Calme, elle ne prend pas la mouche pour rien, elle préfère que la personne se rende compte elle même qu'elle a dérapé. Laisser les choses " suivre son cours." De toute façon, vient un temps ou la roue tourne, ou elle écrase les autres.
Posée et douce, mais son cœur reste un casse-tête.  Parce qu'il a du faire toutes les guerres possibles, pour être aussi fort a présent.  Dans sa jeunesse, la jeune Harpie fut découverte étant hémophile, traitée, elle possède une pochette bien remplie de médicaments conçus pour faire coaguler son sang.
Mia, exemple de douceur, mais si sombre a l'intérieur. Dédoublement de la personnalité, schizophrénie, appelez ça comme vous-voudrez, mais Mia revêt un masque de fer lorsque vous lui faites du mal, elle peut pencher entre Hannibal Lecteur et Maya L'Abeille. Mais, à l'image de son pouvoir, Mia est tout de suite piquante lorsqu'on la brise. Elle sait faire des croix sur les gens qui lui on fait du mal, et elle n'hésite pas en faire, des-dîtes croix. La jeune femme est assez endurcie et silencieuse, de sorte à qu'elle se plaint quasiment jamais, de ce fait, on la remarque jamais, sauf si elle avait pas une longue tignasse blanche, elle serait invisible.

“Mia n'est pas dans la "normalité" imposée par la société. Pour la jeune Russe, la coupe au carrée et les jupes plissées, elle s'en contre-balance. Jeune, pâle, tout en blancheur, un peu comme si on l'avait passée à la Javel avant. Des cheveux blancs qui tombent dans son dos, un peu sous les épaules. Une peau d'une pâleur assez fréquente chez mes perso, frôlant l'albinisme. Et des yeux bleus translucide, qui plafonnent un peu comme si elle était droguée. Mia ne passe pas franchement inaperçue, même si elle préférait qu'on ne l'aperçoit pas. C'est vrai que ça lui éviterait les réflexions du genre :" Tes cheveux sont des vrais ?" Ou :" Tu peux respirer avec ce t-shirt ?"
A vrai dire, le jugement des autres, c'est second. Qu'on l'aime ou pas au fond, elle voit pas la différence. Encrée dans sa personne, elle fait ce qu'elle veut de son corps. En parlant de ce dernier, il est très menu, de façon à qu'elle soit le genre de nana qu'on brise en deux temps trois mouvements. Bienheureusement pour elle, le fait qu'elle soit aussi invisible, ou du moins, cette manie de se fondre dans la masse n'attire pas trop l'attention sur elle. Sous forme oiseauale /wut/ c'est une mésange aux plumes blanches sous le ventre, et bleutés au dessus, il manqu plus que les petites paillettes et on peut la foutre dans Barbie.”

Vous me connaissez à force, j'aime niquer la vie de mes perso' !

01 h 47 Police Moscovite.

Le gendarme Russolini, assit à son bureau ou traînait biblos et paperasse croisa les main sur le set de table en plastique jaunît que sa fille lui avait apporté. Il avait soigneusement noté sur son papier les rapports de la jeune femme, et il se contentait de lui marmonner des mots réconfortant. Mais c'était pas son point fort, faut bien le dire, lui qui buvait jusqu'à six pacs de bière blonde vautré comme un porc dans son canapé, célibataire depuis trente-ans, résidant chez sa mère. Lui, qui haïssait son boulot. Il rassura la jeune femme et lui assura qu'on allait retrouver son agresseur. Puis la psychologue entre dans le bureau, prit la jeune femme et claqua la porte. Russolini alluma son ordinateur et commanda un billet pour les Seychelles. Décidément, il détestait son boulot. Il eût un rire stupide et plaigna la jeune femme. Les viols étaient tellement courant en Russie /CLICHEY/ qu'on aurait pût mettre en garde n'importe qui pour la rassurer.

Ce que ce gros benêt ne savait pas, c'est que dans le ventre de l'adolescente, un gosse commençait à vivre, et ce gosse, s'était Mia.

10 ans plus tard. St Petersbourg.

Assise devant la fenêtre, un cahier à moitié fait, le stylo ouvert, et le visage entre ses paumes, Mia Gelbrovitch fixe les flocons voltiger face à elle, s'étalant en un manteau blanc réunifié par la glace qui couvre les rues. Le chauffage crée de minuscules nuages de vapeur qui se collent aux vitres, chauffant le nez de la jeune fille. Une main se pose sur son épaule, et Mia relève le visage vers sa mère. Sa mère c'est quelque chose. C'est une femme forte et douce, qui sent le sel et le beurre, sa mère, c'est sa seule famille.
Mais si elle savait que c'était un accident, qu'elle était le fruit d'un crime. Des rires s'échappent de la rue verglacé.

5 ans et demi plus tard. Brighton, UK.

Devant la gare anglaise, Kara Gelbrovitch et Mia Gelbrovitch se tiennent avec des valises à la main. aux côtés de la jeune Animalik, un homme s'y tient aussi, passant ses mains asur les épaules de sa mère, la voilà, sa famille, sa vraie famille, juste à elle, pas une famille pourrie et décomposée, non, non, une vraie famille, avec un père une mère et même un chien. Un dernier au revoir et elle s'en va.

La mésange à prit son envol.