C'est à moi de parler, là ? Ok. Hum hum *raclement de gorge*. Alors en fait, je suis parfaite. Non non, je recommence. Alors en fait, je suis presque par--non. Alors en fait, je suis sympa, mais un peu conne quand-même. Je peux me montrer très futée dans certains domaines, et... être une vraie attardée dans d'autres. Mais même si je suis une vraie matheuse, si j'ai le malheur de me retrouver en face du type que j'aime, tu peux me demander combien font 1 + 1, je ne saurais te répondre que "euh... euh... euh..." Je vais pas dire "Oh, je tombe très facilement amoureuse, j'ai un cœur aussi doux, délicat et fragile qu'un pétale de rose..." faux. Je ne suis pas du genre à pleurer pour un rien, et je perds rarement mon sang-froid. Je me balade souvent avec des livres dans les mains, souvent les quatre mêmes, des livres parlant de philosophie, d'Animaliks et de toutes sortes d'autres sujets "pour grands" comme les Sœurs auraient dit. Je suis très à cheval sur certains sujets et ai tendance à lancer des polémiques pour un rien, ne serait-ce que pour un mot qui me déplaît. On pourrait dire que je suis une fille QuiAToutComprisÀLaVie. Mais oublions ces sujets intellectuels et retournons sur mon caractère de tous les jours. Je rougis tout le temps. Tout le temps. Ooooh oui. J'ai tendance à faire beaucoup de bruit quand il ne faut pas, mais pas inversement, ce qui peut être bien comme être mal. Alors bon, j'ai un humour pourri, donc je rigole beaucoup aux blagues des autres. Qu'est-ce que j'ai toujours dans la poche ? Mon IPod. Rempli de chansons. J'adore la musique. Je peux m'immerger dedans pendant des heures. J'adore le sport, et surtout la boxe. Mais si il y a autre chose que j'adore, c'est draguer les garçons. En seconde, j'ai couché avec trois profs. Mais ça vous le verrez plus bas o/ J'ai souvent une bombe anti-agression dans mon sac, et suis très vigilante avec certains garçons, mais je ne me laisse pas impressionner pour autant. Quand je désire quelque chose que je n'ai pas, je peux devenir une vraie teigne, être jalouse, insupportable et obsessionnelle. Voilà ça c'est MON caractère du dedans de MOI-MÊME.

Ça me soule, là, franchement parce que z'avez une image juste au dessus et je dois encore faire une description, fouuuuuu. Bon. J'ai les cheveux châtain clairs ou bruns, ça dépend de la luminosité. Enfin bon, chuis là pour faire des réponses objectives donc disons que j'ai les cheveux châtains, plus ou moins ondulés, que j'attache de diverses façon parce qu'un jour j'ai découvert les élastiques et les pinces o/ J'ai les yeux bruns, suis assez fine et plutôt grande, dans les 1m70. Bon, bahhhh je suis une Shika, donc une biche, alors c'pas compliqué, une biche ça fait genre 1m40 au garrot, ça n'a pas de BOIS (on ne parle pas de CORNES, un peu de respect pour nos mecs, quoi), et ça a une petite queue touffue . Je porte une veste en cuir comme sur l'image (SOUS FORME HUMAINE, HEIN) et j'ai souvent les mains sales, recouvertes d'encre parce que je sais toujours pas manier un stylo, ewi, et j'ai beau me foutre de l'effaceur dessus, ça part pas et puis après j'ai les mains qui puent donc j'abandonne, hein. Je suis assez musclée, pas le genre de filles frêles et qui bouffent du Spécial K tous les matins. Parce que way je suis une grosse bouffeuse et puis tous les sports que j'ai déjà faits ont pas mal développé mon corps. J'en profite d'ailleurs, parce que OUI chuis belle et c'est un avantage pour les mecs. J'ai rien dit.

Peu après ma naissance, ma mère est morte pendue pour je-ne-sais quelle raison mystérieuse. J'ai vécu pendant encore quelques mois avec mon père avant qu'il ne se suicide, trop triste de la mort de sa femme. Mais au lieu de m'envoyer gentiment dans une nouvelle famille ou même dans un orphelinat, j'ai été envoyé dans... dans un couvent o/
Jusqu'à mes dix ans, j'ai vécu les cheveux couverts, trois prières à faire tous les jours. Mais n'est-ce pas frustrant de jurer que vous croyez et bénissez quelque chose qui d'après vous n'existe pas ? Bref, à dix ans j'ai décidé de m'enfuir et suis finalement tombée dans une famille d'accueil. Ils étaient ce genre de personnes super friquées, presque riches, mais insupportable. De plus, le fait que je sois un Animalik la répugnait encore plus. Je n'osais jamais me transformer en biche alors qu'elle était à proximité. Ils étaient catholiques et très pratiquants, et considéraient ma nature comme une abomination que Dieu seul saurait changer et supprimer. Pourquoi ne pas m'avoir virée de la maison me demanderez vous. Car justement, ma "mère" tenait absolument à accomplir sa "tâche", qui était de me purifier. Or, elle voulait me voir le moins possible, alors elle m'a inscrite à un tas de clubs pour me voir le moins possible. Au collège également, elle m'avait choisit toutes sortes d'options pour allonger mes journées. Latin, religion, "sport et nature", tout ce genre de trucs. Lorsque je rentrais, je faisais rapidement mes devoirs puis filais à mes clubs. Boxe, badminton, escalade, handball, judo, guitare... mais je faisais surtout de la boxe. Enfin bref.
Au fil des années, mon caractère se développait, mais je m'interdisais d'être moi-même, car j'avais également pris peur de ma vraie nature. Je possédais une queue de biche ainsi que des oreilles, et j'étais déçue de ne pas être comme les autres.
Puis je suis entrée dans un lycée, et ai dû abandonner toutes mes activités extra-scolaires pour me concentrer sur les cours. J'étais enfin dans un internat, débarrassée de cette vieille bique, de cette honte, de ce surmenage, car même les devoirs du lycée n'étaient pas aussi pesants que tous les sports que je pratiquais autrefois. Cependant, ma queue et mes oreilles de biche étaient très suspectes et j'avais reçu l'ordre de ne rien faire qui pourrait nuire aux élèves et au personnel de cet établissement. Mais, régulièrement, je quittais l'internat et allais me transformer pour me promener dans les bois. Au cours de l'année, j'ai finit par me décontracter et prendre mes aises. Puis j'ai couché avec un prof. Si si. Et puis un autre. Et un autre. Et on m'a virée de cet internat avant la fin de l'année. Peut-être que j'avais un peu trop pris mes aises, tiens. Je suis rentrée vivre quelques semaines chez ma famille d'accueil, reprenant la boxe, puis un jour, dans une bibliothèque, j'ai vu un livre. Le titre était long, mais je n'ai vu qu'un seul mot : "Animalik". En le lisant, j'ai découvert qu'il existait un internat pour les personnes comme moi.
HEY, ME VOICI.