Premier cours avec cette classe, c'est quoi déjà? M'enfin on s'en fout, ils ont l'air vachement vieux. En tout cas, ils ont vraiment l'air de zombie, et en plus c'est le dernier cours de la journée, j'avais enchaîné les cours sans aucune difficulté, sauf le fait que j'étais exaspéré devant leur manque de connaissance, comme quoi il ne vivait pas dans leur temps. Et puis c'est pas à tout le monde qu'on a le droit à un cerveau aussi développé que le mien, faut dire. J'avais mangé du Mc'Do avec Steve, pour lui faire plaisir, et depuis j'avais un vilain mal de ventre, c'est à croire que le Mc'Do lui aussi m'aimait pas. J'enchaina les phrases et la cloche retentis, je lança alors en fixant cette fille qui m'avait tapé à l'oeil:

"-Vous pouvez partir, sauf toi."

Je la pointa avec mon tournevis, le sourire en coin, elle ne ressemblais que trop à ma soeur, c'en étais juste impossible, mais il fallait que je m'en assure avant. Je me retourna et secoua mon T-Shirt noir de Black Sabbath, déposant ma feuille sur mon bureau en faisant un hochement de tête aux élèves qui s'empressais de partir. J'étais si toxique que ça? Bon, c'est vrai que je suis plutôt toxique, et en plus les gens ose me qualifier de narcissique, vraiment? Je me considère juste comme quelqu'un qui va changer le monde, rien de plus. Je m'assis sur ma chaise en cuir, me laissant tourner en rond en sifflotant gaiement, j'attendais que la jeune fille qui m'étais familière m'adresse la parole, mais merde, disons que j'étais impatient de savoir si mon hypothèse était vrai, je demanda:

"-Comment allez-vous?"

J'avais remarquer qu'elle n'avais rien suivit du cours, ça devait pas être dans sa palette de couleur, la technologie. Je la regarda de haut en bas, des cheveux longs et roux, des yeux verts. Tout correspondait, sauf se sourire qu'elle avais plus petite, faut pas se faire de fausse joie, Tony, c'est peux-être juste son sosie. Et puis en jesaispascombien d'année on change, hein. Comme Steve, il avait tellement changé depuis ses 9 ans de vie commune... Je posa à nouveau mon regard noisette dans ceux de mon élève, souriant.

Très bien? Pff, va pas me mentir, ma chère, regarde tes cernes, ton corps...Sa manière de parler, tout me faisait penser à elle. Je fronça les sourcils en repensant à Steve, lui aussi avait toujours eu un chiche pour les phrases bien amère qui sont difficile à avaler. Un sourire franc et honnete se dessina sur mes lèvres, la fixant intensément, je me leva a nouveau pour tourner autour de mon bureau, avant d'écrire quelque chose d'incompréhensible sur le tableau, je sifflotais Back in Black, ma chanson favorite. Je me retourna subitement pour mieux "sentir" Miss Fabio. Je souris en me rendis compte que cette odeur, je la connaissais, bon, là, je peux pas me tromper, non? Je sais pas, mais c'est rare de voir une personne qui est le sosie de ton bijoux, et qui en plus sent exactement pareil? Je sais pas, mais pour moi, le seul truc qui me bloque, c'est son nom. Fabio. Elle avait rejeté sa véritable identité? Je m'approcha d'elle, l'examinant de haut en bas, et déclara en lui tendant mon sac de chips doritos qui trainait sur mon bureau:

"-Miss Fabio. D'où venez vous? Votre famille....vous ne vous souvenez de rien? Vous avez faim, non? Je sais pas, mais votre regard en dit long. Prenez en autant que vous voulez, moi...j'en veux pas."

