fille et de la protéger. Ser Varden avait accompli sa promesse, et c’est comme symboliquement qu'il tomba à genoux, épuisé, mort de fatigue, tirailler par la faim, affaiblit par la soif. Des hommes accoururent à son secours, l'un pris Aliénor et l'amena au Roi tandis que les autres tentèrent de l'aider mais il était trop tard. Ser Varden n'avait vécu que pour accomplir sa promesse, celle-ci avait été tenue, plus rien ne le retenait sur cette terre, il était partie.
1371, Aliénor avait 19 ans. Ces 19 années se sont déroulé très normalement, du moins, presque. Constamment vêtu de grande robes, toutes aussi belles les unes que les autres, accompagnées par des parures somptueuse et riches, Aliénor était devenue, au yeux de tous, ou presque, la fille d'Edouard III. Seulement, elle n'était pas de cet avis. Non pas qu'elle le détestait, elle avait très peu d'affection pour lui. Il était cruel, arrogant, injuste, égoïste, froid et insensible. Elle n'arrivait pas à comprendre comment son père avait put être ami avec ce qu’elle devait appelé par défaut son père adoptif, même si elle ne l'appelait jamais Père. C'était toujours Majesté. Quoiqu'il en soit, Aliénor devait vivre avec. Elle avait également un profond ressentit envers son demi frère. Descendant et héritier du Roi, il allait un jour gouverner et Aliénor ne faisait que redouter ce moment. La mort d'Edouard serait une sorte de libération pour elle, mais le couronnement de son fils ne serait que pire. Aliénor avait appris, elle même, à ses temps perdues (qui était nombreux) à manier l'épée. La vie de parfaite petite princesse la répugnait. Seul une seul et unique personne arrivait à lui rendre le sourire, et c'était sans doute la seul et unique personne qu’elle aimait vraiment : Mordred. Mordred était plus qu'un ami, c'était son amant. Jeune chevalier, il se connaissait depuis près de 3 ans. Personne n'était au courant de leurs relation. Sa Majesté n’approuverait pas, ils le savaient fort bien tout deux. Alors à quoi bon tout gâcher ? Quoiqu'il en soit, ce jour là, elle revenait justement dans ses appartements après être aller le voir. Seulement, en route, elle passa devant la salle de réunion du Roi, et s'arrêta en les entendant parler. Leurs discussions ne lui plut pas, mais vraiment pas du tout.
" Il faut faire de nouvelles taxes auprès des paysans, les caisses du Royaume sont vides.
- J'approuve cette idée. Faîtes savoir la nouvelle, ceux qui ne paieront pas seront pendus."
Aliénor ne put se retenir et entra dans la pièce. Tous les regards se tournèrent vers elle. Malgré la gêne, elle était loin d'être effrayé. Il fallait qu'elle intervienne, une nouvelle taxe tuerait absolument tous le bas peuple, il n'aurait plus rien pour vivre. D'une voix plus ou moins agressive et impérative, elle leurs dit, s'adressant principalement à sa Majesté :
" Vous n'avez pas le droit. Cette argent que vous voulez leurs prendre c'est tous ce qu'ils ont. Si vous le leur prenez ils mourront !
- Je t'interdit de t'adresser à mi de cette façon, il suffit.
- Non, vous n'avez pas le droit, vous êtes égoïste et injuste, ne pensez qu'à vous est une erreur ! "
Aliénor en avait trop dit, elle le savait. Malgré les regard noirs posés sur elle, elle maintint la tête haute. Elel n'avait ni peur ni honte de parler au Roi comme ça ou de défendre ses idées, aucunement. Elle savait qu'elle allait être puni pour cela, mais elle ne s'attendait pas à quelque chose de cette ampleur.
" Garde, mettez la aux fers. "
Elle fut jeté dans la cellule avant d'être attachée au niveau des poignets.
