La vue sur la ville depuis l'Internat Animalik était imprenable. Plus précisément, la vue qu'avait les appartements de la directrice du lycée.
De grands appartements, meublés sans prétention, mais qui avaient la particularité de posséder une baie vitrée, donnant sur la cité. La nuit était tombée tôt, et désormais la ville scintillait de toutes ses lumières, sous une lune orangée voilée par les nuages d'hiver. Une nuit calme et paisible, comme les autres. Mais sans doute la dernière nuit sereine pour un bon moment.
Dans les appartements de Esther Amyko, des ombres se mouvaient. Silencieuses, professionnelles. Trois hommes. Ils savaient ce qu'ils faisaient. Le travail qui leur avait été confié avait été accompli, malheureusement pas aussi bien qu'ils l'auraient espéré. Essoufflés, ils se lançaient des regards hagards, leurs visages à peine discernables dans l'obscurité. Dans un même mouvement, ils baissèrent la tête sur les deux corps à terre, immobiles. Une répugnante odeur de brûlé régnait dans la pièce.
Le plus grand des trois hommes finit par bouger. Il rangea à sa ceinture le revolver qu'il tenait à la main et s'approcha des corps. Il se pencha d'abord sur le premier ; celui d'un homme, avec qui il était venu. Ils étaient quatre à s'être infiltrés dans l'Internat, sachant très bien ce qui les attendait si on découvrait que de banals êtres humains avaient pénétré l'enceinte de l'école à la faveur de la nuit. Désormais ils n'étaient plus que trois. Il plissa le nez, dégoutté. Le visage de son regretté compagnon était méconnaissable, et c'était de lui que s'échappait cette immonde odeur de brûlé. De chair brûlée. Il se redressa et se tourna vers le second corps, plus loin dans la pièce. C'était une jeune femme. Autour d'elle, les murs et la moquette étaient calcinés, noircis par les flammes qui les avaient rongés avant de s'éteindre brutalement en même temps que leur créatrice. Le grand homme, enveloppé dans un manteau noir, s'approcha de ce qu'il restait de la directrice de l'Internat. Elle s'était débattue comme une diablesse, refusant de se laisser tuer si facilement, et dans une dernière tentative de se protéger, avait abattu un de ses assaillants. Mais personne ne survit à plusieurs coups de feu bien placés.
Les appartements étaient isolés du reste de l'internat. Par miracle, personne, ni élèves ni professeurs, n'avaient remarqué les horreurs qui se passaient ici. Les armes que les tueurs avaient utilisés étaient silencieuses. Tout s'était déroulé dans le plus grand secret, sans déranger le sommeil paisible des enfants.
L'assassin soupira. Ça avait été dur, mais ils avaient accompli leur tâche. Il sortit son téléphone portable, pianota un message et l'envoya.
Quelques minutes plus tard, d'autres personnes entrèrent sans un bruit. Tous étaient vêtus de sombre, comme les trois premiers, mis à part un homme, serré dans un costard sur mesure, parfaitement ajusté à sa grande taille. Les traits fins, les joues creusées, les cheveux gominés, il avait tout d'un patron d'entreprise, surtout si l'on ajoutait à son visage émacié le regard de requin qui balayait la pièce.

« Pouah, qu'est-ce que c'est que cette odeur ? Nettoyez moi tout ce foutoir ! »

Sans un regard pour les morts ou pour les tueurs, il s'avança jusqu'à la baie vitrée. Ses yeux inexpressifs parcoururent les lumières des immeubles, les rues éclairées à l'occasion des fêtes de fin d'année. Cette ville plierait. Toutes les pièces du puzzle se mettaient en place. La disparition de leur protectrice n'était que la première étape du plan ; bientôt les Animaliks de cette ville comprendraient qu'ils n'étaient plus à leur place. Ces monstres devraient répondre de leurs crimes. Nombreux étaient les gens à les considérer comme des dangers, des armes vivantes, souvent sans se tromper.
Quelque chose de gros se préparait, et ces mutants n'auraient alors plus que deux choix : obéir ou tomber.

Bonjour, bonsoir, chers membres actifs ou inconnus qui se promènent !

