Hier soir, pour je ne sais quelle raison, je m'était couchée vraiment très tôt. Du coup résultat des comptes, je suis debout, bien réveillée et pourtant il n'est que six heures et demi du matin. Incroyable, moi qui est une dormeuse ambulante, me voilà debout à l'aurore ! Embêtée de me réveillée si tôt, j'essaye tant bien que mal de me rendormir mais en vain, malgré tout mes efforts, je n'y parviens pas. Alors, je câle mon oreiller contre le mur (et moi en même temps, logique.) derrière mon lit, allume ma lumière qui se situe à ma droite sur ma table de chevet et pour terminée, attrape et ouvre distraitement un roman que j'avais empruntée à la bibliothèque, quelques jours plus tôt. Je lus donc pendant au moins une bonne demi-heure avant de replonger dans la réalité. Cette fois, mon réveil indique sept heures et quatre minutes. Par-fait ! Très énergiquement (étonnant, vraiment étonnant...) je sauta de mon lit pour filer en vitesse prendre ma douche matinale. Une fois toute propre et sèche, je me revêtis d'une belle robe blanche que j'avais achetée il y a peu. Celle-ci était légèrement bouffante et terminait un peu plus au dessus des genoux, puis enfin les manches qui n'était pas vraiment des manches car elles était placés sur mes biceps (quasiment inexistants je précise x), était bouffante. Je me sécha les cheveux, me les brossa les laissant "couler" dans mon dos, cachant légèrement mes ailes. Avant de sortir de la salle de bain, je mit autour de mon cou un pendentif en argent, qui avait la forme d'un aigle aux yeux fait de pierres précieuse bleu azur. J'enfila mes ballerines blanches avec une petite fleur bleu, azur elle aussi, à l'extrémité, et bien évidemment, j'installa mon bandage sur mon oeil droit. Puis enfin, j'attrapa mon sac longchamp blanc contenant mes cours de la journée et fila hors de ma chambre. Une fois arrivée dans le couloir principale des dortoirs, celui qui relit le dortoir des garçons à celui des filles, je me stoppa brusquement. Zut, mon cahier de maths, je n'était pas vraiment sûre de l'avoir pris... Embêtée, je fouilla mon sac et poussa un soupir de soulagement en le voyant qui reposait sagement entre mon classeur de musique et mon agenda. J'allais repartir en direction de ma classe lorsque un garçon brun s'étala de tout son long, juste devant moi. J'entendis toute suite des gloussements en provenance d'un groupe de fille, un peu plus loin. Le garçon leurs lança un regard noir puis se releva assez difficilement, pour tout vous dire. Je le détailla un court moment, et je dois vous dire que malgré ma difficulté à éprouvée des sentiments, c'était un beau jeune homme. Je rejeta distraitement mes cheveux derrière mes épaules et lui demande calmement, sans aucune émotion dans la voix :

- Quelle comportement puéril, dit-je en désignant le groupe de fille qui gloussaient encore, ça va allez ?

- Quelle comportement puéril,ça va allez ?

Je me redressa de toute ma hauteur et secoua la tête pour la rassurer,et je le lui répondit,déplaçant la méche qui me tombait devant les yeux:


Oui,ça va.J'ai juste trébuché.

Cette jeune fille devait être une harpie,ou un ange,difficile de savoir,avec ses jolies ailes blanches qui dépassaient de son dos.
Son bandage cachait son oeil droit,qui devait être invalide,ou alors,c'était pour un effet de style.Je la détailla,elle n'était pas très grande,et elle était svelte,et mince.Cependant une drôle d'aura l'entourait.J'aurais aimé en savoir plus sur elle,mais je ne savais pas vraiment quoi dire,elle semblait si proche,et si lointaine...
J'avais non pas peur de lui parler,mais j'avais peur,de la décevoir...C'était la première fois que j'étais aussi intéréssé par une fille.D'habitude j'étais plutôt désintérressé par elles.Pour je ne sait qu'elle raison,les gens on souvent pensé que j'étais gay,mais non.Au grés de vous décevoir.Enfait je ne suis pas fichu de garder une copine plus d'une semaine,même si de l'avis générale je suis plutôt du genre canon avec mes yeux bleus et ma peau halée.
Commme je portais un t-shirt à manches courtes,les cicatrices de mes runes se détachaient clairement sur mes biceps.Je remarqua que la jeune fille portait une robe blanche ce qui me fit encore plus penser à un ange,mais son aura continait à me perturber,on aurait dit que son âme était...souillée...
Je baissa mes yeux vers sa frêle silhouette qui n'avait pas bougée.J'avais l'irrepressible envie de la prendre dans mes bras et de l'embrasser,de la rassurer...Enfin,si je me permettais ce genre d'écart je risquais plutôt de recevoir une monumentale baffe,ouais.Je pria silencieusemment pour que son pouvoir ne soit pas de lire dans les pensée,parceque sinon,j'étais vraiment mal barrée!
Je passa une main dans ma tignasse emêlée,et lui adressa un petit sourir avant de lui demander :