1373, l'année où tout changea. Aliénor avait à présent 21 ans, et, cette nuit là, tout changea. Ce n’était pas la première fois qu'elle faisait une ballade nocturne, loin de là, seulement ce soir c'était différent. Elle longeait pourtant les remparts, comme d'habitude où, parfois, avec un peu de chance, elle croisait Mordred. Mais c'étai rare. Comme d'habitude, à chaque fois qu’elle croisait un garde, elle le saluait élégamment d'un signe de tête et d'un "Messire". Elle monta dans l'une des tours de garde où elle savait qu'il n'y avait jamais personne, histoire d'être en paix. Après avoir grimper l'escalier en colimaçon, toute une vue s'offrait à elle. Des ouvertures larges et hautes, un courant d'air s'infiltrait dans la mince tour de garde. Elle s’approcha du bord et se pencha pour avoir pleinement le plaisirs des yeux mais elle ne pris pas garde et tomba. Malgré la panique ressentit durant ce millième de seconde, aucun son ne sortit de sa bouche car à ce moment même, il y eût comme un déclenchement et Aliénor s'évapora pour laisser place à une corneille. Avant d'essayer de comprendre pourquoi, elle se contenta de battre des ailes de toute ses forces, jusqu'à prendre l'avantage. Elle se posa très rapidement au sol et encore une fois, après qu'elle ai posé la patte sur le sol, elle repris forme humaine. Elle tomba assise contre un des murs, complètement retourné par ce qui venait de ce passé, et même terrifié pour une raison. A ce moment là, la terreur monta en elle lorsqu’elle entendit des bruits de pas venir vers elle. 2 gardes courraient dans sa direction, une lance à la main. Lorsqu'il l'atteignirent, elle se releva et devint la cible des 2 hommes. A chaque fois que l'ont pensait qu'une femme était une sorcière, l'oeuvre du démon, on la brûlait vive. Aliénor n'avait jamais crut à ces histoires de magie mais il est clair qu'elle s'était trompée. D'une voix grave, l'un des gardes lui dit :
" Dame Aliénor, je vous arrête pour avoir fait usage de sorcellerie. "
Ils avaient sans doute vue cette corneille, si seulement elle savait comment est-ce qu'elle avait fait ça... Malgré le fait que se soit sa pupille, Edouard ne réfléchit pas un instant et la condamna à mort. Elle serait exécutée, brûlée vive le lendemain, à l'aube. La cour entière serait présente et toutes les personnes du Royaume serait mise au courant. Pour la seconde fois, elle se retrouva aux fers.
La nuit fut particulièrement longue pour la jeune Aliénor. Aucune personne en vue, à part le même geôlier qui n'avait pas bougé depuis qu’elle était entrée. Il n'avait pas émis un son, à part un seul qui se répétait sans cesse, celui de sa respiration rauque. Aliénor commençait à difficilement la supporter. Après une nuit de tourment, le moindre bruit l'irritait. Seulement voilà que les premières lueur du jour vinrent à se heurter par la seul et unique ouverture de cette prison, illuminant la pièce. Ces quelques rayons annonçaient qu'une seul et unique chose : sa mort. Comme pour le confirmer 2 gardes vinrent la chercher. Elle fut escortée jusque dans la cour ou le bûcher l'attendait. Ils l'y attachèrent sans attendre avant qu'un homme prononce une longue sentence. Tous les courtisans de la cour était là, les chevalier, le Roi, son fils, Mordred... Pas un instant elle tenta de croiser son regard, elle en était incapable. Quand la sentence fut prononcée, un garde s'avança, un torche à la main. Elle entendit des protestations, quelqu'un se débattre, sans doute Mordred qui tentait de l'aider mais le garde lança la torche et le bûcher s'embrasa ...
