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| Sujet: ( fini ) EVER EST DE RETOUR MUHUHUHUHU. Ven 11 Oct 2013 - 20:00 | | « I sas looking into her empty eyes when I found a message, she wants to be saved. » « FICHE D'IDENTITEY » ♦♦ NOM :: Walker ♦♦ PRÉNOM :: Eve ♦♦ SURNOM :: Tu veux quoi de plus court que "Eve" mec ? ♦♦ AGE :: 18 ans ♦♦ SEXE :: Femelle ♦♦ CLASSE / PROFESSION :: Terminale ♦♦ RACE :: Baggera ♦♦ POUVOIR :: Attraction. On a besoin d'être près de moi. De me sentir, de me toucher. En fait, c'est une attirance pas seulement physique, mais aussi mrale. Vous ête persuadé que je suis magnifique, que je peux vous apporter ce que vous n'avez pas; J'suis un putain de dieu à vos yeux en fait.
« DERRIERE L'ORDI » ♦♦ PRENOM :: Mina -Oué en vrai j'suis pas nouvelle, Ever est de retour bande de putes \o/- ♦♦ PRÉNOM / SURNOM :: / ♦♦ AGE :: 14 ans, 15 en janvier ♦♦ OU AS-TU CONNU LE FOW ? :: Google est un bon ami ^^ ♦♦ DES COMMENTAIRES ? :: Vous êtes tous laids <3 ♦♦ CODES DES RÈGLEMENTS :: Bon by Esther ♦♦ FEAT[Facultative] ::blblblblblblb.
« What's in y mind ? » Moi, associable ? Jamais. Ou alors un petit peu. Pas comme avant, quoi. Je suis quelqu'un de fort. Quelqu'un qui ne montrera jamais quand il ira mal et qui, allez savoir pourquoi, refusera souvent l'aide qu'on pourrai lui offrir. Je m'isole souvent, je me noie dans le paysage, ne me nourrissant que de la brume et des embruns. En fait, je suis agoraphobe, droguée, malade. Mais je m'en sortirai. Car je m'en sors toujours. Je ne supporte pas la foule. A cause de mon pouvoir, les gens sont inconsciemment attirés ver moi. Donc souvent, ça me touche, ça me frôle, ça me hume, ça me regarde. Ca ne me dérange pas lorsqu'il n'y a qu'une ou deux personnes. Mais une dizaine, c'est au delà de mes capacités. Je suis un peu lunatique. D'un jour à l'autre, je peux être colérique, le lendemain douce comme un agneau. Je reste néanmoins cette meuf un peu teubé sur les bords. je ne baisse jamais les yeux, quoi qu'il arrive. Sinon, je suis le genre de personne stupide qui tombe amoureuse au bout d'une demie journée. Je m'attache, j'ai besoin de savoir qu'il y a quelqu'un a mes côtés. Oui, je suis un paradoxe a moi toute seule, et je plains celui qui aura à le supporter. Ma vie est un enchaînement de déceptions amoureuses, et ça m'a valu quelques soucis. Enfin bon. Je pense que vous en savez assez sur moi.
« Why am I so pretty ? » Le miroir me renvoie une image plutôt positive de mon corps fin. Mes longs cheveux blonds et lisses sont un peu abîmés, avec toutes ces décolorations et les lissages avec lesquels je les torture. Mes yeux sont noirs, et attirent les regards comme un gouffre béant. Il paraît qu'on se perd vite dans la contemplation de ce ciel sans étoiles. Un sourire angélique, des dents blanches et droites, résultat fructueux de deux douloureuses années d'orthodontie. Je suis parfaite, au moins en apparence. C'est un des points positifs de mon pouvoir: même laide, vous me trouveriez éclatante. Je ne suis pas très grosse. Ni trop maigre. En fait, je suis plutôt normale, niveau poids. Enfin bref. Je suis quelqu'un d'assez superficiel, ne m'en voulez pas. Et de toute façon, votre avis ne risque pas de changer grand chose à ma perception de l'humain: il est profondément hideux, mais avec un peu de maquillage, ça s'arrange.