Ne pas se montrer trop familier avec des jeunes comme ça, ça risque de les effrayer. Et surtout que quand ce qu'on a a dire est plutot sérieux... J'haussa les épaules, ma seule envie était de lui sauter dessus, de la bombarder de question puis de faire jesaispasquoi. Que ça sonne croche dans vos oreilles, bande de pervers. Je m'accota sur le bout de mon bureau, sortant mon téléphone dernier cri de la Stark industries. Un beta. La Stark industries allait plutot bien niveau économie, dire qu'on faisait du bon travail. J'avais fuit mon destin de "PDG" de l'industrie, pour venir ici, laissant mon rang à un ami. Je tendis mon bras pour pouvoir prendre de la main qui étais libre mon café dont j'avais mit du sang dedans. C'était vachement bon, je vous jure. Depuis que j'y ai gouté, j'adore. Tout en fixant Miss Fabio, je lui fit un clin d'oeil et lui lança sur un ton plus confident:

"-Ne vous inquiétez pas, je suis pas ce genre de prof' à vous gueuler dessus pour un rien. Je déteste faire ça, à vrai dire."

Je m'enfonçais, et elle m'avais bien répondu sur ce ton "je suis très refermé sur moi-même". Au moins elle avait accepter mon paquet de chips. C'est déjà ça, quoi. Y'a des gens qui refusent de sentir le même air que moi, croyant que mon narcissisme est contagieux. Et puis je suis même pas narcissique. Les gens s'imaginent vraiment n'importe quoi. Je tapota sur l'écran tactile de mon portable pour enfin pouvoir utiliser ce logiciel bien pratique: un allumeur de haut-parleur à distance. Quoi, c'est une salle de classe? La salle de technologie, c'est bien plus qu'une salle normale, jeune imbécile. J'y avais rajouté bien des gadgets pour mon simple plaisir mais aussi pour avoir une ambiance beaucoup plus semblable à mon ancien bureau de New-York. Je soupira en prenant une gorgée de mon café, ayant complètement oublié la présence de cette belle rousse. Quoi lui répondre? Je ne savais pas si il fallait tourner autour du pot où bien rentre direct dedand. De toute manière, il faut bien savoir risquer, parfois. Mon sourire s'effaça automatiquement pour laisser place à cette deuxième personnalité qui se voulait beaucoup plus sérieuse que la première, je lança directement:

"-Tu va me dire des trucs parce que c'est pas possible que tu ressemble autant à elle. Okay. Et deuxio', je suis pas louche. C'est pas parce que j'essaye de me montrer un point amical que tu croit que je veux absolument te draguer."

Plus je continuais ma phrase, plus mon ton devint dur et froid, et je m'étais relevé de mon accotoir, ayant laissé mon portable sur le bureau. Ah bah dit donc, quand je veux, je peux. Je fronça les sourcils en la fixant droit dans les yeux. Cette chose qu'elle avait...Je mit ma main désormais libre dans ma poche de jeans Lewis et finis par lui faire une petit grimace de mécontentement, j'aimais pas être méchant. C'est mal d’être méchant. Je recula de quelque pas pour me prommener dans la pièce de métal luisant, je passa une main dans mes cheveux, inspirant et expirant pour retrouver mon calme, je m'étais juste...laissé aller. Je grinça des dents, que dire ensuite? J'avais juste une envie irrésistible de sang, mais merde, bon sang. Tony. Tony.
Tu n'est pas un vampire.
On est pas dans Twillight, Tony.
Tu t'est gouré de film, Tony.
C'est le seul moyen de faire calmer mes envies soudaines de sang, se dire qu'on est pas des vampires. Je suis humain, après tout. Et puis, la différence entre Animalik et Humain, appart quelques détails anodins...on se ressemble, hein. Persécuté par la race supérieure. J'éclata de rire en pensant à ça, et je finis par demander à cette chère Miss Fabio:

"-Bon, alors, tu va me dire pourquoi tu lui ressemble tant, oui où non? C'est toi? Explique."