1387, voilà 10 ans que le Roi était mort. Je préfère en effet passer sous silence les évènements qui se sont déroulés durant les 14 dernières années mais s'il me faut les résumer très brièvement. Le jour où l'on a tenter de tuer Aliénor, le bûcher a eu beau s'embraser, Aliénor ne fut pas de même, elle resta intact. C'est ainsi qu'elle comprit qu’elle était immortel. Mordred avait réussi à passer au dessus des gardes et autres et avait libérer Aliénor pour ensuite s'enfuir avec elle. De nombreuses patrouilles les recherchèrent mais en vain. Ils eurent une fille, Kélix, qui avait la chevelure de jais et les yeux bleus de son père. 3 ans plus tard, une patrouille finit enfin par les retrouver et Mordred et Kélix perdirent la vie. Elle avait eu le sang de sa fille et de son compagnon sur les mains, cela, elle ne l'oublierait jamais. Aliénor tua la patrouille sans aucune pitié avant de retourner à la Forteresse pour se venger. Beaucoup de chevalier et de garde y passèrent avant qu'Aliénor ne s'en aille. Elle ne portait que trop difficilement son deuil. Aujourd'hui, Aliénor n'était toujours pas guérit. Elle avait 35 ans aujourd'hui mais en paraissait toujours 21. Elle était seul, personne n'était à ses côté, personne... C'était peut être mieux ainsi, après tout, elle allait voir tous ses proches, passé et à venir mourir, les uns après les autres. Elle ne pouvait se tué, elle ne pouvait être tué, la vie d'immortel était bien triste. C'est comme si elle ne respirait pas, que son coeur ne battait pas, qu’elle n'avait pas de sang dans les veines, qu’elle n'était qu'un glaçon. Aliénor avait déjà été peint, plusieurs fois, si ces tableau serait vu par des gens du futur et qu'il la croisait, elle, l’immortel, qu'adviendrait-il ? Inutile de se poser la question, elle le saurait bien plus tard. Aliénor avait depuis bien longtemps, depuis sa fuite à vrai dire abandonné ses grandes robes et ses parures pour adopter des tenues de cuir. C'était bien plus pratique et bien plus confortable.
1871, un grand pas en avant. Toutes ces dernières années ayant été silencieuse, mieux vaut les passer sous silence. Après la défaite des français contre la prusse durant la bataille de Sedan, Aliénor quitta l'Angleterre pour se rendre en France. Il n'y avait pas franchement de raison, si ce n'est qu'elle ne voulait pas rester en Angleterre. Pourquoi la France ? Aucune idée. Il fallait bien aller quelque part. Elle resta une fois de plus seul, sans personne. Si c'était pour la voir mourir, ça ne valait pas la peine. Et puis mieux valait se cacher étant donné qu'elle avait en ce jour 520 ans mais en paraissait toujours 21. Elle gardait son éternelle jeunesse, sa beauté, sans jamais la voir fanée.
1943, elle avait à présent 592 ans, mais elle restait la même. Plein milieu de la Seconde Guerre mondiale, elle préféra quitter la France et se rendit en Grèce. Pourquoi la Grèce ? Aucune idée, il fallait qu'elle aille quelque part. Très jolie cette petite île Grecque, et plutôt calme. Elle resta la bas quelque années, le temps que la guerre se finissent. Elle savait qu'avec son don d'immortalité, elle aurait put faire de grande chose pour arrêter cette guerre, seulement elle n'avait aucune raison de se ranger dans un camp et cela ne la concernait pas. Elle ne se rangerait en aucun cas dans le camp des anglais, ni avec leurs alliés les Français et les Américains, et jamais avec les Allemand, les Italiens ou je ne sais quels autres pays. Elle était neutre. Des scientifiques commençait à parler sérieusement de personne ayant des gênes animal et des dons. Aliénor en faisait partie, elle aimerait en rencontrer d'autres, des personnes comme elle... Il y avait toujours un seul problème bien sur, mais eux la comprendrait si elle était immortel.
2009, 657 ans. La guerre s'était achevée sans elle et les scientifiques avaient déclaré officiellement la présence d'animalik sur cette planète. Un internat avait été ouvert pour eux, pour ne pas les mélanger aux humains "normaux". Dès qu'elle en appris l'existence, Aliénor s'y rendit au plus vite, avec l'espoir de pouvoir faire quelque chose là bas, ne serait-ce que pouvoir y rester. En arrivant devant ses portes, elle hésita un instant avant de pénétrer dans l'enceinte. La question était toujours la même, elle verrait un jour ou l'autre mourir tous le monde. Mais la solitude depuis des siècles, elle ne pouvait plus la supporter. Elle entra donc dans l'internat. Après avoir expliqué qui elle était et qu'elle était immortel, ils l'accueillirent bien évidemment, et c'est en tant que professeur d'histoire qu'elle intégra l'internat.

Dernière édition par Aliénor Sigane le Mar 1 Jan 2013 - 11:44, édité 21 fois

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