Prénom : Jonas Abraham (ou Felix)
Nom : Levingston
Race : Ryuu
Race précise : Dragoon
Sexe : ♂
Age : 20 ans
Pouvoir : Invisibilité
Orientation : Bisexuel mais je préfère les chatons
Histoire : Alors comme ça, chers passants, mon histoire vous intéresse? Quelle drôle d'idée de vouloir s'intéresser à ma vie; je ne sais pas quel intérêt vous pouvez trouver à une histoire sans fond, sans forme, sans couleur.

Il est vrai qu'en lisant ce début d'histoire, on croirait entendre un vieux fou perché dans un bar sur le quai d'un port marin et prêt à conter sa vie pour cacher son désespoir. Sans même se soucier de qui il avait à faire, il prend du temps pour raconter ce qu'il aimerait rogner de sa vie maintenant qu'il en a une vision plus large, plus mûre, en bref: différente. Mais, sans plus attendre, je vais vous laisser avec Jonas, ce petit bout d'homme pas encore fini mais qui a déjà vécu, beaucoup... Du moins pour lui.

Bonjour, bonsoir, bonne nuit? Peu importe l'heure à laquelle vous lirez cette histoire. Je prends du temps pour vous, je vous remercie déjà de perdre votre temps pour moi -il faut bien remercier dans ce cas, non?. Mon prénom est Jonas et oui, je sais, vous avez déjà dû le lire auparavant. En fait pour faire court, je suis né une nuit d'hiver. C'est ce que ma maman me disait avec de l'eau qui coule des yeux -ça s'appelle comment déjà? larmes?- avant de me serrer contre elle. Ma maman était cool, du moins, je crois. Revenons à nos moutons, elle n'était pas très souriante lorsqu'elle parlait de moi, peut-être qu'elle aurait préféré un autre gosse? Fin, cela dit, je suis né dans une famille pas trop trop aisé et suis le second d'une lignée de 13 enfants. Je suis, donc, le cadet, si je ne suis pas fou. On m'a toujours dit que j'étais né avec la maladie d'Asperger. Apparemment, si j'ai bien compris, je ne ressens pas les émotions des autres et ne sait pas exprimer les miennes. C'est-à-dire que si j'apprécie quelqu'un je le montrerai pas car je n'y arriverai pas. Cela dit, il y a quand même un point que j'apprécie dans cette maladie plus ou moins hors du commun. En effet, Asperger est une maladie sélective tant pour le malade que pour le sujet qui parle au malade car en fonction de qui j'ai en face de moi, j'aurais plus ou moins de facilité à lui dire ce que je ressens ou à comprendre ses émotions.
En bref, je n'ai pas du tout le même comportement en fonction de la personne qui m'adresse la parole. J'ai passé une enfance que l'on pourrait qualifier de dure si je n'abuse pas. On m'a toujours dit que mon surnom était lié au fait que mes parents me confondaient sûrement avec mon frère ainé, comme pour m'oublier, et ainsi, m'appelait par son prénom. Il est vrai que dit comme ça, cela paraît horrible et pourtant, ça ne l'est pas tant que ça. Ils ont une famille énorme, travaillent nuits et jours et il faudrait qu'ils retiennent les prénoms de leurs enfants qui se ressemblent tous entre eux? Non, je leur pardonne cette prétendue faute qu'ils ont eu à mon égard. Mon frère ainé s'appelle Félix -oui comme le chat à la télé-, mais il n'y a aucune référence avec le félin noir de la publicité pour croquettes, nous n'avions pas la télé. Le seul moyen de communication que nous avions était le téléphone fixe. Etant un malade de naissance, mes parents me placèrent dans un hôpital pour, soit disant, "les gens comme moi".
C'était extrêmement bizarre, il avait des sourires à mon égard, et puis, il y avait des jolies filles aussi. Beaucoup de jolies filles, mais j'avais pas le droit de les voir. C'est dans cet hôpital que je me suis découvert une passion pour le jeu, qu'il soit de cartes ou de caresses. J'aime bien le poker, je crois que c'est mon jeu préféré (tant qu'il n'est pas joué avec de l'argent). C'tait cool là-bas, franchement c'était vachement bien. Mais les bonnes choses ont toujours une fin et, maintenant diagnostiqué "normal", ils me relâchèrent dehors. J'avoue, j'ai fait, par la suite, plusieurs cauchemars et rêves sur cet endroit qui restait dans ma mémoire pourtant inconnu. Sans le vouloir, j'y étais vraiment. Il me suffisait de penser à ma chambre, aux couloirs, aux jardins et d'y ajouter l'envie d'y être pour y aller.
Il est vrai que c'est plus dur pour moi d'émettre une envie envers une personne qu'envers un lieu. Ainsi, il m'était plus simple de simplement penser à l'endroit auquel je voulais aller plutôt qu'au personnel habituellement présent. De ce fait, j'ai fait plusieurs aller-retour la nuit depuis ma chambre. J'ai fait des recherches à la bibliothèque sur ce que cela pouvait être et, à 16 ans je suis rentré en école secondaire. N'ayant pas vraiment été scolarisé il m'a été très difficile de remonter la pente. Mes parents savaient cela et c'est pour ça qu'ils ont fait venir une demoiselle à la maison pour me donner des cours.
C'est au lycée que je me suis fait mes premiers amis, et que j'ai eu mes premières copines. Mais, ne sachant pas ce qu'était l'amour et n'étant pas capable d'exprimer mes sentiments quand il y en avait, ce fut très dur pour moi de les garder longtemps... En bref, j'ai eu mon diplôme de justesse avec le rattrapage. Peu importe, de toute façon il fallait que je l'ai pour pouvoir me lancer dans le monde du travail. Entre temps, trois membres de ma famille étaient décédés. Mes deux petites soeurs et mon petit frère. Ah oui, j'ai oublié de vous donner l'ordre des naissances. Allons-y: 1.Félix 2.Moi, Jonas, 3.Kamélia 4.Sophie 5.Maxime 6&7.Joshua et Jonathan 8.Déborah 9.Emilie 10&11&12.Emma, Lisa, Laura 13.Mélissa. Nous pouvons maintenant placer des prénoms sur ces morts. Mon grand-frère travaillait déjà à cette époque, il venait d'avoir 20 ans tandis que j'allais sur mes 19 qui venaient en décembre. Oui j'ai redoublé... Ohlala. Ainsi, ce sont Déborah et Kamélia qui ont eu respectivement des tumeurs puis des cancers et Jonathan qui sont décédées la même année à quelques mois près. L'hygiène n'était pas au beau fixe, je l'avoue. Mais vous savez, comme je vous l'ai dit, nous n'étions pas du tout voire même très loin d'être dans la classe normale au niveau financier. De plus que je faisais un peu peur à mes parents car en plus d'être malade mentalement, ils pensaient que je l'étais aussi physiquement car j'ai des écailles le long du dos. Elles ne se voient que légèrement et ne sont pas colorées tant que je ne me transforme pas, mais cela fait une délimitation autour de leur forme qui faisait extrêmement peur à ma famille. Pour les rassurer j'ai fait des recherches sur ce que c'était.
Ok, c'est officiel, je suis hors du commun. J'ai oublié de vous dire que j'avais et j'ai encore beaucoup de succès près des femmes. Mais je ne les comprends pas... J'ai du mal à comprendre en quoi ça leur fait plaisir de se faire sauter par un gars qui ne ressent rien pour elle... En fait je m'en fous. Ca fait du bien. Mais après je les blesse, pauvres bichonnes... Anyway. Suite à ça, ma famille a eu encore plus de mal à se sortir de la mouise et je me suis, donc, installé dans une petite ville et me suis proclamé barman dans le bar du coin. J'aime discuter avec les clients, nouer des liens avec des gens même si je ne comprends pas leurs sentiments à mon égard. Peu importe, ainsi, au début ce fut dur, un ami qui habitait près de là me logeait mais au fil du temps j'ai fini par me prendre un appart et me faire tatouer l'épaule et le haut du dos. Ce que ça représente? Rien de très spécial. Dans le dos, il y a marqué en grec les initiales de mes deux soeurs et de mon défunt frère ainsi que leurs dates de naissance en chiffres romains et sur l'épaule, des symboles tribales sans grande importance. Mon appart est en permanence en bordel, mais je suis comme ça... Bordélique, joueur et à l'ouest. Peu importe, le temps passe et je me rends compte que les gens de mon bar me ressemblent de plus en plus... Ils ont tous un truc. Physiquement du moins... Serait-ce le début d'un avenir chaleureux? Je n'espère pas. Je préfère de loin l'aventure.

