Son histoire n'a rien de joyeux. Et rien ne l'a été. Pourtant quand elle est née, sa mère avait un grand sourire sur son visage, qui se décomposa rapidement quand elle aperçu la queue et les écailles de sa fille. Du monstre qu'elle avait pour fille. Encore une fois.


Finalement, sa mère s'y été habituée, et la traita plutôt bien. C'était un peu sa fi-fille chérie, a vrai dire. Son père, quant à lui, elle ne le voyait pas souvent; il travaillait la plupart du temps, dans sa grande entreprise.


Elea a passé son enfance dans une sorte de grand manoir, beaucoup trop grand même. Elle a fini par connaître au bout des ans chaque recoins de sa gigantesque maison, en passant des heures à jouer avec son frère; Sanji. Au début, il était distant avec elle. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi, d'ailleurs. Qu'avait-elle fait ? Rien, il lui semblait. Puis au fur et a mesure, ils sont devenus inséparrables. Souvent, ils jouaient au docteur, au papa et a la maman. Quand Elea faisait l'infirmière et voyait tout les bleus de Sanji causés par les battements de leur mère, elle pensait que c'était son déguisement, et n'y prettait pas plus attention que ça.


Puis un jour, Sanji disparu. Du jour au lendemain, Elea s'était retrouvée seule. Sa mère, ne semblait pas plus attristée que ça, et continuait sa vie normalement. Elea, elle, en a pleuré pendant des jours. Tous les jours, elle restait derrière le grand portail devant la maison, attendant le retour de son frère, pour pouvoir lui sauter dans les bras, et jouer comme avant. Et les semaines ont passés, puis les mois. Et Elea ne l'a plus jamais revu. Elle avait alors 9 ans.


Quelques années plus tard.
Une mélodie douce retentit dans la grande maison, déserte. Une salle. Un piano. Elea a maintenant 14 ans, et dans quelques jours, 15. Elle prend des cours de piano, de danse, et d'autres trucs complètement stupides et inutiles à son goût. Ses doigts pianotent habilement sur la clavier du piano, a une cadence élevée. Le morceau une fois terminé, elle lève le regard vers sa mère. L'air froid et sévère que sa mère lui porte lui suffit pour comprendre qu'il fallait qu'elle recommence. Alors elle recommença.


Elle n'avait pratiquement plus aucun répit. Entre les cours particuliers que sa mère lui imposait, les bals pour les réunions de ses parents et tout le reste, elle n'avait presque plus de temps pour elle. Alors qu'elle disposait d'une après-midi de libre, elle sortit de chez elle, et partit au fin fond de son jardin, pour s'éloigner le plus de chez elle.




Alors qu'elle somnolait contre le tronc d'un vieil arbre, une voix la fit sursauter. Un jeune garçon, surement du même âge qu'elle, était perché sur le muret juste au dessus d'elle, et la regardait avec une pointe de malice dans les yeux. 






















Elle entendait à peine les paroles du prêtre. Elle se retenait de pleurer. De toute manière, elle n'aurait pas pu.Le médecin avait demandé a Elea de porter un bandage sur les yeux, afin de les faire cicatriser, mais sa mère avait jugé cela trop vulgaire pour le jour de son mariage. Alors elle faitsait comme si de rien n'était. Comme si tout était parfait. Alors qu'elle allait devoir enfiler son alliance, on entendit une porte s'ouvrir et claquer contre les mur, et quelqu'un hurler qu'il était contre ce mariage. Elle se retourna, vers la voix qu'elle avait entendu. Elle l'aurait reconnu entre mille. C'était lui, malgré ce qu'Elea lui avait dis, malgré leur rupture forcé, il était là. Elle cria son nom, la voix tremblante, et voulu courrir vers lui. Mais chuta dans les escalier, ne pouvant pas voir où elle marchait. Lui aussi voulu avancer, mais des gens de la sécurité braquèrent sur lui des armes, et un coup de feu retentit. Un grand silence tomba alors sur la salle. Et un corps tomba lourdement par terre. Sa vue se brouilla alors, et peu a peu, alors qu'elle perdait son sang froid, sa vue revenait. Elle poussa un hurlement de douleur en voyant son corps par terre, inanimé. Les vitraux éclatèrent, les statues s'écrasèrent, et les gens criaent a leur tour. Elea se leva, et arriva en furie devant les garde. Après, elle ne se souvient plus vraiment de ce qu'il s'est passé. C'est un peu flou dans sa tête, elle n'arrive a se souvenir que de courts moments. Et dans ces courts moments, elle tuait. Elle tuait les gardes, les gens présent, sans aucune pitié, sans humanité. Du sang. Sur ses mains, partout. Quand elle se calma, la salle était vide. Morte. Elle vit le corps de celui qu'elle avait tué, au sol. Par sa faute il était mort. Elle avait causé la mort de celui qu'ele aimait. Elle pleura, pendant de longues heures, et finit par sortir de l'église dévastée. 

Un an plus tard.
Internat Animalik ? C'est quoi ça ? Bon ben ... On va voir.