« What is my story ? » Mon histoire est un enchaînement de commencements et de fins, plus ou moins définis par des pleurs, des larmes, et autres effusions de liquides corporels plus ou mois propres (ne cherchez rien de pervers là dedans). Le premier fut ma naissance. Premier hurlement. Une naissance prématurée, une enfant un peu maigre, une mère de 17 ans qui n'avait jamais voulu de ce gosse aux yeux étonnamment bleus. Et pourtant, elle était là, dans ses bras, fragment de chair et de sang entremêlés. Je rassemble les parcelles dispersées de ma mémoire qui à cette époque n'était qu'une brumeuse entité désordonnée et illogique.
1 ans. Premiers pas. Première chute. Le seule souvenir de cet incident n'était que le petit saignement sur mon genoux. Mais si faibles soit-il, c'était un synonyme d'échec. Ma toute petite enfance n'avait qu'un dieu régnant sur un unique univers. Ce dieu, c'était moi. Mon univers n'était qu'un berceau.
2 ans. Premiers mots. "Maman." Un maman accueilli par un sourire de ladite mère. Sourire qui s'estompa pour s'effacer complètement quand j'eu terminé ma phrase. "Maman. Maman, il est ou papa ?" Je ne sais plus comment j'ai compris que papa n'était pas là, que papa était parti, pour toujours, ou à jamais, comme vous préférez. Mais je sais que j'avais un peu pleuré.
7 ans. L'école primaire. Je déteste ça. Les gens me regardent trop, et je suis dans cette foule comme un animal effrayé. Je veux retourner à la maison, dans ma cage de pierre. Les professeurs me disent sociopathe. Moi, je les trouve juste cons.
8 ans. J'ai trouvé un crayon par terre. Avec, j'ai dessiné. Les autres commencent à trouver les oreilles sur ma tête un peu hors contexte. Mes bonhommes sont à moitié animaux. "Tu n'es pas très normale", disent-ils.
10 ans. On décide de m'intégrer dans la société. Je me fais des amis, malgré ma différence. Les gens ont l'air d'être attirés vers moi. Ca me fait rire, j'aime bien être au centre de l'attention. On se sent puissant. Pourtant, si je le suis autant qu'un grain de poussière, j'aurai au moins le pouvoir de vous faire éternuer. Ca me dérange des fois. J'aimerai bien être un peu plus seule. Et puis maman commence à boire. Elle me fat mal quand elle m'attrape le bras. Et un peu peur, aussi.
14 ans. Dessiner. Dessiner, encore et encore. C'est une obsession. Ca doit être parfait, et pas autrement. Je sombre. Je tombe. Je coule. Première crise d'angoisse. Implosion. L'angoisse vous tue, ou vous pousse à vous tuer.
15 ans. Découverte du corps humain, masculin, pour être plus précise. Et si vous voulez plus de détails, allez vous faire foutre. Maman n'a plus d'argent, l'huissier nous vire. Je vois défiler ma vie en même temps que les déménageurs. Mon copain me largue, la distance lui paraît insupportable. Mon coeur se brise. Moi, j'l'aimais vraiment, vous voyez ? Première bouteille.
17 ans. J'arrive enfin à supporter la foule, et dessine mieux que jamais. Il paraît que j'ai du talent. mais au fond, ce ne sont que des coups de crayon bien placés. Première injection.
18 ans. L'internat. Je suis devant le grand portail, et j'ai l'impression que mes os se réduisent en miette sous la pression. Mais ils m'aimeront bien; Depuis que je suis toute petite, tout le monde m'aime. Sinon, je suis accro à la dope, et j'ai une cirrhose. Que demander de mieux ?
Dernière édition par Eve Walker le Mer 16 Oct 2013 - 10:46, édité 5 fois |
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