Heu...moi c'est Simon McKlay...Je suis en Terminal Iota..euh...et toi?

Gêné,je ne ressemblait pas du tout au prototype du mâle supérieur,super barraqué et gonflé d'orgeuil..J'attendis sa réponse presque sans réspirer.

Don't let me go ...

Il replaça correctement sa mèche "rebelle" qui lui cachait ses beaux yeux bleus puis tout en secouant la tête il me dit :

- Oui,ça va.J'ai juste trébuché.

Je ne répondis rien. Après ça, il me fixa assez longuement pour tout vous dire puis, je remarqua de nombreuse cicatrices sur ses bras dénudés par son tee-shirt à manche courtes. Oulà, il devait avoir eu une enfance difficile ou alors c'était un des gros matcho qui ne pensaient qu'à ce battre. Enfin bon, pour l'instant il n'avait pas l'air d'un quelconque matcho prêt à tout casser sur son passage. Pendant un instant, je crus le voir comment dire... Inquiet. Bref, il avait l'air plongée dans ses pensées et je détourna un instant mon regard pour fixer les filles qui riaient, gloussaient etc... comme des folles. Pff, c'est vraiment pitoyable les gens de ce genre. Soudain, elle me jetèrent un regard noir. Hein ? Que leurs avais-je fait ? Je soupira discrètement, décidément je ne comprendrais jamais les humains, euh non pas que je ne soit pas humaine hein ! Je reporta mon attention sur l'inconnu, celui-ci passa une main dans sa chevelure et me demanda d'un ton hésitant, un petit sourire aux lèvres :

- Heu...moi c'est Simon McKlay...Je suis en Terminal Iota..euh...et toi?

Tiens, il était dans la même classe que moi. Étrange, je ne l'avais jamais croisée au paravent, il devait certainement être nouveau. Je ne lui rendit pas son sourire, sûrement à cause de mes sentiments quasiment inexistants et lui dit sur le même ton que la première fois où je lui avait adressé la parole :

- Iori Anzu, je suis aussi en Terminal Iota, tu es nouveau non ?

Puis après ceci, je remarqua que les gloussantes [ En l'occurrence les filles de tout à l'heure ] étaient partie, sûrement rejoindre leurs classes respectives.

- Iori Anzu, je suis aussi en Terminal Iota, tu es nouveau non ?

Tient,quelle drôle de coincidence,enfin,j'étais plutôt ravi mais bon...la jeune harpie,ou ange,je ne savais toujours pas,se prénommait Iori,un fort joli prénom,en tout cas.
Je ne savais pas quoi rajouter.Je ne savais pas quoi réagir,je répondit :

Oui,je suis nouveau à l'internat...et toi?

Mais quel débile tu fais Simon,à répéter les même questions!je m'assenna une claque mentale.Puis j'attendis sa réponse,la fixant toujours aussi intrigué par son aura...


[je crois que je fais encore plus court,là!]

J'haussa discrètement un sourcil après qu'il met demandée si j'était moi aussi nouvelle. Curieux, enfin bon je ne voulais pas paraître désagréable alors je lui dit :

- Je suis là depuis à peu près deux semaines.