Je m'approcha d'elle, et finis par l'attraper par les épaules, l’obligeant à me regarder droit dans les yeux. Si c'était bien elle, pourquoi ne m'avait-elle pas reconnu? Je n'avais pas si changé, non? Sauf qu'entre temps beh ma voix elle s'est aggravé, et que j'ai une moustache et une barbe...Sinon, même si elle n'avait que de vague souvenir de moi, elle m'aurait reconnu. Elle était devenue amnésique? Bon, qui sais, on va se parler, lorsque je vais vraiment savoir que c'est bien elle et non son sosie, même si mes doutes se sont envolées en la regardant faire. Disons que sur un pourcentage, j'étais sur à 90/100. Reste que là, elle se souviens pas de moi, donc présentement, elle me connais que très peu, trouve que je suis louche, et puis moi, je viens de la prendre par les épaules. Les épaules c'est considérés comme étant érotique chez certaines personnes, elle doit vraiment me prendre pour un pédophile, alors. Merde, hein. Ce qui est fait et fait, elle va comprendre quand je vais lui avoir expliquer, ouais. Et je serais plus un pédophile à ses yeux. Super! J'arreta de rire, mon visage devient parfaitement neutre à nouveau.

Bon. Je lui semble familier? Super, c'est déjà ça. Elle sait qu'elle m'a déjà vu. Je laissa un soupir de contentement et la lacha automatiquement, mettant mes mains dans les poches, mais ne lacha pour rien au monde mon regard noisette du sien, éméraude. J'eu un sourire en coin, elle avait bien grandit, et elle était magnifique, c'est sur que si c'était pas ma soeur, beh, j'l'aurais bien aimé, mais autrement, quoi. Mais non. Je sais que c'est ma soeur, elle doit se souvenir de rien, et tout. Je sortis un petit papier où j'avais écris mon discours, car j'étais sur qu'un jour j'allais finir par la retrouver, je sais pas si c'est vraiment, mais disons que je suis sur à 99/100 que c'est elle, je baissa mon regard avant de lancer ma tiraille sur un ton enjoué:

"-Bon, alors. Oui, tu m'a déjà vu quelque part. Je pense....que t'est ma soeur. J'vais t'expliquer. C'était lors de mes 7 ans. Nos -enfin, je pense- parents sont mort, et je me souviens plus de rien par la suite. Quand je me suis réveillé, ma soeur, une rousse aux yeux verts -comme toi.-, était disparue. Personne ne sait vraiment si elle était morte où encore en vie, à errer dans les rues. Mais on avait aucune trace de toi. Moi, je le savait. Que quelque part, ma soeur, Pénélope, était encore en vie. J'ai hérité de toute la richesse de nos parents car comme tu n'étais plus en vie celon le gouvernement...Mais le seul truc qui me bloque, c'est ton nom, Fabio. Ça me dit rien. Mais rien du tout."

Je repris mon souffle et m'étira. Voilà qui est fait est fait. Reste à voir sa réaction, et si c'est positif, je vous jure que je lui saute dessus et lui fait une attaque de questions sans dessus-dessous. Oh que je m'aime. Je recula de quelques pas pour pouvoir mieux examiner sa réaction, bon c'est sur qu'elle est amnésique, et qu'elle va essayer de nier. Mais bon, je suis farouche, et quand je veux obtenir quelque chose, je l'obtiens. Cette fille, c'est ma soeur. Je le sais, je le sens. J'allais lui faire comprendre la situation, parce que je tiens énormément à elle. Avoir de la famille, alors que tout les gens autour de toi te considère comme étant imbu de sa personne, n'est-ce pas là quelque chose de merveilleux, de magique? J'ai l'impression de rêver. C'est bien elle? Après tant d'années...Je suis soulagé. Une fois de plus, je releva la tete pour la fixer, cette fois-ci, mes yeux étaient remplis d'espoir, de joie, de soulagement, de tendresse, tout, tout et rien à la fois.
J'ai retrouvé ma soeur.