HELLOOW LA POPULATIOOOOON! Bon, je crois qu'il faut que je me présente, n'est-ce pas? Pourquoi tout est si compliqué...? On peut pas faire simple du style, nous apprenons à nous connaître et on voit après? Très bien j'ai compris, je ferme ma bouche et j'essaye de vous dire comment je suis. Déjà, avant toute chose, sachez que je suis ce que les femmes appellent un "gros connard". Ne me demandez pas pourquoi, c'est elles qui s'attachent à moi et jamais le contraire. Cela doit être en partie lié à ma maladie mais qu'importe. Je suis un grand joueur, toujours prêt à faire des conneries, à rigoler et à se moquer du monde qui m'entour bien que j'ai appris rapidement à prendre du recul et de la maturité. J'aurais tout le temps d'être grand plus tard, du moins dans ma tête. J'aime la liberté, le danger, tout ce qui tourne autour de ces conneries que nos parents nous déconseillent mais qui pourtant nous attirent comme des lapins à la recherche d'un carotte. Ayant eu une enfance plutôt difficile, je vis avec rien et n'est pas du tout dépensier... Du moins sauf pour les jeux, bien évidement. Je joue à tout, à rien. Je joue avec les mots, les cœurs. J'ai tendance à mentir car je n'arrive jamais à comprendre ce que les gens qui m'entourent attendent que je leur dise du coup bah je dis des conneries, des mensonges et puis bah forcément ça plait pas. Je sais pas ce que c'est que l'amour, la joie, la tristesse, la colère. Disons que c'est plutôt les gens qui me disent quand je suis énervé ou quoi plutôt que moi qui le diagnostique selon mes réactions. J'aime analyser les choses et je me pose peu de questions quant à moi-même. Plutôt confiant tant qu'il s'agit pas de la femme idéal, j'ai tendance à me laisser aller plutôt facilement. J'ai une jeunesse à vivre et je ne vois pas pourquoi je m'en priverai! Sinon, je suis cool comme gars hein. Un peu borné quand j'crois avoir raison mais je suis cool et compliqué. Bien que je veuille être libre, mon fonctionnement n'est pas écrit dans un bouquin qu'il suffit de lire pour pouvoir me réparer. Mes réactions sont difficiles à comprendre tant pour moi que pour les autres, je suis quelqu'un de différent et personnellement j'en suis fier. Sinon j'adore la glace à la banane et à la pastèque, mais ça, tout le monde s'en fout non?