Je ne savais pas comment engager un peu plus la conversation... Je pensa d'abord à lui demander son pouvoir mais si je lui demandais, il me demanderais le mien ensuite et c'était une chose qui ne m'arrangeais pas, mais alors pas du tout. Pourquoi ? Ben, je préfère garder mon "arme" secrète au cas où... Je restais donc planté comme une nouille, mon regard plongée dans celui de Simon. Je pouvais y lire de l'intrigue. Rhoo, génial, pour dire la vérité, j'intrigue beaucoup de gens, va savoir pourquoi ! En même tant, je suis toujours neutre, un masque cachant mes émotions recouvre presque toujours mon visage, il ne faut donc pas s'étonner si je paraît euhh... Étrange ? Oh, j'espère que je n'ai pas l'air bizarre, déjà que j'ai un bandage à l'oeil, que j'ai un pouvoir surnaturel [ Comme tout les animaliks d'ailleurs... ], que j'ai tué, blessée, torturée et la liste est longue, je ne sais combien de personnes, et pour finir que je n'affiche aucun sentiments... Tous ceci est... Frustrant. Oui c'est le mot. Je rajusta mon sac et je finis par demander à Simon, assez gentiment à mon grand étonnement :

- Bon, les cours vont commencez, je t'accompagne jusqu'à notre salle ?

Puis là, un petit sourire se dessina sur mon visage. Whouaa ! Incroyable, j'avais souris sans m'en rendre compte...

- Je suis là depuis à peu près deux semaines.

Un peu comme moi,quoi.Je ressentis denouveau se besoin de la prendre dans mes bras.Je me résonna et me demmanda si sa m'étais déja arrivée de tombée amoureux...je ne crois pas,c'était souvent des histoires qui duraient pas plus d'une semaine.Pourtant se n'étais les demmandes qui posaient problème.Mais disons juste que je n'ai jammais eu l'impression de tomber sur la bonne personne,et si cette jeune fille si mystèrieuse,l'était?Je respira un bon coup et elle enchaîna :

- Bon, les cours vont commencez, je t'accompagne jusqu'à notre salle ?

Je vis un petit sourire se peindre sur son visage,elle était si belle quand elle souriait,elle devrait le faire plus souvent!
Nous continuâmes à marcher en silence.Le silence ne me dérangait pas,mais c'était sa présence qui m'éléctrifiait.Je la regarda,on avait arrêté de marcher,et pourtant je savais qu'on était pas encore arrivé.Je m'approcha d'elle (elle était dos au mur) et placa mes mains sur les côtés de sa tête,paumes contre le mur et me pencha pour effleurer les lèvres d'Iori,que je connaissais à peine.Comme si j'avais eu une décharge élèctrique je me recula,m'excusa gêné et partit,avant qu'elle eu le temps de dire quelque chose.J'avais merdé,comme d'habitude.je réussis à me perdre dans l'interna,et j'entendis quelqu'un m'appeller.

Nous continuâmes à marcher dans le hall en silence. Je sentais que Simon était... Gêné. Et là, je ne sais pour quelle raison et je ne pourrais jamais vous le dire, ont s'arrêta, tout les deux. J'était dos à un mur orange pèche, Simon s'approcha de moi et posa ses paumes sur le mur, de chaques côtés de ma tête. À cette instant, je sentis les battements de mon coeur accélérer... Whoo, je n'avais jamais ressentit ça au paravent et c'était comment dire... Étrange ? Était-je amoureuse ? Non, impossible que je le soit, moi qui ne ressent ni la peur, la joie et encore moins l'amour. Pourtant, c'était bel et bien mon coeur qui était entrain de cavaler comme un cavalier fou galopant librement dans une pleine. Et là, Simon fit quelque chose de complètement inattendu. Il s'approcha encore plus de mon visage et m'effleura les lèvres. Ma seule réaction fut d'écarquiller les yeux comme pas possible puis, Simon recula brusquement, comme si on venait de lui donner une violente décharge électrique, et à ce que je sache mon pouvoir ne correspond pas du tout à ça, avant de s'excusez, très gêné. Après ses mots d'excuses, il partit à la vitesse de l'éclair, ne me laissant pas le temps de prononcer quoique ce soit. Bouche-bée, je resta là, encore une fois plantée comme une nouille et je finis par secouer légèrement ma tête, pour me remettre les idées en places. Je déambula longuement dans l'internat, à la recherche de Simon. Je finis heureusement par le trouver près de la bibliothèque, il semblait perdu. Ne voulant pas qu'il s'enfuit encore, je l’appela d'un ton presque désespérée, et à ce moment même, je me sentie fragile, vraiment il me mettait dans de drôle d'états ce garcon :

- Simon, attend !

J'accourus près de lui, fit quelques qui je pense, me surpris plus que Simon. J'enroula mes bras autour de son cou, et posa mes lèvres sur les siennes tout en me mettant très légèrement sur la pointe des pieds [Oui, il est très grand apparament Oo !] , ne lui laissant pas le temps articuler la moindre chose, je ferma les yeux tout en me demandant qu'elle mouche venait de me piquer...

