Ma jambe était en un piteux état,et l'éraflure que je m'étais faite à une branche saignait abondamment.
Je me redressa ravalant un cri.Je grimaça et m'appuya contre un tronc,livide.Je perdait beaucoup de sang,et mes vêtements étaient eux aussi,bien amochés.Je me redressa,et ferma les yeux sous peine de tomber dans les pommes.Je fis un effort surhumain pour avançer et siffla pour qu'Ithuriel vienne.Avant qu'il arrive Hélix lança :

-Il faut avertir la direction.


J'acquiesa encore faible et quand Ithuriel arriva je m'appuya contre son épaule et lança à mes compagnes :


• Je vais à l'infirmerie,Hélix,tu as raison on doit avertir la direction,c'est anormal.

Je monta sur le dos d'Ithuriel,trop faible pour marcher.Je tenais encore ma jambe ensanglantée quand il s'éleva.Il y avait quelque chose d'étrange dans le comportement du dragon avec lequel je m'étais battus.D'habitude les dragons sont violent juste quand on viole leur territoire ou un truc du genre,mais il n'attaque pas souvent pour le plaisir,et il se battent encore moins entre eux.
Le plus étrange était l'odeur u sang du dragon qui m'avais attaquée,il ne sentais pas le sang,mais la peur.Oui,je sais la peur n'a pas d'odeur mais là,oui.
Et son sang était noir,et non pas pourpre...
Que ce passe t'il?

Hélix fixait Tsukasa. La Merione seule pouvait s'apercevoir que ses yeux semblaient absents, preuve d'une grande reflexion interieure personnelle. Elle aquiesca imperceptiblement en réponse aux paroles d'Eudoxie. Sa blessure semblait prête a s'infecter. Elle était d'ailleurs si faible qu'elle du monter sur le dos de son familier. La Harpie songea quand même qu'elle en faisait un peu trop. Ne serait-ce que par fierté, elle pourrais marcher. Pour des raisons diplomatiques, elle préféra ne pas partager ses pensées, qui de toutes façons, étaient purement personelles. Elle était sure que le pouvoir de la dragoon n'était pas la lecture des pensées, elle n'avait donc pas a s'en faire pour ça. Ses pensées se porterent de nouveaux sur son environnement extérieur. Une odeur infecte, de pourriture, l'envahissa. Son échine se herissa, et bien qu'elle combatit, la terreur la submergea. Un spectable impossible, impensable, improbable. Composé de deux choses. La premiere, c'est que le dragon avait... avait pourri ? Sa peau paraissait disloquée, comme si elle avait été trempée dans de l'acide. Et elle était par terre, recouverte d'une nuée de mouches. Le dragon poussa un rugissement, suivi par Tsukasa qui criait d'horreur. La bête n'était plus qu'un immense squelette sanguinolant. Des bouts de chairs étaient encore accrochés, et pendouillaient partout. Elle perdit enfin son sang froid, et hurla quelque chose a Eudoxie.

-Vite ! Va prevenir quelqu'un !

La situation était d'autant plus urgente, qu'un squelette n'est pas censé mourir. Ni vivre d'ailleurs. Elles étaient impuissantes va a cette chose. Ce qui n'était pas réciproque.