Je contemple longuement mon reflet dans le miroir de ma salle de bain. Je vais le tuer. Je vais l'égorger, le faire cuire et... Oh et puis, dans tout les cas, c'est un coiffeur mort ! Non mais regardez moi ça... Quelle horreur. Hier, je suis allée chez le coiffeur et cet idiot m'a coupé au moins dix bons centimètres au lieu de deux. Mes cheveux qui m'arrivaient à peu près aux reins alors que maintenant, ils m'arrivent aux épaules... Bizarrement, ses derniers bouclent un peu moins qu'avant. Bref, je ne suis pas ce genre de fille qui prend super méga soin de son apparence mais là... Là, c'est juste atroce ! Je passe un dernier coup de brosse sur mes cheveux et y place un serre-tête munit d'un ruban blanc avant de me précipiter hors de ma chambre. Je passe les grilles de l'internat, et, vêtue d'un pantalon noir, d'un tee-shirt blanc, d'un Duffle Coat caramel à capuche* et enfin, une belle paire de bottes cavalière en cuir, de la même couleur que mon manteau, je commence à marcher. Le vent fait voler mes cheveux dans tout les sens. Il fait froid, c'est l'hiver. Mais, ma haine contre mon coiffeur est tellement forte que je ne ressens quasiment pas le froid en question. J'ai besoin d'un endroit calme pour me reposer et pour atténuer ma colère... Je réfléchie, regarde à droite et à gauche et enfin, je me rappelle que les mines sont presque toujours déserte. Les gens n'osent pas trop s'y aventurer. Je ne comprend pas pourquoi. Je fais face au vent et je continue de progresser vers les mines. Une fois à l'intérieur de celle-ci, je me laisse tomber au sol et soupire. Je dois être laide désormais. Je me lève d'un seul coup, attrape un petit caillou et le lance brutalement contre une paroi de la mine. Le bruit du choc résonne dans mes oreilles. Puis le calme reviens, enfin pas pour très longtemps car, quelques secondes après avoir lancé ma pierre, une voix masculine résonne à son tour :

- Qui est là ?

Mais c'est pas possible ?! Si on ne peut plus être seule dans les mines, je ne vois pas où on peut l'être. Je m'approche en silence de l'endroit où la voix a retentit et écarquille les yeux en voyant Simon, vêtit d'une veste grise et un pantalon de la même couleur. Je m'approche encore un peu :

- Simon ? Mais... Qu'es-ce que tu fais là ?

Oh, la honte, Simon était bien la dernière personne que je voulais croisée, surtout avec mon affreuse coupe [ En vérité, Iori exagère, ça lui donne un petit côté mignon puis, après tout ça va quand même jusqu'aux épaules et même un peu en dessous ]. Je le fixe longuement, étrangement, je ne pensais pas le voir ici, dans un endroit si... Pommé.

* Manteau de Io' :

Spoiler:

Oh non!
nan mais,c'est sur,je suis maudit,je sais pas ce que j'ai encore fait pour mériter ça,moi!
je baissa la tête automatiquement,et rougis.Non,mais sérieux je suis bien mignon quand il s'agit de bosser ou de faire le con,mais dès que je croise cette fille,je pers tout mes moyens..
Je poussa un léger soupir de frustration,c'était ça ou courir sur elle et...je pense que je vais me taire sur la suite.Je passa une main dans mes cheveux et esquissa un sourire à travers mes cheveux quand je la vis.
Elle c'était coupé les cheveux et ils lui arrivaient un peu en dessous des épaules,mais cela la rendait encore plus mignonne.Ses yeux étaient toujours d'un bleus aussi.. impressionnants,elle portait un Duffle Coat,ocre tirant sur le beige,et des bottes cavalières.Elle commença à parler,et moi là,comme un pommé je ne leva pas la tête :


- Simon ? Mais... Qu'es-ce que tu fais là ?

Je chasse le tigre sauvage.
Un sourire forçé étira mes lèvres,j'avais beaucoup trop de respect pour elle pour lui sortir une vanne aussi bête.
Je releva la tête quelques mèches encore devant les yeux,que je poussa d'un geste habituel,fichant mes yeux gris acier dans les siens,je sentis un sourire poindre sur mes lèvres.Je re-baissa la tête et lança :

Je..Je...Ecoute,Iori,ce qu'il c'est passé la dérnière fois..c'était..enfin.Iori,ne m'en veut pas je ne choisis pas mes émotions,ni mes émotions ni mes actes.Enfin si,j'aurais pus,mais c'est toi,toi..J'arrive juste pas,pas à me contrôler.C'est con,mais c'est vrai.

je repris mon souffle après ma tirade,et baissa la tête.Posant mes yeux sur sa petite silhouette qui se tenait devant moi et me demmanda pourquoi j'avais lançé ce sujet.La dérnière fois que je l'avais apérçut j'avais sentis une flèche de tristesse se planter dans mon coeur quand elle m'avait superbemment évité.
Je serra les poings,et mes phalanges blanchirent,une moue idechiffrable sur les lèvres je faillis,je dis bien gfaillis partir.
Mes ses deux yeux azur me tenait au piège.
J'attendis qu'elle parle.
Ne me fais juste pas attendre plus longtemps....