Non... Non... Mais qu'est-ce qui m'avait pris ?! Non, mais vraiment, bravo Iori ! Je venais de mettre dans une de ses m*****, non mais je vous jure... Après ma fatale erreur, Simon me souleva légèrement et me posa sur le dos d'une banquette pour que nous soyons à peu près à la même hauteur avant de poser ses lèvres dans mon cou. Je ne put protester, sûrement me sentant un peu coupable de l'avoir embrassée sans aucune raison. Puis il recula et baissa sa tête, ses cheveux cachait désormais ses yeux. J'entendis vaguement sa respiration légèrement saccadée... Il se redressa, les joues un peu rougies puis me fixa, sans un mot. Il brisa cette instant de gêne en me tendant sa main pour que je descende. J'accepta poliment son aide et nous restâmes tout les deux plantés au milieu du couloir, nous regardant sans rien dire, attendant sûrement que un des deux se dévoue pour prononcer quelques choses. Je décida que cette personne allait être moi. Je baissa un court moment la tête, mes longs cheveux cachant presque mon visage avant de la relever et de dire à Simon, m'appliquant très sérieusement à ne laisser aucun sentiments, émotions transpercer ma voix neutre :

- Ce n'est pas dans mes habitudes.

Ce-là pouvait passer pour quelque chose d'étrange mais tant pis ! J'enchaîna :

- Oublions-ça... Je t'accompagne à notre salle.

- Oublions-ça... Je t'accompagne à notre salle.

Je tréssauta comme si elle venait de me piquer.Tout oublier?
Alors que je suis déja accro' à l'odeur de ta peau,et au goût de tes lèvres?

J'avais envie de partir,de la quitter mais tout en restant avec,j'aurais voulu qu'elle éprouve quelque chose à mon égard.
Oh,Iori,ne voit tu donc pas que tu es cette personne qui a su faire quelque chose de moi, quand tu étais dans mes bras?,j'aurais tant voulu qu'elle repose ses mains fines et légères contre moi,tant voulu que ses yeux pétillent avec autant d'éclats...Mais si j'étais le seul de nous deux à épouver cela,je ne voyais vraiment pas l'intéret de continuer.Mais,c'était cette fille là,que je voulais,pas une autre.
Je ne savais pas quoi faire.Je pivota et marcha refluant les sentimments qui se mêlaient en moi.Je ne voulais pas lui parler,car j'étais à peu près sur de tomber en pleurs si elle me demmandait quelque chose.J'aurais bien voulu prendre sa main dans la mienne,mais je crois qu'elle m'aurait baffée.Je n'avais qu'une envie :
Lui dire tout,mais comment lui expliquer,que des la première fois que j'avais croisé son regard j'étais tombé sous son charme.C'était si gnangnan...Je posa mon regard sur sa frêle silhouette et ferma les yeux.Nous tournions à gauche quand,brisant le silence je déclara :

je suis désolé,moi aussi.Je regrette,je ne sais pas ce qui m'a pris

Je n'étais pas du tout,mais alors pas du tout doué pour mentir.je parie qu'elle avait tout de suite su qu'en fait,je mourrais d'envie que ça recommence et que je voulais qu'elle m'aime.
Je baissa la tête,de peur que mon regard trahisse tout.Puis je continua quand elle me répondit :

....

Il avait eu l'air déçu quand j'avais dit que nous devions tout oublier... Nous avions donc commencés à marcher en silence puis quand nous tournâmes à gauche, il me dit :

- Je suis désolé,moi aussi.Je regrette,je ne sais pas ce qui m'a pris

Il mentait, j'en était sûre. Enfin presque... Non, je ne suis pas devin mais depuis toute petite, j'ai appris en quelques sortes à "détecter" plus au moins les mensonges des gens. Je m'arrêta, et le contempla un long moment, il avait encore baisser la tête, puis je finis par lui dire, mon visage tout aussi neutre sauf mes yeux qui eux, pétillaient de malice :

- Moi je ne regrette pas.

C'était la vérité. Oui, j'ai jamais dit que ce que j'avais vécue avec Simon n'avait pas été plaisant. Puis là, deuxième fois en une heure, je me surpris. Je souria malicieusement et pris la main de Simon :

- Maintenant, dépêche-toi, on va être en retard !