Logiquement, j'lui aurais sauté dessus, complètement Furax.
Logiquement j'me serais transformé en armure.
Logiquement j'aurais fait en sorte de la retenir, pour qu'elle me regarde droit dans les yeux.
Mais qui dit que j'étais logique?
Biensur que j'avais retrouvé ma soeur, c'est toi idiote. Mais attendez, comment lui prouver....J'avoue que pour une jeune fille qui ne se souvient de rien, c'est difficile de faire confiance au premier venu, et encore plus lorsqu'il s'agit de son prof'. Qui voudrais avoir un lien de parenté avec un prof'. Et encore pire, avec moi? J'avoue que je ne suis pas quelqu'un de simple, je suis plutôt...complexe? Certain me qualifie de Narcissique, d'autres personnes disent que je suis quelqu'un qu'il ne faut pas fréquenter. Mais on s'en fiche, non? Je suis moi, et moi, je suis quelqu'un d'original, et je m'aime. Revenons au fait que Pénélope m'avait nié. Nié son frère, quoi? Lorsqu'elle me posa une main sur mon épaule, je ne put que frémir de joie. Premier contact physique avec ma soeur depuis des années. Un petit sourire qui s'effaça aussitot qu'elle commença à faire demi-tour, quoi faire pour l’arrêter? Lui adresser la parole, je leva la tete et lança d'un ton suppliant:

"-Celle que je cherche, elle est devant mes yeux, et ne se souvient de rien. Bon sang! Rappelle-toi! J'ai pas envie de courir derrière toi."

Si mes souvenirs étaient juste, c'était une Vampyr. Ouais, ouais. Ca pourrais marcher. Je me tourna pour prendre mon tournevis et de faire un petit "accident", qui me coupa le long du doigt, bon sang que ça faisait mal, mais bon, qui sait. Peux-etre le contact de mon sang avec le sien va faire en sorte de raviver des souvenirs? Qui sait? Je me retourna vers elle et agita mon doigt, faisant exprès d'étaler l'odeur sur toute le pièce, d'un coté je crevais d'envie de le prendre mon sang, mais il faut tout faire pour essayer qu'elle se souvienne, je sifflota avant de lancer sur un ton des plus ironique:

"-Ouuuppsss ~ Un petit accident est si vite arrivé."

J'espère qu'elle va agir vite, parce que sinon je garde tout pour moi. Nah.
Oui je sais, je suis égoiste.
Et alors?

Rah, elle croyait vraiment que j'allais lui passer de mon sang? Il est trop merveilleux pour toi. A force de mentir, je vais finir par me croire, hein. Je leva mon pouce où ma bouche et aspira le sang avant de mettre un pansement, oui, je traine des pansements avec moi, je suis du genre maladroit, et ça m'étonne pas que j'ai des bleus partout. Reste qu'elle m'avait prit plutot agressivement, et sauvagement, tellement que j'ai presque fait dans mon froc. Sauf que moi quand j'ai des envies soudaines et que y'a pas de toilettes dans le coin, j'me transforme puis j'me soulage, parce que, heh, personne peux s'en rendre compte après. Vive la technologie. C'est tellement merveilleux, presque autant que moi, je doit l'admettre, perdu dans mes pensées, j'avais carrément loupé le fait qu'elle m'avait enfin appelé par mon prénom, oh, super! Je resta de marbre un moment, curieux. Bon, beh, elle est pas si amnésique que ça, ma soeur. J'haussa les sourcils et m'assis carrément sur mon bureau, balançant des feuilles, des instruments et tout le tralala qu'un prof de technologie doit avoir, sur le sol métallique. Je siffla un moment avant de répondre sur un ton ironique:

"-Moi je suis Stacy ~ Non, tu voit, c'est mon nom, Miss Fabio. Alors? Vous vous souvenez où il faut que je m'ouvre le bras entier?"

Non, pas que je croyais vraiment au fait que c'était grâce à mon sang, c'est juste que ça m'éclatais de paraître maso. J'suis plus du genre sado, si vous voyez le genre. J'agita mon pouce en rond en balançant mes jambes, tu peux pas avoir plus féminin comme mouvement. Comme si j'étais viril, enfin, si je le suis. Je regarda la silhouette de dos de ma chère "soeur", ses cheveux roux tombait tout le long de ses épaules, elle était vraiment magnifique. Comme ma mère, enfin, notre mère. Moi, je ressemblais plus à notre père, un gros alcolo, orgueilleux, imbu de sa personne, fier de lui. Mais quelqu'un d'admirable, un génie. C'est aussi le fondateur de la Stark Industrie, et je lui ai succédé. Je passa ma langue sur mes dents et finis par soupirer, faut que je bouge, je débarque de mon bureau et me dirigea vers mon armure qui avait sa place au fond de la classe, beaucoup d'élèves se questionnait sur mon petit bijoux, mais je ne leur avais jamais vraiment dit. J'aime garder des petits mystères, ça m'éclate de les voir essayer de deviner. Parfois c'est tellement pathétique que s'en est drôle. Je m'échappe du sujet. Comme d'habitude. Je suis quelqu'un de très distrait, aussi. Difficile pour moi de me concentrer plus d'une heure. Je donna un coup sur mon armure et répéta une fois de plus:

"-Alors, tu t'en rappelle?"

Lorsqu'elle prononça son Oui, tu est mon frère., j'ai faillis tomber dans les pommes, de joie, hein. Le plus beau jour de ma vie. Mais reste que mon expression fut...quelques peux, étrange, je fit plusieurs grimace [voir le GIF delamortquitue 8D] avant de prendre son visage de mes mains froides, essuyant ses larmes, wow. Sa peau était vraiment douce, j'eus un sourire en coin alors que j'approcha son visage pour lui faire un bisous sur la joue, j'avais l'impression d'avoir le feu aux fesses tellement j'étais heureux. J'avais tellement envie d'appeller Steve direct et de lui demander de débarquer ici, mais je préfère profiter de cet instant intime que je partage avec ma chère soeur, Pénélope ...Fabio. Va falloir que je m'y habitue. Je fronça les sourcils avant de la serrer aussi fort que possible contre moi, j'imagine sa réaction lorsqu'elle n'entendit rien battre dans mon corps, enfin, de bpns vieux souvenirs. Cette belle journée d'été avant la mort de nos parents, je jouais tranquillement avec ma petite soeur, et alors qu'elle riait, je lui avait demander si un jour elle voudrait bien partir avec moi pour aller voir, sa réaction fut de s'écrier Tony, je veux te suivre partout!, alors elle avait sauté dans mes bras et le tout fut suivit d'un rire général. Malheureusement... Bref, il fallait rattraper tout ce temps perdu, alors que je le serrais toujours contre moi, je finis par lancer, en levant la tête:

-Pénélope, on va reprendre tout le temps perdu. Je te le promet.

Je prit une bouffée d'air pour mieux imprégner son odeur dans ma mémoire, de nouveau. Je finis par la lâcher, de peur de l'étouffer, après tout il faut dire que je ne suis pas quelqu'un de faible. Pour contrôler une armure il faut beaucoup de force, je vous jure. Et d'intelligence. J'avais tout, moi. J'étais merveilleux. Je me dirigea vers mon bureau pour prendre mon petit mélange Starbuck/Sang, histoire de calmer mon instinct. Je détestais le fait de devoir foutre du sang dans mon café, mais le gout était délicieux. Trop délicieux pour que je considère ça normal. Ma soif grandissait de jour en jour. Je leva le regard pour fixer le plafond alors que je me dirigeais à nouveau vers ma Petite soeur, le regard remplis de chaleur. J'avais beau ne pas avoir de coeur, je ressens des sentiments, je dirais plus que les humains, à vrai dire. C'est autant une qualité qu'un défaut, je l'avoue. Mais au moins quand on me dit que je ne suis pas humain je peux rétorquer que je ressens des sentiments comme eux, alors, ça va. Je sortis une fois de plus mon portable pour chercher sur le net un article sur la mort de mes...nos parents et le lui tendit, le regard nostalgique, voir absent. Faut dire que c'est dur de tout expliquer à sa soeur. Je me demande bien comment elle a fait pour avoir tout oublié d'un coup. Je soupira, et passa une main dans mes cheveux bourrés de gel à la James Bond. Je fixais le regard de Pénélope, espérant y voir une certaine émotion. Reste, j'avais envie de lui demander si elle avait un petit copain...mais je vais me retenir, et puis j'suis pas vraiment prêt à l'idée d'avoir un beau-frère. C'était une belle fin de journée, tout de même, et j'aimais ça.

