I. LE PERSONNAGE.

 • NOM : Friedrich
 • PRÉNOM : Anton Dorian
 • GENRE : Homme viril et sensuel
 • ÂGE : 27 ans
 • RACE : Kuma
 • CLASSE & MÉTIER : Fraudeur, Pègre
 • POUVOIR : Capacité de provoquer des explosions
 • STATUT MARITAL : Célibataire
 • SITUATION FINANCIÈRE : Aisée
 • ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel
 • AVATAR :  Max Riemelt ♥

II. LES DESCRIPTIONS.

Effrayant? Peut-être. Si vous faites bonne impression, il sera d'un charisme affreusement surprenant, sinon, bien, vous allez vite le savoir, que vous n'êtes pas dans ses goûts. Très rapidement. On pourrait le considérer comme un anti-héro, ce Friedrich, à voir le monde d'un oeil aussi pessimiste et attristant. Mais ce qui rends les gens aussi agressifs, aussi casse-cou, c'est bien la haine envers ce monde qui les entoure. Anton ne déteste pas le monde, la vie, les gens, au contraire. Ils invoquent une certaine curiosité en lui qui mène à cette haine causée par le manque de savoir.

Le Kuma aime bien prévoir ses coups, et la vie serait tellement plus simple si les étrangers venaient avec un guide d'utilisation. Mais on ne peut pas tout avoir dans la vie. Tout a un prix. Que ce soit matérie ou émotionnel, le prix, il est toujours présent. Nous sommes menés par l'argent. Nos choix de vie? Guidé par les billets verts. Anton est habitué à cette méthode d'un capitalisme irritant. Il a même créé sa place dans le système, pas honnêtement, mais une place quand même. C'est ce qui compte.

Il peut être l'homme le plus gentil au monde comme il peut être affreusement malsain. Cependant, il est incapable de mentir. Son visage, ses yeux parlent pour lui. On pourrait dire qu'il est malhonnête dans son mode de vie, mais que sa manière d'agir et d’interagir est tout le contraire. Triste dilemme, n'est-il pas? On fait bien avec. Anton en assume grandement et fièrement les conséquences, il tiens à garder son statut d'homme honnête et aux principes inébranlables. D'autre part, Anton porte un grand respect à ses "employés". Si un client irait jusqu'à blesser un de ses protégés, Anton pourrait très facilement les retrouver et rendre à celui-ci la pareille. Justice sera alors rendue, et Anton pourra dormir tranquille.

Si il y a quelque chose qu'Anton soutiens, c'est bien l'égalité. L'égalité employé-boss, l'égalité tout court. L'égalité dans le système. Tout le monde est pareil, il n'y a donc pas à élever certains élus sur un piédestal. Tout le monde devrait avoir son heure de gloire.

Notre cher proxénète a sa petite réputation dans la pègre, comme étant quelqu'un de juste mais à la fois trop honnête. Certains en ont peur alors que d'autres le prenne pour une simple blague. Les deux ont raisons, comme les deux ont torts. Il est complexe et son système est complexe avec. C'est du nouveau, du jamais vu dans ce monde si malhonnête qu'est la pègre. Mais qu'on ose dire du mal de sa manière de marcher sous son nez.

Certes, Anton est quelqu'un de pacifique dans sa vie de tout les jours, mais il suffit d'éveiller son âme d'enfants de la rue pour découvrir une toute nouvelle facette de sa personnalité...

Oui, il est blond aux yeux bleus. Oui, il est allemand. Et juif. Mélange de deux cultures opposés par les discriminations, la haine et le rejet, Anton n'a jamais trouvé sa place dans un groupe bien précis. Trop "aryen" pour être juif, trop juif pour être allemand. Triste, n'est-il pas? C'est la vie, malheureusement.

Friedrich est très...bestial. Dans sa manière de regarder les gens, avec autant d'agressivité et de fierté, dans sa manière de se déhancher la taille lorsqu'il marche. Ses gestes chez lui témoignent d'une violence engloutie par le besoin de civilisation. C'est peut-être une bonne chose. Du moins, pour la société. Anton est très imposant, il est très grand, et surtout assez musclé. Si je serais à votre place, je me tâcherais de le respecter, lui et ses prostitués. Et il vous respectera en retour. C'est aussi simple que ça. Merveilleux, non? Comment une relation peut s'établir sur un simple respect mutuel, pourtant si difficile à obtenir de nos jours?

On pourrait dire qu'il a été choyé dans la vie, car disons que si il était maigrichon et tout petit, il ne serait pas resté aussi longtemps en haut de la pyramide. Mais l'instinct de survie, c'est bien quelque chose qu'il a développé avec les années.

Anton porte exclusivement du noir, parfois du gris si il est vraiment de bonne humeur, mais il ne va jamais dans les couleurs trop voyantes. Son but n'est pas de se faire remarquer, mais plutôt de se fondre dans la société. Son regard par contre, en fascinerait plus d'un, si on viendrait à réaliser qu'il existe. Sa voix rauque dégage une certaine sensualité que seul Anton est capable d'atteindre. Encore une fois, on va dans l'innovation.