Comme vous l'aurez sûrement compris, il s'agit là du lancement d'un event sur le forum, qui se déroulera sur la durée. Le meurtre d'Esther (SURPRISE !) en est l'élément déclencheur, mais ensuite, sur plusieurs jours/semaines, une nouvelle ambiance va s'installer sur l'Internat et sur la ville, plus sombre, et surtout plus dangereuse. Bien entendu, de nouveaux éléments arriveront plus tard, points de départ de nouvelles actions. Voila comment ça se passe en RP :

Vos personnages mènent leurs vies habituelles, tranquillement, engueulades de couple, sexe entre amis, actions kawaii, tout ça. Du jour au lendemain, les choses changent. On vous annonce le départ de la directrice, Esther Amyko – personne n'est alors au courant de sa mort. On vous dit qu'elle a changé de voie, d'établissement, peu importe ; elle n'est plus là. L'adorable gentleman que vous avez pu rencontrer dans le texte ci-dessus est le nouveau chef d'établissement. Aux premiers abords, c'est un homme froid, qui mène la direction de l'Internat d'une main de fer dans un gant de velours. Et c'est un Animalik. Du moins... il en a tout l'air. Son pouvoir est cependant inconnu. A partir du moment où il s'installe, les choses changent ; pas seulement à l'Internat, mais aussi dans toute la ville. Des groupuscules d'humains font leur apparition, différents des citoyens pacifiques habituels : ces individus sont violents, ils s'en prennent aux Animaliks. Beaucoup rodent près de l'Internat, comme s'ils surveillaient les élèves, mais on en croise aussi à tous les coins de rue. Ils vous suivent du regard, vous insultent, n'hésitent pas à user de la force si votre comportement leur déplaît. Parmi les citoyens humains, personne ne bronche. Après tout, qui irait défendre quelqu'un d'aussi dangereux et effrayant d'un Kuma ou un Tiger ?
Ces humains, qui vous suivent d'un regard agressif, n'ont pas l'air d'être là par hasard. Ils sont plusieurs groupes, partout en ville, et même aux alentours de la ville, à être arrivés presque en même temps. Comme s'ils étaient... dirigés. Quelqu'un tirerait-il les ficelles dans l'ombre ? Mais dans quel but...

Voila la nouvelle ambiance. Rassurant, hein ? A vous de vous amuser avec ! Les humains dangereux que croiseront vos personnages seront joués en PNJ lors des RP, mais, évidemment, vous pouvez en jouer vous-même... après tout, il y a un groupe Human. Mais cela implique de connaître un minimum le pourquoi du comment ces personnages existent, donc il est conseillé de vous renseigner auprès des organisatrices de l'event. Ensuite, c'est à vous et à vos personnages de faire vivre cet event... et de découvrir ce qui se trame.  Et pour ce qui est de tuer... n'oubliez pas que les Animaliks sont déjà mal vus en ville, et partout dans le monde. Le moindre meurtre perpétué par l'un d'eux causerait de gros problèmes... Déclenchant de nouvelles choses. Soyez prudents avec vos pouvoirs (ou trouvez une très bonne cachette pour les corps) !
(Naturellement, on veillera à éviter le godmode des personnages. Les « méchants » ne sont pas des amateurs, si ils sont violents, c'est qu'ils savent se battre. En abattre quatre sur un coup de tête est loin d'être chose aisée.)
Enfin, participer à l'event n'est pas OBLIGATOIRE. Votre personnage peut tout à fait se foutre éperdument du danger, mais serait-il tout à fait tranquille en sachant qu'il peut se faire agresser à chaque coin de rue ?

Sur ce... amusez vous bien, pensez à faire de beaux et longs RP's, et soyez gentils avec vos nouveaux camarades ! ♥

Event imaginé par le STAFF et les membres, textes par Konrad, fiche par Ryan, gifs trouvés par Gilbert. L'event en lui-même existe grâce à tous les membres, vous n'avez donc pas besoin de faire partie du STAFF pour proposer d'ajouter de nouveaux détails.

