Dans la catégorie des gens pas très net, difficiles à cerner et quelque peu inquiétants, Konrad arrive facilement vers le sommet du podium.


Par où commencer... Bon, Konrad n'est, déjà, as quelqu'un de bien. Il n'éprouve pas vraiment les sentiments habituels qui font qu'un être humain est un être humain : la compassion, l'affection, l'amitié, l'amour... tout cela lui est inconnu. Bizarrement, son esprit les refuse. Peut être les considère-t-il comme inutiles. En tout cas, jusqu'ici, il n'a jamais éprouvé une quelconque affection pour qui que ce soit, que ce soit sa famille, ou des amis, ou même pas pour un animal de compagnie. C'est quelqu'un de seul, très seul, et il ne va pas s'en plaindre, il n'est pas fan de la compagnie. Ou alors à petite dose. Ça ne veut pas dire qu'il déteste tout le monde pour autant ; il n'aime personne dans le sens qu'il n'a aucun sentiment quel qu'il soit pour les autres, mais il peut prendre un certain plaisir à les observer. Ça l'amuse. Regarder les attitudes, les réactions des gens. C'est toujours intéressant à étudier, un être humain ; ce n’est pas pour autant qu'il souhaiterait en être un.
Mais les manipuler, ça, c'est drôle.


Il n'est pas courageux, il n'est pas brave, il n'est ni généreux ni tolérant. Il attaque par en dessous, il est fourbe et malin comme un diable. Il a un esprit dérangé et perturbé qui le pousse à agir comme un parfait enfoiré, qui le pousse à devenir un être dénué de toute bonté. C'est difficile à décrire (on avait compris vu le bordel de cette présentation), mais en gros, Konrad n'est pas normal. Dans le sens que son esprit n'est pas calibré comme celui d'une personne saine. Pas au point de passer quelques mois dans un hôpital psychiatrique, mais juste... il est différent de qui que ce soit d'un minimum censé et raisonnable. Oui, en fait, il est simplement insensé.


Konrad cumule sans mal les sept pêchés capitaux, avec la luxure en tête. La débauche l'a toujours intéressé et il n'a que faire de ce qu'on dit derrière son dos. Il enchaîne les conquêtes et les plans culs, femmes comme homme. Alors oui, il n'aime pas se mêler aux gens et il aime bien la solitude, mais lorsque la compagnie d'un autre être humain prend la forme d'une paire de nichons, il va pas refuser.


Un dernier détail : si vous savez que Konrad de vous porte pas dans son cœur, évitez de manger quoi que ce soit à proximité de lui. Il n'hésiterait pas à incruster dans votre nourriture un peu de poison. Avec un pouvoir comme le sien, rien de plus facile. Oh, pas un poison mortel, ce n'est pas un meurtrier. Mais un puissant laxatif, pourquoi pas. C'est beaucoup plus marrant.

Pour suivre la tradition des personnages trop canons et sexy, Konrad se place assez bien là aussi.
Bon, ce n'est pas forcément un top modèle de magazine, mais il est quand même assez bien fait. De visage, surtout. Un nez droit, des joues un peu creuses sur un visage fin encadré par des mèches noires un peu trop longues. Sous ses sourcils bien dessinés, on trouve ses prunelles couleur chocolat des plus charmantes. Konrad est pâle, même en été ; il préfère rester chez lui.
Il sourit souvent, très souvent, d'un sourire mauvais et amusé. Cela renvoie tout de suite à son caractère moqueur envers ses semblables.


Grand, élancé et mince, il n'a pas à s'en faire au niveau de sa physionomie, si ce n'est qu'il est assez fortement dénué de toute musculature. Mais cela ne l'empêche pas d'être assez bien foutu, assez sexy même. Sans ça, il ne ramènerait pas tout ce monde dans son lit...


Dernier point : les éléments de sa partie Animalik. Il a échappé à la langue fourchue que les Snak ont parfois, mais ses canines sont largement plus développées que la moyenne des dents humaines ; de véritables crochets de serpents. Mais plus petit, parce qu'il faut quand même que ça tienne dans sa bouche... Il a aussi des écailles d'un très joli vert clair, et des plus foncées. (voir image au début de la prez~) Il a deux bandes de ces écailles le long de son dos ; elles partent de chaque omoplate jusqu'à ses reins, séparées par la colonne vertébrale, elle recouverte de peau humaine normale. On trouve aussi ces jolies écailles sur le dos de ses mains et de très petites le long de ses doigts.

Dans une famille avec beaucoup d'enfants, il y en a parfois un qui sort du lot. Qui réussit tout mieux que les autres, que les parents préfèrent, qui fera de plus longues études, qui deviendra quelqu'un de reconnu et de très probablement riche.