III. L'HISTOIRE.

Anton Dorian Friedrich est né peu après la construction du Mur de Berlin. Sa mère et son père s'étaient cachés dans un bâtiment abandonné tout le long de la deuxième guerre, survivant grâce à leurs amis germaniques. Heureusement. Après la fin de la Guerre, ils décidèrent de rester ici, en Allemagne, car ils étaient attachés émotionnellement et désormais historiquement à ce pays. Et biensûr, la femme tomba enceinte de Anton. Pas vraiment le meilleur moment pour avoir un enfant, mais avorter, pour les Friedrich, ça leur semblait impossible, insensé. Ils décidèrent donc de garder l'enfant. Puis après vint le Mur, Mur immense et infranchissable. Un obstacle à la liberté de tous. Et évidemment, monsieur et madame se retrouvait donc dans le côté Est. Le côté soviétique. Au début, tout allait bien, mais par la suite cela dégénérait. On trouvait de moins en moins de travail et les vivres se faisaient rares. Mais on survivait, avec la joie et la bonne humeur. Le jeune Anton jouait nu pied sur les ruines des bâtiments explosés, vestiges de cette horrible Guerre. Mais Anton n'avait pas vécu celle-ci, donc pour lui cela consistait à un potentiel terrain de jeu pour lui et ses amis, qui, à cet âge, s'en fichait des racines du jeune garçon, et de ses oreilles d'ours. Puis un jour vint la destruction du Mur. Les cris, les applaudissements, les gens en larmes serrant des êtres qui leurs étaient chers. Vagues souvenirs pour Anton, mais des souvenirs qui le frappait lorsqu'il arrivait à s'en souvenir. La foule en folie, cette joie qu'on pouvait sentir dans l'air, cette joie de vivre, d'être vivant, d'être là et de voir. C'est une joie qui n'aura jamais de fin tant que Anton s'en souviendra. Ses papillons qui lui montent dans l'estomac lorsqu'il pense à sa première aventure dans la RFA. Magique.

Puis après Anton grandit. On commença à comprendre qu'il était un bâtard, un "mélangé". Un pas normal. Même si on aimait penser que ce genre de discrimination n'était plus, c'était bien faux. Elle était là, silencieuse, mais bien présente. Donc l'intimidation commença. Au début Anton se contentait de pleurer. Puis après il en a eu marre et il commença à se battre. Pour lui, pour sa famille, pour son honneur. Pour ce qu'il était. Il n'avait pas honte d'être lui malgré toutes les remarques qui auraient plus blesser un enfant fragile. Mais Anton n'était pas fragile. Son père lui avait dit, un jour, quelqu'un tentera de te rendre triste pour ce que tu est, et à ce moment-là, commence à afficher tes couleurs pour qu'elles deviennent aveuglantes. Et c'est ce qu'il a fait. Et il se faisait battre, très souvent, mais il se relevait toujours, et un jour, c'était lui qui battait les autres, c'était lui le vainqueur. Mais il ne prenait pas la grosse tête, il ne se disait pas "je suis invincible". Il restait modeste, réaliste. Si quelqu'un lui manquait de respect ou le frappait en premier, il ripostait. Mais jamais, jamais, n'avait-il été le premier à s'en prendre à quelqu'un. Il ne voulait pas devenir un agresseur. Un intimidateur. Cette paix intérieure lui était unique. Cette aura paisible mais à la fois violente était digne de sa personnalité. Son regard disait je suis doux, mais manque moi de respect et je serais tout le contraire. Il venait même à se faire craindre. Ce qui était complètement inutile car il n'allait jamais vers les autres, mais les laissait plutôt venir vers lui. Mais logique est-il, qu'il était l'agresseur pour ces jeunes. De mouton blanc à mouton noir, Anton est loin d'être peureux. S'adaptant rapidement, il décida de commencer à fréquenter les bars, livrant son corps de temps en temps pour quelques billets, se disant que ce n'était pas si grave que ça, que c'était un soir. Mais un jour, un homme riche, gras et laid, se proclamant proxénète décida de l'acheter, histoire d'un soir, et qui sait? Le problème est-il que cet homme avait manqué énormément de respect au jeune Friedrich, autant mentalement que physiquement, et le problème est-il que Friedrich a voulu lui rendre la monnaie. En lui tranchant la gorge avec un couteau suisse. Et que tuer les gens, ce n'était pas légal. Il rentra chez lui, en sang et en larmes, ses parents, qui n'étaient au courant de rien, s'empressa d’exiger de leurs fils des explications. C'est entre les reniflement consistants du Kuma qu'ils arrivèrent à comprendre les grosses lignes de l'histoire. Outré et ne sachant aucunement quoi faire, ils décidèrent de foutre Anton à la porte. Certains pourraient dire qu'il le méritait, d'autres non. Mais Anton écouta. Il baissa l'échine, se doucha et fit ses bagages avant de faire du pouce au bord de la route. Il avait fait honte à sa famille.

Après des kilomètres et des kilomètres, il arriva enfin en France. Assez loin pour pouvoir se créer une nouvelle réputation, mais pas trop loin pour vivre un choc des cultures. Il s'installa donc ici et rentra dans la pègre, montant petit par petit les rangs jusqu'à avoir sa propre chaîne, ou il se fit la promesse qu'aucuns de ses employés vivraient ce qu'il a vécu.

Parfois pour faire le bien, il faut faire le mal.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.