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 Une petite promenade pour se dégourdir les jambes et profiter du paysage près de l'eau... ft. Nadeca Brigaen

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Rosie Hollow
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MessageSujet: Une petite promenade pour se dégourdir les jambes et profiter du paysage près de l'eau... ft. Nadeca Brigaen   Une petite promenade pour se dégourdir les jambes et profiter du paysage près de l'eau... ft. Nadeca Brigaen Icon_minitimeVen 12 Déc 2014 - 22:06

Un peu d'air n'a jamais fait de mal

Jour de congé. Rosie aurait du profiter pour sortir et faire tout ce qu'elle n'avait pas le temps de faire le reste du temps... Et au final, elle s'était retrouvé à se promener, tout simplement. C'était ce qu'elle pouvait faire entre ses heures de boulot, sans s'en inquiéter puisqu'il n'y avait qu'à revenir au bon moment, enfin à la bonne heure. Mais en ce jour de liberté, c'est tout ce qu'elle avait voulu faire. Profiter du paysage, même si les nuages étaient bas et qu'il risquait de pleuvoir à tout moment, elle préférait marcher et regarder autour d'elle toute cette Nature. Elle, qui avait toujours vécu au beau milieu de la forêt, seule avec ses parents... Ca lui manquait un peu parfois de se retrouver seule sans aucun bâtiment ou autre autour. Sauf qu'à force de marcher dans cette Nature, aussi libre que sauvage, elle se retrouva devant une rivière sans plus savoir comment revenir. En fait, la vérité, c'est qu'elle ne cherchait pas forcément à rentrer, elle regardait plutôt le flux de l'eau. Cette eau qui coule et qui n'est jamais entravée, elle fait son chemin sans se soucier des obstacles, passant autour ou par-dessus. Ces mouvements si libres, alors qu'elle peut rester si calme parfois. Simplement de regarder cette rivière lui permettait de réfléchir à tant de choses. Il y avait un tel calme dans sa vie, alors qu'elle devait faire son travail en passant à côté des obstacles, que représentaient certains élèves restant sur le chemin ou ajoutant plus de saleté... Elle faisait toujours ce qu'elle devait faire sans se plaindre, ni s'en soucier. C'était inutile après tout. Si elle venait à s'ennuyer de ce qu'elle faisait, elle n'aurait qu'à partir pour vivre d'autres choses. Il faut dire qu'elle avait tout de même sympathiser avec quelques personnes. C'était peu mais suffisant, puisqu'elle ne cherchait pas à être amie avec tout le monde. Elle repensa alors à cette aide qu'elle voulait toujours apporter aux autres, à ces fois où on la lui renvoyait en pleine tronche, à ces fois où elle était acceptée et à ces fois où finalement... ça ne marchait pas. On avait accepté son aide et pourtant il continuait ce qu'il faisait, comme avant. Au fil de ses pensées, elle s'était retrouvé à dire "il"...
Il faut dire qu'elle pensait à quelqu'un en particulier à ce moment-là, mais il ne l'énervait pas, même s'il continuait toujours dans ses travers. Elle en souriait. Ce moment de solitude lui faisait du bien, mais elle se rendit compte que, dans ces couloirs où elle était le plus souvent ignorée, elle était déjà seule. Quelle pensée bizarre, n'est-ce pas ? Et pourtant, qu'est-ce que c'était que de se sentir seule ? Ne pas être entourée physiquement ou n'avoir personne à qui parler le plus sincèrement qui soit ? Un ami ou un membre de notre famille ? Elle n'allait pas non plus dire qu'elle n'avait personne à qui parler. Juste qu'elle avait certains secrets dont elle ne pouvait pas parler, et c'était ça : "parler le plus sincèrement" pour elle. Elle réfléchit encore un instant, elle croisait des personnes tous les jours et en saluait certains, d'autres lui demandaient si elle allait bien et discutaient un petit peu de tout et de rien...
Un bruit au loin l'alerta et elle se sentit un peu triste tout à coup. C'était vraiment bizarre. Elle commençait à comprendre inconsciemment que ce n'était pas forcément ses propres sentiments, sans pouvoir se rendre compte de son pouvoir d'empathie, elle pensait que c'était quelque chose de normal. Une petite déprime pointait le bout de son nez... en même temps, elle n'avait pas réfléchi à des choses heureuses non plus, alors peut-être qu'elle se faisait des idées et qu'il n'y avait personne. Elle ne cessait de regarder l'eau.

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Nadeca Brigaen
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Nadeca Brigaen
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MessageSujet: Re: Une petite promenade pour se dégourdir les jambes et profiter du paysage près de l'eau... ft. Nadeca Brigaen   Une petite promenade pour se dégourdir les jambes et profiter du paysage près de l'eau... ft. Nadeca Brigaen Icon_minitimeDim 14 Déc 2014 - 18:55

La forêt est mon lieu de paix.





Encore une mauvaise nuit, une mauvaise soirée, un mauvais réveil. Encore beaucoup de reproches, de remords qui se bousculent dans ma tête. J'ai beaucoup de choses à dire, mon corps m'empêche de parler, de dire, de pleurer même. Il m'empêche de tomber plus bas bien que je creuse toujours. Il ne veut pas que je touche le fond, non, il veut que je me relève. Eh bien, il peut continuer à espérer car même l'amour ne me sort pas de là. Au début, on pense que la seule solution est d'avoir, même la simple impression, d'un sentiment, mais à la fin, quand on a ce fichu sentiment, notre corps continue de tomber, notre esprit de sombrer, notre âme de s'envoler. Encore et toujours chez lui, c'est devenu comme un repère pour moi, son appart', sa vie, lui. J'ai l'impression de vivre. Foutue impression. Je hais les impressions, tout ce qu'elles vont vous faire croire pour le simple plaisir de vous voir tomber encore plus après. Je viens de me lever, je ne veux pas regarder autour de moi, je veux prendre l'air malgré ce temps tristement grisâtre, infâme. Ce temps qui me colle à la peau comme le fait si bien la mort, au final. Il me suit partout, où que je sois et rare sont les jours de soleil ; à moins que je ne les vois pas ? Je ne veux pas les voir. Qu'est-ce que ça changerait à ma vie ? Rien. Ils me donneraient une fichue impression, encore et toujours. Les impressions sont fourbes. Et puis, pourquoi ? Pourquoi j'ai tellement de questions ? Pourquoi j'ai l'impression d'être juste une figurine parmi tant d'autres ? Il a une panoplie de conquêtes, pourquoi ai-je seulement l'impression de n'être qu'une vulgaire conquête ? Une chose insignifiante ? Peut-être que c'est bien ce que je suis au final, que ce n'est pas une impression. Je vis avec les impressions, les mauvaises comme les bonnes et bien que la plupart soient mauvaises, il en existe encore des belles... Des impressions qui redonnent envie de vivre. 
Mes souvenirs s'entrechoquent dans ma tête, si petite soit-elle, les anciens, les vieux et les pourris se battent inlassablement contre les neufs, les jeunes et les plus beaux. Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce ne sont pas les jeunes qui gagnent et me rattrapent.. Non... Je m'assois sur le sol, dans un coin et ramène lentement mes genoux jusqu'à ma poitrine. Il faut que je sorte. Dans le silence le plus complet je sors, je pars et je quitte cet endroit qui m'est pourtant si familier. J'avais raison. Le temps est vraiment super pourri. Je sors une cigarette que j'allume. J'erre dans la rue, je suis une vagabonde qui fuit sa vie. Je sais pas si la rue est remplie de monde, en fait, je m'en fiche. J'm'en fous plus que tout. Dans tout ce vacarme je croirai entendre le silence, le vide, le néant et tout ce qui en découle. La solitude m'appelle, mais d'où ? D'où vient ce bruit ? Ce fichu appel qui vient de partout à la fois. Je croirai devenir folle, le sifflement du vent me faisait croire à une parole. Encore une fichue impression, ces saloperies ne me quittent pas. Oh, je sais. Le bois ? Pourquoi pas, il ne devrait pas y avoir grand monde dans cet endroit. Je marche dans un silence plutôt habituel vers ce sanctuaire. 
Mes baskets s'enfoncent dans la terre humide, la pluie de la veille a fait son effet. J'aime la pluie car, en dehors du fait que ce soit poétique, elle est froide et glacée. Elle ressemble à ce que je suis : elle est éphémère. Je suis éphémère et j'ai manqué plusieurs fois de disparaître. Je termine ma cigarette en laissant la fin se consumer sur le sol. C'est beau la fumée, c'est tout aussi poétique que de la pluie. Je ne veux pas parler. Je veux crier, j'ai envie de crier, de pleurer, de me cacher et de ne plus jamais revoir la lumière du jour. J'écrase la pauvre cigarette qui gît sur le sol et continue d'avancer. Il n'y a pas grand-monde, il n'y a jamais personne. Je me transforme et commence à galoper dans la forêt. Je suis pas un cheval, je suis un putain de loup. Une espèce que l'homme a exterminé car il en avait peur, il avait peur de ces bêtes qui bouffaient leurs moutons à deux balles. Je ne cherche pas à aller tout droit, j'avance, à l'aveuglette, comme si m vie en dépendait.  Oh. Je suis pas toute seule en fait. Je m'arrête brusquement. Je suis où ? Je vois rien derrière ces buissons moi, j'entends seulement. J'entends le flux de la rivière. C'est bien le seul élément qui me permet de me situer dans ce cadre spatio-temporel. Je me retransforme de nouveau, récupérant mon apparence humaine. Je me penche à gauche puis à droite pour essayer de voir à qui j'ai affaire. Personne de bien méchant j'ai l'impression. J'avance d'un pas, rah. Saleté de branche de merde. Pauvre conne. Même pas foutue d'être discrète. Tant pis. J'attends un moment  avant de reprendre ma marche. Je me faufile rapidement entre les buissons, les obstacles qu'il y a entre moi et cette personne. De loin, de près, on dirait une fille. Mais ça peut être un mec avec des cheveux longs nan ? J'inspire un grand coup et vient me placer à côté de cette personne. Je rentre mes mains dans mes poches dans un silence froid, laissant à la rivière son flux bruyant. Ce silence ne dure pas bien longtemps car je le perce d'un simple bonjour. Quelle idiote je fais.  