Je dois vous dire qu'elle me surprenais un peu, ma chère Pénélope. Il faut dire que lorsqu'on était petit elle était du genre réservée, et surtout très colleuse. J'esquissa un sourire lorsqu'elle empoigna mon café pour le boire d'un cul sec. Normalement je serais déjà entrain de lui gueuler dessus, que c'est pas bien de prendre le café des autres sans permission surtout quand celui-ci contenait du sang précieux qui était nécessaire pour pas que je pète les plombs et me mette à foutre le bordel. Mais non, après tout moi aussi je le faisais souvent, de prendre les choses des gens sans leur demander leur avis. Il faut dire que si je l'engueulais je serais très mal placé pour la juger sur ceci. Alors je préféra me taire et regarder la jeune rousse s’exécuter. Tellement pas mon style. Tellement pas. Elle me remit le café dans les mains et m'afficha un sourire qui me fit fondre, wow, comme elle est belle. En même temps c'est héréditaire, après tout. Normal qu'elle soit belle, c'est ma soeur. Je lança le café à l'autre bout de la pièce et lui rendit son sourire, sur un ton plus vaniteux, il faut dire qu'entre nous deux, j'étais le plus...van...non, le plus merveilleux. Moi? Vantaarrrdd? Pas du tout, je ne suis pas vantard. Je suis presque pessimiste! Je tappa du pied lorsqu'elle prit la parole. J'écouta ses paroles attentivement et lorsqu'elle prononça le "plus", j'ai presque vacillé. Mon sourire s’agrandit et je m'approcha d'elle une fois de plus pour lui prendre les cheveux, l'ébouriffant, éclatant d'un rire simple. Comme à mon habitude, je ne suis pas capable de me montrer sérieux plus de 10 secondes. J'ai horreur des ambiances "noir et blanc" comme je disais souvent. Lorsque ma main fut retirée je la plaça sur ma taille et m'accota tranquillement sur mon bureau et lança:

-Comme si c'était une question, j'haussa les épaules et lança sur un ton plus dur,de toute manière, que tu le veuilles où non, je dois garder un oeil sur toi. T'est pas sortis du bercail, Pépé.

Un autre éclat de rire, qui se voulait plus véritable que l'autre. C'est vrai, quoi. C'est ma petite soeur, et en tant que grand frère, il me doit de garder un oeil sur elle, même si j’exagère. De toute manière, qu'elle se plaigne, je finirais toujours par recommencer. Alors j'espère qu'elle va accepter cela. Et en plus comme on a plus de parents il faut bien quelqu'un pour surveiller cette jeune fille toute fragile. C'est beau, mais dans notre temps, des vieux pervers il y en a partout, hein. Il faut faire attention. Je mis les mains dans mes poches et siffla un air de When we stand together de Nickelback, le sourire aux lèvres, lorsque j'eus finis, je m'approcha encore une fois de mon armure et lança sur un ton absent:

-C'est quoi, ton pouvoir? C'est que...bon...

En gros, j'essaie de faire de la conversation, et pour cela, il faut dire de quoi, non? Je tappa dans l'armure et un bruit métallique résonna, wow. C'est vrai que cette salle faisait un sacré écho. Je regarda autour de moi, des murs métallique, un sol métallique et un bureau gris, surmonté par une jolie chaise en cuir que j'avais fait sur mesure. Deux silhouettes, la mienne et celle de Pénélope. Je regarda son visage encore une fois, des magnifiques yeux verts et des cheveux de flammes. Dans toute sa splendeur, tel un phénix. Elle me faisait tellement penser à notre mère. Puis après, il y a moi. Tony Stark, un mec renommé pour mes recherches de techno. Beau, de taille moyenne (PFF TONY T'EST PETIT TA GUEULE. XD), cheveux brun foncé et yeux noisettes. Sans compter mes magnifiques cils, comme ceux d'un femme. C'est bon, hein. Je baissa mon regard vers mon faux-coeur, et toqua celui-ci en soupirant, s'il-vous-plait, faites qu'elle réponde.
Et vite.
Je me fais chier, moi.