Cinquante-sept jours. Presque deux mois.
Cela avait commencé discrètement. Les premiers jours, on avait seulement remarqué que certains humains se faisaient plus agressifs, mais ils se contentaient de suivre d'un regard méfiant les Animaliks qu'ils croisaient, les insultaient parfois. Rien de bien grave. Les élèves de l'Internat étaient, pour la plupart, habitués à ce traitement : certains venaient de l'autre bout du monde, et tous avaient pu juger de la peur et de la haine inexpliquées des hommes vis-à-vis des hybrides. On ne s'était pas alarmé.
Cependant, les jours passants, les choses s'étaient aggravées. Les simples injures étaient devenues des menaces, puis des coups de poings. Il n'avait pas fallut plus d'une semaine pour qu'on se rende compte que les choses étaient en train de changer. On recensa quelques cas de violence notable, comme des Animaliks, souvent élèves de l'Internat qui faisait la renommée de la ville qui se retrouvaient la cible d'une attaque. Ils étaient roués de coups, parfois bien trop gravement.
Jusqu'à ce qu'il y ait un mort. Puis plusieurs.
Ensuite vint le tour des bourreaux ; certains hybrides réclamaient vengeance, et ne se privèrent pas de défouler leur colère sur les hommes qui leur avaient causé du tort.

Cinquante-sept jours depuis la disparition de la directrice, et depuis que cet homme avait prit la relève. On le voyait rarement, on ne savait rien de lui. De toute façon, les élèves étaient tous bien trop occupés à se soucier de leur sécurité. Les cours étaient difficilement tenus. La plupart restaient cloîtrés dans leurs dortoirs, de peur qu'en sortant, on devine les oreilles de félin cachées sous leurs bonnets, les écailles de reptile masquées par une écharpe. Même chose du côté des adultes qui s'étaient installés en ville. Depuis l'ouverture de l'Internat, des années plus tôt, cette ville était devenu une sorte d'eldorado pour les hybrides du monde entier : un endroit où ils pourraient vivre en paix, malgré le regard circonspect des habitants. Aujourd'hui, ce qu'ils avaient prit pour un havre de paix devenait leur cauchemar.

Mais, récemment, une rumeur circule entre les élèves. Les nouvelles vont vite, dans un Internat, mais celle-ci était arrivée jusqu'aux autres Animaliks de la ville. Le bruit s'était répandu comme une traînée de poudre, sans jamais parvenir aux oreilles des simples humains : un rassemblement était prévu. Bientôt. Un soir, à la faveur de la nuit, l'Internat accueillerait les rescapés, les survivants, ceux qui avaient envie de faire basculer la situation. Il était grandement temps de rétablir la situation à leur avantage.

Vous retrouverez le RP lié à cette suite ICI.

Oubliez les jolies fiches et les codes peu pratiques à utiliser, ici, c'est le contenu le plus important. TOUT LE MONDE peut poster ! (excepté les humains, bien entendu, mais puisqu'ils ne constituent clairement pas une majorité sur le forum...) Si vous avez plusieurs comptes, vous n'êtes pas obligé de ne faire participer qu'un seul de vos personnages. Bien entendu, il faut que cela reste à peu près ordonné, ne postez donc pas trois réponses à la suite de vos propres personnages, laissez les autres participer. Ne faites pas participer plus de 5 persos. Cette limite atteinte, veillez à espacer chacun de vos posts suffisamment pour que les autres puissent répondre ! Cela dit, vous pourrez tout de même mentionner que votre personnage a participé à cette soirée. Seulement n'essayez pas de le montrer par de multiples et insistantes réponses si vous ne trouvez pas plus à dire que vous ne l'avez déjà fait avec vos autres comptes. (:
Évidemment, les PNJ's seront de mise, mais encore une fois n'en utilisez pas trop. Il n'y aura donc pas d'ordre précis pour poster, cela dit veillez si possible à ne pas écrire une réponse en même temps qu'un autre membre ; si tout le monde peut participer à ce RP, il n'en demeure pas moins qu'il vous faut reprendre certaines réponses et faire interagir les personnages entre eux, sans pour autant que tout le monde se parle bien entendu.
/!\ Compte tenu de l'importance de cet event (si je puis me permettre...), vous pouvez sans problème mettre en pause vos autres RP's si nécessaire afin de privilégier celui-ci. Vous n'êtes pas obligé de participer si vous estimez que votre personnage n'a rien à faire ici, bien entendu, mais... sachant que les membres ne font pas foule sur le forum, je doute qu'il y aie trop de débordements.

Ça me semble être à peu près tout... vous pouvez désormais poster à la suite du RP ! C: