La solitude est la seule chose qui me tient compagnie et qui ne m'abandonne jamais.

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Emilia Yusa
Vous riez de moi parce que je suis différente mais moi je ris de vous parce que vous êtes tous les mêmes.

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♦Nom :Yusa ♦ Prénom : Emilia ♦ Surnom : Emi' ♦ Race : Harpie ♦ Sexe : Fille ♦ Rang : Elève♦Classe : Première je sait pas ~ ♦ Age : 16 ans ♦ Pouvoir : Empathie => recevoir les émotions de toute personne aux alentours, et pouvoir en communiquer aux autres pour les apaiser, énerver, appeurer.

Je suis ne suis pas différente, je suis unique.

Ses yeux bleu glace ne donne pas une impression de froideur contrairement à ce qu’on pourrait penser, plutôt de chaleur. Ils rappellent le lac de l’internat l’été. Quand on la regarde c’est vraiment ses yeux que l’on remarque en premier, ils relèvent presque de l’hypnotisant. Mais évidemment quand on la regarde ce n’est pas qu’une paire d’yeux. Commençons par le commencement – quoi qu’il faille savoir s’il y en a un et où il est. Elle possède de longs cheveux gris bleutés, soyeux, qui sont en parfait accord avec ses yeux et son teint rosé. Elle a une frange qui lui arrive exactement à la limite de ses yeux. Elle a une mèche un peu plus longue qui tombe au milieu de son visage. Ses sourcils sont fins et expressifs. Son visage est fin et son teint est blanc tirant sur le rosé. Ses lèvres peu pulpeuse sont roses claires. Son sourire éclatant, pas toujours sincère parfois ironique même, fait son petit effet sur les gens qui en repartent joyeux, est-ce sont pouvoir ? Elle met souvent des nœuds dans ses cheveux mais les attaches rarement. Elle possède un corps frêle et tout aussi fin et n’a pas vraiment beaucoup de force. Elle est pourtant sportive et endurante. Elle a une poitrine plutôt petite mais ce n’est pas vraiment un désavantage. Elle est grande, c’est pour ça qu’elle ne mets pas souvent de talons, logique. Question tenu elle aime bien les uniformes scolaires et ne s’habille rarement autrement. Elle a deux ailes blanches dans le dos et quelques plumes par-ci par-là. Sous forme animale elle apparaît comme une colombe blanche, symbole de paix.

Personne n'est parfait mais je ne suis pas personne.

Emilia. Vous ne connaîtrez jamais beaucoup de choses sur elle. Réservée, elle n’est pas timide mais préfère rester discrète. Ainsi elle ne se fait pas remarquer et évite les rumeurs désobligeantes que personne n’apprécie. Elle est solitaire, la compagnie elle s’en passe. Si elle l’a tant mieux, sinon ce n’est pas la fin du monde. Heureusement d’ailleurs, car il n’y a jamais beaucoup de monde qui lui tient compagnie. Elle est raisonnable, dans les cours elle ne travaille ni trop ni pas assez, elle n’est pas du genre à jouer la petite fille modèle, elle reste sobre et naturelle tout simplement. Elle est directe et peu blesser les gens, elle ne se gênera pas pour dire ce qu’elle pense, même à un professeur. Elle est la reine des arguments, je vous conseille de ne pas la critiquer ou de se disputer avec elle. Elle est très doué pour manipuler – non non pas les gens – les sujets sensibles. Elle aime contredire les gens et avoir raison bien qu’elle ne s’en vante pas, se contenter de le penser lui suffit amplement. Vous la verrez souvent dans la bibliothèque, plongée dans une pile de livre ou bien à aider la bibliothécaire à ranger les nouveaux livres etc. Elle est aussi devenue fan de la photographie, quelque sujet que ce soit, ça la passionne. Elle aide les autres, enfin pas tout le temps, ça dépend de la personne. Certains la compare à une sans-cœur, pourtant aussi improbable que cela puisse être elle est très sensible mais essaye de le cacher. Effectivement, elle trouve que les sentiments sont des faiblesses et elle ne veut pas paraître faible, car les faibles sont ceux sur qui on s’acharne. Pourtant elle n’est pas sans joie et sourit souvent. Elle est aimable mais il ne faut dépasser ses limites. Elle n’est pas très bavarde, quoi que quand on entame avec elle un sujet qui lui tient à cœur il est parfois dur de la calmer. En quelque sorte, si vous gagnez sa confiance estimez-vous heureux.

Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas.

Chapitre I

La jeune fille était assise sur le bord de la petite fenêtre de l’immense pièce où elle vivait depuis sa naissance. De là-haut elle pouvait voir entièrement la cour intérieure de la maison de son grand-père. Le soleil et l’herbe l’attirait dangereusement bien qu’elle savait que son grand-père et sa mère lui avaient formellement interdit d’y aller. Elle ne comprenait pas pourquoi ils ne voulaient pas qu’elle sorte de cette pièce. Elle se demandait même si elle n’était pas la seule enfant sur Terre. Si sa mère et son grand-père était les seuls gens qui vivaient dans ce monde. Depuis sa plus tendre enfance elle se contentait des récits que sa mère lui comptait. Mais ça ne suffisait visiblement pas à calmer l’envie d’exploration de la jeune enfant. Ses interrogations venaient même à se demander si le monde ne se résumait pas au château de son grand père. Ou à cette seule et unique pièce. Malgré son jeune âge elle se posait déjà des questions presque existentielles. Qui suis-je ? Existe-il d’autre gens comme moi ? Pourquoi suis-je la seule à avoir des ailes ? Pourquoi je ne peux pas sortir ? Le monde extérieur est si horrible que ça ? A chaque fois que sa mère en parlait elle sentait l’angoisse, la peur et la honte qui s’émanait de son corps, de ses paroles. Mais pourquoi ? Personne ne répondait à ses questions quand elle les posait. Alors pourquoi continuer à en poser ? Elle ne savait plus quoi faire. Elle avait envie de quitter cet endroit dont elle se laissait. Les livres que contenait la grande pièce ne l’intéressaient pas. Elle ne savait pas lire, personne ne voulait lui apprendre. Aujourd’hui comme d’habitude sa mère viendrais la voir, elle l’embrasserait parlerait un peu avec elle, puis partirait peu après. En suite elle sera à nouveau seule comme d’habitude. Seule dans cette pièce aux murs gris et aux néons jaunes. Elle étouffait, elle n’en pouvait plus mais en même temps elle savait qu’elle ne pouvait pas sortir. D’ailleurs elle avait trop peur de sortir. Elle ne savait pas ce qui se trouvait au-delà de ces murs.
Toc toc. Sa mère. La jeune enfant reposa les pieds sur le sol dur de la pièce et referma la fenêtre en vitesse avant de se dépêcher d’aller ouvrir la porte. La poignée, bien trop haute pour qu’elle l’attrape du haut de son petit âge, s’abaissa avant même qu’elle n’ait eu le temps d’arriver devant la porte. Sa mère affichait une mine bizarre. D’ailleurs elle sentait son angoisse, sa colère … La jeune fille fit un pas en arrière sans s’en rendre compte, tant le regard de sa mère l’apeurait.

- Ecoute Emilia, j’ai tout compris.

Emilia ne comprenait pas elle justement. De quoi parlait sa mère ? Qu’avait-elle fait ? Elle senti la tension monter dans l’air et la colère de sa mère augmenter. Que se passe-t-il ? Si ça se trouve … Elle ne savait même plus quoi penser. Il se trouvait que... Rien. Un blanc, le vide absolu.

- C’est pour ça que … Je ne viendrais plus.

Elle avait dit ça d’un air neutre, bien qu’Emilia repérait la colère, l’horreur … Elle-même avait peur. Les larmes lui montèrent aux yeux. Quoi … Pourquoi ? Elle se jeta sur elle en la serrant comme si elle pouvait l’empêcher de partir. Qu’était-elle ?

- Ma … Maman ?! Ne part pas ! Ne me laisse pas maman. Je …

D’un mouvement brusque, la mère poussa Emilia qui se retrouva parterre sur le sol froid de la bibliothèque. Elle avait fait se mouvement avec tant d’indifférence et de colère que la jeune enfant en fut troublée.

- Ne m’appelle plus jamais Maman. Je ne suis plus ta mère.

Que disait-elle ? Emilia était perdue. Pourquoi tant de méchanceté, pourquoi tant de violence ? Le méritait-elle ? Est-es-ce à cause de l’extérieur ? De ses ailes ? De sa vie ? D’elle-même ? La porte claqua, sa mère disparaissant derrière. Emilia resta une heure au moins sur le sol glacé de la pièce, choquée. Elle avait peur maintenant, peur du monde, peur de sa mère, peur de tout. Peur d’elle-même. Elle savait que sa mère ne reviendrait pas. Ce regard et ce sentiment était plus fort encore qu’une bombe nucléaire et la 3ème guerre mondiale réunis. Elle se recroquevilla sur elle-même et resta là toute la nuit, ignorant le froid. Pour la première fois de sa vie elle venait de ressentir ce sentiment. Cette chose qui vous blesse, qui vous tue de l’intérieur. Elle se sentait détruite et inconsolable.

Chapitre II

10 ans étaient passés, Emilia avait bien grandi. Dans l’ombre de cette pièce, seule. Elle avait eu du mal à passer à autre chose mais elle y était arrivée. Elle savait lire, son grand-père lui avait appris depuis qu’elle l’avait menacé ne se jeter par la fenêtre. Alors depuis elle lisait, elle relisait les tonnes de livres que contenait la pièce. Elle les connaissait par cœur. Elle les avait tous lus, ou presque, certains étaient des livres de son âge, d’autres beaucoup plus enfantin mais elle essayait de trouver une part du message de ces livres. D’autres encore étaient des livres philosophiques qu’elle n’avait pas de mal à comprendre même si cela ne correspondait pas du tout à son âge. Elle n’avait parlé à personne depuis qu’elle savait lire. Elle ne voyait pas l’intérêt à parler, pour dire quoi ? Bonjour, au revoir, ça va ? Non merci. Autant être seule, l’être pleinement et le rester. De toutes manières elle n’avait pas envie de parler. Grâce aux livres elle avait compris de nombreuses choses sur le monde extérieur. Elle s’intéressait à la psychologie des gens et avait compris qu’elle était différente. Elle avait compris ce qu’elle était : Une Animalik. Certains considéraient ces gens comme des horreurs, des démons et j’en passe alors que d’autre prennent ça comme un cadeau divin. Apparemment sa mère devait avoir compris qu’elle était différente et l’avait prise pour un démon. Elle n’avait vu le monde extérieur que part les livres, les images, les peintures … Mais elle voulait le voir vraiment, de ces propres yeux, ce monde qu’elle avait tant voulu découvrir mais qu’elle détestait aussi. Aussi, elle avait découvert que les Animalik possédaient un pouvoir, mais elle ignorait quel était le sien. Elle se posait encore beaucoup de question et les réponses tardaient.

Un soir d’été elle se décida à aller trouver des réponses à ces questions et à partir. Mais partir où ? Elle ne savait pas vraiment. Elle savait que partir était une grande décision à ne pas prendre à la légère. Mais elle y avait beaucoup réfléchi. Sa destination elle la connaissait mais elle ne savait pas où elle se situait. Elle voulait rejoindre l’internat Animalik. Pour l’instant, seul le lieu semblait l’empêcher de réaliser son « rêve ». Pourtant ce n’était pas tout. Son grand-père aussi, l’empêcherait de partir. Il lui fallait un plan, elle n’en avait pas et ne savait pas vraiment comment en faire. Elle ne connait rien de l’extérieur de la maison, enfin l’intérieur plutôt. Mais elle le savait, elle y arriverait. En dix ans elle avait changé. Elle était devenue forte, elle avait répondu à déjà beaucoup de questions. Mais trop restaient encore en suspens. Elle avait besoin de réponse. C’était vital.

Une semaine après, elle avait trouvé toutes les solutions. Elle savait où était l’internat, comme se débrouiller à l’extérieur de cette pièce, comment se nourrir et surtout comme sortir. Elle entendait souvent les bruits de pas de son grand-père le jour mais il lui semblait n’en entendre aucun la nuit. Comme elle n’en était pas sûre elle se résolue à ne pas dormir une nuit pour vérifier son hypothèse. Après une nuit blanche – enfin plutôt noir parce-que bon y’a pas vraiment de lumière la nuit, d’ailleurs Emilia à tendance à repérer les mots qui n’ont pas de sens logique – elle pouvait valider son hypothèse (Hanw wai comme en SVT 8D). Elle était donc sûre – ou presque – de la réussite de son plan, de sa fugue et par conséquent son avenir. Oui Emilia voit toujours très loin. Sa vie est planifiée pour les 10 ans à venir. Enfin presque, elle y apporte des modifications et autres améliorations chaque jour en fonction des événements imprévus. En clair Emilia est toujours super bien organisée. Encore une preuve, elle a préparé un plan B, C et D qui prend en compte les possibilités les plus probable d’événements qui pourraient perturbés ou rendre impossible le plan A. Trop forte. Elle pensait enfin être prête pour cette épreuve qu’elle attend et redoute en même temps depuis plusieurs années. Demain serait le jour du grand départ. Le 11 juin 2012. Le jour de son anniversaire. Coïncidence ? Non, évidemment que non. Tout était planifier, jusqu’à la date. Elle n’aurait pas su dire pourquoi ce jour mais ça lui paraissait tellement logique. Elle revérifia une fois de plus ses affaires. Un seul livre, son préférée sur les Animalik, quelques habits, un couteau, un briquet, des feuilles, un stylo et des allumettes. C’était pour elle le strict nécessaire pour survivre. Tout ça était compacté dans un sac noir de sport qui contenait des livres auparavant. Elle s’était entraînée aussi physiquement et mentalement, par exemple la faim, la fatigue, la marche, la course etc. Elle était donc prête. Des jours et des semaines elle s’était préparée et elle connaissait par cœur chacun de ses plans. Maintenant il ne lui restait plus qu’à dormir. Une bonne et longue nuit de sommeil, la dernière ici et la dernière au chaud pour au moins un bon mois. Elle aurait pu être nostalgique face à cette pensée mais bizarrement non. Elle ne voyait aucun intérêt à l’être. Comme elle a commencé à ne plus voir l’intérêt d’éprouver quelconque sentiment envers une personne, encore moins sa mère. Elle se laissa tomber sur son lit et fixa les néons qui l’aveuglaient avec leur lumière blanche artificielle. Elle détestait ses néons, premièrement parce qu’elle ne supportait plus leurs grésillements continus et deuxièmement à cause de l’effet de clignotement de la lumière qu’ils produisaient. Elle était donc pressée de partir. Partir à travers la nature, la forêt, loin de ces lumières artificielles, partir là où elle avait toujours rêvée d’aller. Dès son enfance. Elle prit la couverture et s’enroula dedans en tentant de ne penser à rien et de dormir. Pas forcément facile mais elle s’en fiche. Elle finira bien par dormir. Elle a toujours été comme ça, en y réfléchissant bien, depuis le départ de sa mère.

VOUS & VOS OPINIONS

(c) By Iori Anzu

Reuhh gerbille Cool

!

Finis Tranquillou ta fiche !

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Merki =)
Hop histoire finish ^^

Bon, finis tranquillou ! Et reuh ! Smile

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C'est rare qu'on finisse l'histoire avant le reste x)

Enfin bref, reuh bienvenue et fini tranquillou ^^

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Finish =)

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Et bien re-bienvenue petite fan d'Ewilan x)

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Merci^^
Owii *-* Je suis trop fan x')

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Reuh Bienvenue mon chamallow rose fluo ! ;p

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La seconde Gamma est complet, donne en nous une autre s'il te plaît Wink

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Ah ... :/
J'ai modifié =)

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Ok c'est bon !
C'est bizarre elle me semblait complète cte classe -_-

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Finish à nouveau, il me reste le chapitre 3 mais c'est pas obliger vu que j'ai la version réduite ~

Yeah ! *o* Jolie présentation ! ;D J'adore ton rang et l'histoire *^*

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Merci *^*

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La phrase c'est celle de la signa' de San D:
Sinon je te laisse gérer hein, excellente histoire :3

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