Parce que mon feat c'est Daisy Ridley.

Mais encore.


Hrm soyons sérieuse.


Je suis une femme motivée, et affirmée...Parce que je dois l'être. Peut être que si j'avais eu une notre carrière, un autre rêve je n'aurais pas eu cette volonté de fer, enfin je suis pas Tatcher non plus. J'ai mes côtés faible, quand je n'arrive pas a changer quelque chose même si je m'y mets toute mon énergie j'ai tendance a déprimer. La danse est quelque chose de très important pour mon équilibre personnel -oui j'utilise ce genre de mot parfois- elle m'aide a me sentir bien, forte, belle et élégante et j'ai besoin de ça. Sans elle je me sens inutile, comme inachevée. Maintenant que je ne peux plus en faire comme je le voudrais je me cherche une autre raison de vivre.

Je la trouve un peu dans la présence d'Aaron. J'aime mieux m'occuper des problèmes des autres que des miens, c'est pas un raisonnement réellement gentil et serviable. C'est aussi parce que j'aime me sentir importante, un peu indispensable dans un sens. Au moins irremplaçable. C'est égoïste alors, mais je fais du mal a personne alors j'imagine que si un dieu existe il m'en voudra pas. J'ai parfois du mal a m'amuser, comme depuis toute petite je dois être sérieuse et discipliné il me faut faire un effort pour être plus détendue et moins "inaccessible'. On dit souvent de moi -quand on ne me connait pas- que je suis impressionnante et forte puis quand on me connait on me dit finalement que je suis normale. Je sais pas exactement si je dois le prendre bien ou pas...




-oui j'ai eu la flemme de faire cette partie désoléééeeee-

Je lève lentement un bras vers le ciel, mes muscles fins se tendent brusquement et j'attends la note de musique, celle qui me commandera de me redresser, en douceur. Mon corps se trouve actuellement dans une position des plus inconfortables, en parfait grand écart mes longues jambes s'étendent de chaque coté de la scène sans que je ne ressente aucune douleur. L’entraînement, le travail, l'effort, le sacrifice et le résultat rythme ma vie. Mon corps n'est que muscles savamment préparés a une seule chose. La danse. La souplesse fait partie intégrante de mon univers et même si ça fait mal mon visage ne montre qu'un mince sourire. La douleur dans l'élégance, dans la beauté, dans la parfaite harmonie. Je ne peux pas troubler la musique et les mouvements avec mes propres émotions. Mes cheveux se tiennent sagement en chignon plaqué sur mon crâne, habituellement ils reposent nonchalamment sur mes épaules quand je suis dans ma vie dites 'privé'. Mes yeux gris vert se posent sur l'épaisse masse noire presque menaçante qui ne me stresse plus, cette masse noire me permet de vivre. Le publique. La note que j'attendais arrive et le haut de mon corps se penche doucement avant de se relever sans -on pourrait le penser- aucun effort. Le maquillage qui ombrage mes paupières me créer un visage presque irréel, je n'ai pas vraiment l'habitude d'être beaucoup maquillée, c'est quelque chose que je réserve pour les spectacles. En face la masse noire commence a applaudir pour saluer mon arrivée dans la scène, les crépitements des mains qui se rencontrent me font battre mon cœur plus vite, me gonfle de courage et je m'élance...

Puis une douleur, j'inspire en me redressant dans mon lit. Je tousse doucement en me reprenant. En face dans la pénombre je croise mon reflet dans l'énorme miroir qui se trouve en face de mon lit, ici c'est autant ma chambre que ma salle d'exercice, la barre en bois lisse et clair coupe mon reflet en deux. Des cernes couvrent ma peau clair et mes cheveux s'étalent un peu sale sur mon visage, rapidement des larmes silencieuse s'étale sur mon visage couvert de taches de rousseur. Je tire brusquement le draps de mon lit pour voir ma jambe, une grande estafilade pars de mon genou et remonte sur ma cuisse.

Je ne suis que l'ombre de ce que j'étais. L'ombre de moi, l'ombre irrégulière d'une danseuse qui s'avance au milieu des décors. L'ombre qui rétrécit a cause de la lumière des projecteurs.

-ok c'pas trop descriptif mais mon vava est parfait pour le perso donc voilaa c : -

Une dizaines de jeunes filles répètent les mêmes mouvements en rythme et sous l'oeil sévère de la vieille ex-danseuse. Chaque erreur passe sous son regard et sa voix aigu ne manque pas de le faire remarquer. Chaque reproche éloigne un peu plus les jeune filles de leur rêves. Parmis elle peu deviendront réellement célèbre mais chacune pense qu'elles le seront. Mondialement reconnue même.

Suzan fait partie du lot, elle n'est pas loin de sa famille comme beaucoup de danseuse ici. Ses parents et sa soeur sont présent pour elle, c'est peut être pour ça qu'elle a su réussir. Chaque épreuve, chaque examen elle a su passer par dessus. Aller toujours plus loin. Puis finalement quand elle a pu monter sur scène et faire ce qui la faisait rêver depuis toute petite... Les heures d'entrainements d’où elle ressortait avec les pieds en sang tout le corps emplit de la douleur de la fatigue. Les heures ou elle angoissait sur ces performances. Tout ça...C'était plus rien.

La lumière de la scène l'éclairait et c'était a chaque fois une renaissance. Sa vie s'éteignait, une autre commençait tout doucement jusqu'à l'instant ou la lumière mourrait. La flamme s'éteignait sous les applaudissements d'une foule jusqu'ici silencieuse et Suzan reprenait son nom. Elle retrouvait sa vie, son existence.

Très vite est arrivée la gloire. Elle était belle, émouvante et talentueuse. On se bousculait pour l'avoir dans son spectacle. Très vite l'Amérique voulu avoir la célèbre française dans ses salles. La bas elle trouva un metteur en scène qui fit son bonheur plusieurs années. La vie était parfaite.

Gloire amour et beauté.

Mais dans ce genre de série il arrive toujours un petit bémol. Tout petit.

Ce fut un très grand bémol dans le cas de Suzan. C'est quand elle rentrait d'une soirée, elle conduisait peut être un peu plus vite que la limite mais quand on a envie de retrouver son mari...elle n'avait même pas bu non. Elle écoutait la radio quand il y eu un flash a propos de Paris. Puis elle perdit la station, elle chercha nerveusement une autre radio, sa famille habite a Paris, ils sortaient ce soir...Elle n'eu le temps d'entendre qu'une phrase 'plusieurs attentats se sont dérou-'.

Le chauffeur en face d'elle avait bu, lui.

A son réveil elle apprit que sa jambe ne récupérerait jamais toute sa mobilité.

Mais aussi qu'elle avait perdu sa soeur.

Elle aurait pu s'effondrer, prendre une dose de trop de ses anti-douleurs pour qu'ils soient réellement efficace mais non, il y avait encore quelqu'un qui l'attendait en France. Son neveu, un jeune animalik. Elle devait s'occuper de lui, c'est la dernière volonté de sa soeur.