Konrad était tout l'inverse.


Troisième fils d'une fratrie de quatre garçons, il n'est vraiment pas né au bon moment. Les Von Heimich étaient une famille très aisée, à la tête d'une entreprise florissante, ses deux frères aînés ont eu tout le loisir de dépenser tout l'argent qui leur plaisait. Mais, exactement au moment de la naissance du petit Konrad, l'entreprise familiale fit faillite, et se retrouva sans un sous. Envolée, la fortune des Von Heimlich.
Même si, bien évidement, en tant que tout petit nourrisson, Konrad ne pouvait rien à la malchance de sa famille, ses parents qui cherchaient seulement un coupable jugèrent bon de rejeter la faute sur leur tout jeune fils. Après tout, c'était à quelques jours près de sa naissance qu'ils avaient perdu tout leur argent. Après tout, c'était un Animalik, et on aime pas trop les Animalik, nous... et puis c'est un serpent. C’est immonde, les serpents, et puis c'est dangereux. Peut être que ses canines proéminentes sont empoisonnées ?


Bref, Konrad n'était né ni au moment inapproprié, ni dans la meilleure famille qui soit. Ses parents étaient très distants avec lui, du fait de sa nature Animalik. A l'âge de quatre ans, il se retrouva seul à la maison avec eux, vu que ses frères aînés, beaucoup plus âgés que lui, avaient déjà quitté la maison. Cela lui allait bien, d'être tout seul. Il pouvait faire tout ce qu'il voulait, ses parents n'y faisaient jamais attention. Alors il s'amusait tranquillement, et ce fut une des rares périodes les plus amusantes et innocentes de son existence.


Son plaisir fut de courte durée, puisqu'un nouvel arrivant fit son apparition dans la maison. Sa mère venait de donner naissance à son quatrième fils. Tout naturellement, Konrad n'apprécia pas ce bébé pleurnichard. Il était bruyant, il était ennuyeux, tout ne tournait qu'autour de lui, sans cesse. Déjà que ses parents n'étaient pas très regardants envers Konrad, ils le furent encore moins après la naissance de son petit frère.
Plus ils grandissaient, et plus la haine de l'Animalik envers son frère empirait. Après l'avoir vu comme un simple gamin geignard, il le voyait à présent comme un sérieux emmerdeur. Parce qu'il faut dire que même si Konrad n'était pas un enfant de chœur, son petit frère était loin d'être plus sympathique que ça. En fait c'était réellement un enfoiré. Konrad n'avait pas d'amis, il n'en a jamais eu. Son frère, lui, en avait des tas. Et c'était très facile pour lui et une dizaine de ses potes de coincer le pauvre Konny dans une ruelle pour le tabasser. C'est qu'on aime pas trop les Animaliks, par chez nous.
Lorsque Konrad eut vingt deux ans, et son frère dix-huit, il décida que c'en était assez. Ce petit chieur lui avait gâché la vie assez longtemps. Et comme il ne fait jamais les choses à moitié, il attenta directement à sa vie. Discrètement, en plus ; pas d'armes à feu ou de couteau, ça met du sang partout, c'est dégueulasse et il y a tout de suite des empreintes digitales de partout. Non, il se contenta d'empoisonner la nourriture de son frangin. Rien de plus facile, avec son pouvoir. Sauf que comme il n'est pas très malin, il ne mit pas assez de poison, et le seul effet que cela produisit et d'envoyer le plus jeune à l’hôpital pendant quelques semaines. Il survécut.


Et qui d'autre que cette saloperie d'Animalik et son pouvoir pouvait obtenir du poison aussi facilement ? Les armes à feu et les couteaux laissent certes des empreintes, mais n'importe qui peut en faire usage. Tandis que des poisons rare, il n'y a qu'un seul suspect dans l'entourage.
Fort heureusement pour Konrad, ses parents ne portèrent pas plainte. Malgré qu'ils le renièrent complètement, il restait tout de même leur fils. Les autorités ne s'en mêlèrent pas et Konrad put mener sa vie tranquillement, loin de sa famille ingrate.


Il continua les études d'art qu'il avait commencé, et vivre loin de ses parents lui faisaient un bien fou. Il put enfin se développer, et devenir le cerveau dérangé qu'il est à présent. Enfin, il l'était déjà pas mal avant, pour essayer d'empoisonner sa propre famille, mais là, il était bien plus libre, et la graine de mauvais esprit en lui grandit plus encore.
Finalement, il entendit parler de cette ville en France, où les gens comme lui étaient les bienvenus (autant les Animaliks que les putain de psychopathes, hein.). Et voilà. C: