Je sortis des cours heureux comme jamais, j'avais eu une bonne note à un examen aujourd'hui et je ne m'étais pas fait reprendre par ma prof. Le sac sur l'épaule je m'aventura dans le parc que maintenant je connaissais si bien. Le soleil tapait fort et presque tout le monde était à l'ombre, seul les inconscients et ceux qui ne craignaient pas un coup de soleil était au milieu entourés d'une vaste étendue d'herbe. J'examina chaque arbre minutieusement pour trouver celui qui avait la plus grande ombre. Et oui mine de rien ma peau craint beaucoup les coup de soleil et quand j'en attrape je deviens bronzé un truc de fou. Enfin bon bref, quand je remarqua que l'arbre que je cherchais était libre je pressa le pas en sa direction. Je déposa mon sac à ses pieds et m'assit. Le dos collé contre le tronc je regardais les élèves passer tour à tour la porte vitrée pour entrer dans le parc. Je vis tout le monde de ma classe sortir sauf une personne, la personne qui m'est le plus cher : Alice.  Je ne m'inquiétais pas, je me demandais juste pourquoi n'est-elle pas venue dans le parc, d'habitude on s'y retrouve elle et moi ou elle y va avec ses copines. Alors que je commençais seulement à me poser de réelles questions sur où elle pouvait bien être, Alice franchit la porte fenêtre. Je souris, puis lui fis signe de venir s'assoir près de moi. Au début elle ne me vu pas, mais quand elle s'avança dans ma dierction je compris qu'elle avait bel et bien l'intetion de s'assoir près de moi. Je souris et me redressa attendant que ma mienne vienne s'assoir près de moi.

Alice vint se blottir contre moi, je souris avant de l’embrasser sur le front. Etre avec elle est un pur moment de bonheur pour moi. Je fermai les yeux un instant avant de ne relever la tête et de tourner le regard sur la sienne, posée sur mon épaule. Ses cheveux brillaient malgré qu’il soit à l’ombre. Je déplaçai ma main qui était sur l’herbe fraiche et la posa sur celle d’Alice puis souris de nouveau. Je ne voulais pas rester dans le silence jusqu’à ce que la sonnerie retentisse, non je voulais discuter avec elle. Je me redressai un peu et ouvrit la bouche pour prononcer quelques mots.

« Ca va mon cœur ? »

C'est-à-dire qu’elle semblait mal en point, et je m’inquiétais pour sa santé. Je sentais son souffle, si près de moi, si chaud, si brulant. Comme j’aimais être avec elle. Quand elle est avec moi j’oublie tous mes soucis, je ne pense pas à ce qu’il va arriver, je vis l’instant présent comme si cela pouvait être le dernier. Et puis je repensai à une chose, il n’y a pas longtemps je m’étais fais un tatouage sur le poignet, et je voulais lui montrer. Je changeai donc de sujet et ouvris de nouveau la bouche pour en faire sortir quelques sons.

« Je voulais te montrer quelque chose… »

Elle releva la tête, un peu surprise, je souris et fis signe avec ma tête de regarder mon poignet que je venais de retourner. Encré dans ma peau était écrit : Alice. Son prénom, et dans ses tons de couleurs préférés. Je souris de nouveau, ce qu’elle me rendit presque aussitôt et entremêla nos mains. Tout en respirant l’air pur je balayais le parc d’un regard observateur attendant qu’elle me réponde. Enfaite je n’attendais qu’une chose, sa réponse. Je regardais les oiseaux chanter, les élèves s’amuser et jouer. Les moments de calme sont aussi bons pour la santé, surtout quand on les partage avec des personnes extraordinaires.

Naru regarda Alice, elle semblait quand même mal à l’aise malgré sa réponse. Et étant sa petite amie, il s’inquiétait pour elle. Sa santé le préoccupait beaucoup, surtout qu’en ce moment elle paraissait plus fatiguée. Enfin ce ne pouvait pas être très grave, si ça se trouve elle se couchait tard.

« Oui je vais bien. »

Il lui sourit et posa son regard sur le groupe de jeunes qui trainait dans la cour. Naru aimait être avec ses amis, mais ils avaient moins d’importance qu’Alice. Il prit une grande inspiration et tourna son regard vers elle. Qu’avait-elle de si important à lui dire ? Il réfléchit un instant, repensant à tout ce qu’il avait fait durant les derniers mois avec Alice. Mais même en cherchant au plus profond de sa mémoire, il ne trouvait rien de très important. Pourtant, Alice semblait normale. Enfin normale, cela faisait déjà plusieurs jours qu’elle n’était pas en grande forme. Naru la regardait de manière interrogative, près à recevoir n’importe quelle annonce. Toute manière rien ne pouvait être pire qu’elle lui annonce qu’elle avait une maladie incurable. Il retourna son poignet, le remettant normalement et esquissa un sourire à Alice.

« … Vas-y, je t’écoute…. »

Il lâcha délicatement sa main et passa son bras dans son dos. Il l’aimait beaucoup, et était presque sur que rien ne pourrait détruire leur amour. Mais sans le savoir, il ne s’attendait pas à ce qu’elle allait lui annoncer. Et même si il était confiant, il restait un peu anxieux.

Le moment était venu... Tout avouer, ou ne rien dire... Alice déglutis péniblement. Ce moment de stress mêlé à une forte gêne fit qu'Alice se crispa d'avantage... En un soupire, elle ferma les yeux... Grand moment de panique, d'angoisse. Comment allait-il réagir ? C'était bien cela le problème. Elle ne le savais pas du tout comment annoncer la nouvelle. La Grande Nouvelle avec un N majuscule S'il Vous Plait ! Elle frissonna un coup, encore un effet secondaire de la grossesse.... Surement... Elle refoula une nausée et entrouvrit les lèvres... Les mots ne sortaient pas. Elle inspira un grand coup, et réussi à murmurer des mots à peine audibles, en espérant qu'elle n'est ni divulguer cela trop fort, ni qu'elle ai à les répéter:

"Je... Je suis... Heu... Je suis enceinte de toi..."

Elle ferma les yeux légèrement, ayant... Peur ? Oui, peur. Mais Alice à rarement peur de quelque chose ! Oui mais là, c'est différent. Ah bon...
Elle se reprit, elle était assez fatiguée, mais exprimait très facilement la gêne qu'elle éprouvait en ce moment de vérité. Elle osa un regard vers son cher et tendre. Elle ne savait strictement pas comment celui-ci allait réagir. Pourtant, ils se connaissaient depuis le début de l'année ! Elle sourit en coin, ce sourire en disait long sur son état d'humeur. Elle nageait entre Gêne et désespoir. Ses yeux brûlaient de peur... Oui de peur, peur d'être rejetée, au dernier moment, comme l'aurait fait un autre. Elle déglutit a nouveau et se décolla légèrement de lui, ne sachant que faire, elle ferma les yeux, et s'appuya de tout son poids, pas très important au passage, sur le tronc de celui-ci. Espérant, priant même pour que la réaction de son bien aimé soit positive.

Il la regarda un moment, en profitant pour la dévorer du regard. Il n’avait presque rien entendu, juste un petit : «... De toi… » . Mais qu’est ce qui faisait tant peur à Alice, qui envisagea même de s’écarter. Il haussa un sourcil, essayant en vain de comprendre ce qu’Alice tentait de lui faire comprendre. Fixant lamentablement un banc vide, il se remémorait les différents événements. Et aucun n’avait un rapport avec lui, ou du moins, ce n’était pas lui la cause. Il ferma longuement les yeux et poussa un long soupir de désespoir. Il resta ainsi quelques secondes, qui lui parurent longues avant de rouvrir ses yeux et de prendre le poignet d’Alice dans sa main. Il reposa son regard sur elle, cherchant dans ses yeux un indice qui pourrait lui conduire à ce qu’il cherche. En vain ! Il ne trouva rien. Il esquissa un sourire et se pencha légèrement.

« Peux-tu répéter ? Je n’ai pas entendu… », murmura-t-il.

Il savait presque que cela allait agacer Alice, mais il voulait coute que coute découvrir ce qu’elle essayait depuis déjà plusieurs jours de lui annoncer par des gestes. C’est si dur que ça à annoncer ? Le Neko en avait l’impression, mais il voulait en avoir le cœur net pour ne pas faire de confusion. Il lâcha son poignet sans être brusque et s’adossa correctement contre le tronc. Il retourna son poignet qu’il fixa un instant avant de sourire quand il vit le nom « Alice ». Il passa sa main sur son nom, le cachant presque puis regarda longuement Alice, espérant que ce n’était pas quelque chose de grave. Les secondes paraissait atrocement longues.

Oh non, ce que je redoutais venait d'arriver, au pire moment qu'il soit !!! Je n'avais pas envie de répéter ca... c'était comme remuer le couteau dans la plaie. Ne sachant pas quoi dire, j'entreprit de me relever, une fois debout, mon équilibre fut très instable, ma tête me tournait et j'avais incroyablement envie de vomir... Mais, j'encadrais ma tête avec mes mains sur mes joues pour que tout revienne comme je le voyais avant, c'est a dire stable. Soupirant, je jetais un regard embué à Naru. Ca n'allait pas, et il le verrait. Mais répéter cette phrase était au dessus de mes forces. j'entreprenais de marcher vers l'intérieur, pour pouvoir me rafraichir et mes idées aussi. Elles en avaient besoin presque autant que moi. Me reposer, c'est tout ce qu'il me fallait, avec ou sans Naru... J'avais besoin de fermer les yeux, de ne plus penser à ça... de ne plus penser à ce que de nombreuses femmes auraient appelé une chance... Je ne pensais pas comme elles, crier, manger dormir... voilà les occupations d'un petits au début de sa vie... Je ne me sentais pas prête du tout à subir ca tout le temps... en plus des mauvaises odeur qu'il dégage avant de savoir allez au toilette... Enfin voilà, je n'avais pas envie d'élever un enfant sans avoir des personnes qui ont de l'"expérience" en ce domaine. En effet, je doute fortement que la plupart des gens d'ici ai un enfant, ou alors, ils le cache... Enfin bref, j'essayais de regagner ma chambre, pour pouvoir réfléchir en paix, dormir aussi... oui, dormir ! C'ets ce qu'il me fallait d'urgence...

Naru ne comprenait pas, lui qui était si ouvert, comment pouvait-elle lui cacher quelque chose ? Il ne pensait pas que ce soit important, mais en regardant dans ses yeux il se rendit compte de l’importance de ce qu’elle lui avait dit, ne s’étant rappelé que d’un petit « de toi.. ». Qu’est ce que ça pouvait bien signifier ? Aucune idée, il n’en savait rien, et le faite de remuer cette fin de phrase qu’il avait tout juste entendu n’arrangeait pas les choses vu qu’il ne trouvait toujours pas. C’est comme si il avait tout le puzzle, sans la dernière pièce qui n’a pas été mise dans la boîte, ou comme si il cherchait une aiguille dans une botte de foin. Mais il ne voulait pas remettre ça sur le tapis, il ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie car il voyait bien que quelque chose n’allait pas. Il tenta de se convaincre qu’Alice allait bel et bien lui dire ce qu’il y avait, mais il réfléchit, si elle n’avait déjà pas voulu répéter sa phrase c’est qu’elle ne le voulait pas. Comme si il creusait pour un trésor invisible : difficile à trouver. Naru resta un moment sur place, toujours bloqué sur cette fin de phrase, que pouvait-elle bien être de lui ? Quand il reprit ses esprits, elle était déjà bien loin, et, accourant derrière elle, il finit par arriver à sa hauteur, lui prenant le poignet doucement, sans geste brusque. Il la regarda un instant, tentant de déterrer quelque chose dans son regard, mais à part de l’inquiétude il ne voyait rien. Il baissa un instant le regard et desserra son étreinte exercée sur son poignet, finissant par relever la tête, son regard tombant dans le sien.

« Alice… Dit moi s’il te plait… Tu me connais pourtant ! Tu sais que je ne réagirais pas mal !... »

Il la laissa un instant, lâchant totalement son poignet, et détournant un instant le regard. Sa main remonta le long de son bras, finissant par se loger dans ses cheveux qu’il secoua légèrement, pensif et un peu déstabilisé, un sourire plaqué sur le visage. Il se pencha sur elle et déposa un baiser sur son front, espérant que ça la rassurerait, malgré le faite que sa curiosité lui avait joué des tours.

[Sorry, mon inspi revient que quand j'écoute GG et je m'en rappelais plus ._.]