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MessageSujet: Re: Une petite promenade pour se dégourdir les jambes et profiter du paysage près de l'eau... ft. Nadeca Brigaen   Une petite promenade pour se dégourdir les jambes et profiter du paysage près de l'eau... ft. Nadeca Brigaen Icon_minitimeMar 16 Déc 2014 - 2:57

Un peu d'air n'a jamais fait de mal

Alors qu'elle s'était mise à réfléchir sur toute sa vie, ou tout du moins son mode de vie actuel... Rosie ne pensait pas à sa vie d'avant, elle ne le voulait pas. Ce serait trop de mal à se faire à soi-même. Elle s'était tout de même rendue compte de ce qu'il s'était passé avec le temps et aussi que c'était bizarre que ça se soit passé ainsi. Elle s'était rendue compte que tout cela avait été bizarre, même si rien de mal n'avait été fait, finalement.

Toujours étant qu'elle revint peu à peu à la réalité en entendant ce bruit au loin. Une branche ou des feuilles craquaient... Un animal ? Ces sentiments qu'elle ressentait et qui n'étaient pas les siens... ou peut-être que si. Mais cette espèce de connexion étrange, était-elle possible avec un animal ? Ou peut-être pouvait-elle s'en servir comme radar... quand quelqu'un l'approchait. Elle sourit à défaut de rire d'elle-même, c'était stupide de penser cela, surtout qu'elle ne savait pas ce qui lui arrivait. C'était juste... comme ça. Un constat : auprès des gens, elle avait des sensations de tristesse, de joie et d'autres sentiments encore qui souvent se reflétaient ou non sur les visages de ceux qui l'entouraient. Elle devait faire avec. La jeune femme se redressa un peu pour se passer de l'eau sur le visage, histoire de se changer un peu les idées. Ça n'eut pas l'effet escompté.

Rosie resta un court instant à regarder l'eau de la rivière bougeant suivant son courant, évitant les pierres ou passant par dessus... Elle ne sentit pas tout de suite la présence à ses côtés. Elle avait oublié le bruit qu'elle avait entendu et ne se souciait plus de ce qu'il pouvait se passer, ce simple bonjour la fit sursauter un peu. Légèrement... Elle s'était écartée de quelques centimètres, en fait, ou peut-être plus. Cependant elle réagit assez rapidement et se redressa pour adresser un sourire à la jeune fille à son côté.

Bonjour aussi.

Elle n'avait pas l'air bien, autant par les sentiments que Rosie pouvait ressentir que par "l'air" qu'elle avait sur le visage. C'était intéressant de regarder quelqu'un de triste ou de pensif, parce qu'on le remarquait assez rapidement, par une lueur dans le regard pour les plus subtils ou par leur tête en général pour d'autres. La jeune femme n'essaya pourtant pas de jouer la curieuse pour une fois. Elle ne tenta pas non plus de faire une conversation inutile. Cette fille était restée silencieuse tout ce temps jusqu'à venir à son côté, peut-être était-ce le silence qu'elle recherchait ?

Elle attendit quelques instants, de longues minutes, et ne put s'en empêcher. Rosie était quelqu'un qui parlait souvent, même si elle ne disait rien d'important, elle essayait d'être la parole réconfortante pour ceux qui n'allaient pas très bien et d'être la présence de ceux qui en avaient besoin, même dans les moments de joie ou d'humeur agréable habituelle...

Rosie, dit-elle alors sans vraiment se soucier de faire une phrase.

Pour briser un silence, c'était gênant de se lancer dans une grande phrase bien construite, surtout quand un mot suffit. Elle laissa ce mot traîner alors dans ce silence en espérant que la jeune fille se présente en retour, ou dise quelque chose. Le silence ne gênait pas Rosie tant qu'elle était seule, mais là, elle ne l'était plus et se sentait gênée de n'avoir rien à dire d'autre.

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