Il souriait, puis il releva sa tête, quelques mèches de cheveux devant ses yeux qu'il s'empressa de pousser. Mon regard était plongé dans celui de Simon puis, il baissa la tête et me dit d'un ton hésitant :

- Je..Je...Ecoute,Iori,ce qu'il c'est passé la dernière fois..c'était..enfin.Iori,ne m'en veut pas je ne choisis pas mes émotions,ni mes émotions ni mes actes.Enfin si,j'aurais pus,mais c'est toi,toi..J'arrive juste pas,pas à me contrôler.C'est con,mais c'est vrai.

Je ne répondit rien, enfin pas immédiatement. Je me sens bizarre tout d'un coup... Quelle est ce sentiment qui m'arrache doucement à la réalité ? Les battements de mon coeur accélèrent et le paysage autour de moi disparaît pour me laisser seule, face au Baggera. Où veut-il en venir ? Pourquoi je ne peux pas détacher mon regard du sien ? Serais-je amoureuse ? C'est peu probable. Mais alors pourquoi ce comportement... J'ai peur. J'ai peur de m'attacher au gens depuis que... Depuis que Elena, mon double, ma moitié, ma famille, mais aussi la seule et unique personne que j'aurais vraiment aimée dans mon existence, m'a quittée à tout jamais, j'ai peur. Peur de perdre quelqu'un qui m'est proche à nouveau, peur de souffrir comme j'ai souffert après la mort d'Elena. Je ne veux plus jamais avoir peur de la mort... Jamais. Je ne redouterais pas la mort si elle décidait de venir m'arracher au monde des vivants, mais je l'a redouterais toujours et encore si elle venait encore me prendre les êtres qui me sont chères. C'est pour ça que j'essaye de ne pas trop me lier aux personnes de l'internat. Depuis ma fugue du laboratoire lorsque j'avais 14 ans, je me suis promise d'effacer à tout jamais les sentiments qui me rendent faible. La pitié, la générosité, la gentillesse... Même l'amour. Je suis devenue le genre de personne sans coeur, sans le moindre soupçon de sentiments. Je ne veux pas être faible. Mais alors, pourquoi... Pourquoi ses sentiments que je répugnent m'envahisse en voyant ce garçon ? J'ai peur. Je fixe Simon, sans un mot. Je ne veux pas dire quoique ce soit. Je m'approche tout près de lui et le serre dans mes bras. Je pose ma tête sur son torse musclé et ferme les yeux. Je me sens si bien, blottis dans ses bras. Pardonne-moi Elena... Pardonne-moi, j'ai échouée. Je crois que je suis amoureuse.

Je la vis approcher,hésiter puis venir se blottir contre moi.J'eus un petit sourire et l'enlaça de mes bras.Je posa ma tête sur la sienne et huma discrétement l'odeur de ses cheveux,tentant de capter chaque fibre,chaque cellule de son être.
Je me dégagea doucement et prit son visage en coupelle et l'embrassa,gardant mes mains sur sa joue l'autre toujours autour de sa taillle.
Cet instant magique me fit prendre compte d'une chose :

je l'aimais.

Je l'aimais vraiment,d'un amour profond,je n'ai jamais été véritablement amoureux.Mais c'est elle,son parfum,son odeur.Tout en moi me dit de ne pas la laisser partir,de rester.Je recula mon visage,plongeant mes yeux gris dans les siens pour la je ne sais pas combientième fois de la journée et eus un petit sourire en coin.
Je posa ma tête contre la pierre froide du mur et rigola.


R.I.P My Days are over

Musique ~

Il m'enlaça de ses bras et posa sa tête sur la mienne. Bizarrement, je me sens en sécurité, blottis dans les bras de Simon, pourtant... Depuis quand, moi, j'ai besoin de quelqu'un pour être en sécurité ? Je sais parfaitement me défendre toute seule mais... Simon ne me laissa pas le temps de réfléchir à tout ça, il prit mon visage en coupelle et m'embrassa, une de ses mains sur ma joue droite, l'autre autour de ma taille. Ses lèvres sont brûlantes et si douces... Mais.. Mais qu'es-ce que je raconte ? Il recula et plongea (encore x) ) son regard dans le mien. Bon, il faut avouer qu'il est vraiment beau.. Il posa sa tête contre la pierre derrière lui et rigola. Je ris à mon tour et cesse pour lui sourire gentiment, sortant mon sourire n°7 [ Sourire trop mignon et qu'elle fait très rarement ]. Je ne me reconnais plus. Ce n'est pas moi, cette fille qui éclate de rire pour presque rien, qui sourit trop gentiment à mon goût et surtout, cette fille qui se laisse embrasser... Non, ce n'est certainement pas moi. Ou alors.. Ou alors c'est ce garçon qui me rend complètement différente.. Mais pourquoi lui ? Elena dirait sûrement que le destin en a décidé ainsi. Pff.. Je ne crois pas au destin. Elena... Elle me manque horriblement. Je ne dois plus y penser, elle me rend faible. Je ne veux pas être faible, pour elle. Je fixe Simon et lui attrape la main avant de lui offrir un sourire éclatant. Vraiment, je ne me reconnais plus mais, je suis heureuse avec lui...

J'ai l'habitude de me promener dans les endrois bizarres. M'enfin bon, là, je me suis surpassé. Une mine désaffectée, quoi ! Comment je me suis retrouvé là ? C'est une longue histoire...

*Flash Back*

Je me levai, au beau milieu de la nuit et à moitié endormit et regardait par la fenêtre. La neige recouvrait le monde d'un fin manteau blanc et tout ressemblait à un nuage. Un nuage particulièrement froid, je vous l'accorde, m'enfin, un nuage quand même. Je m'assis sur le rebord de la fenêtre avec, pour envie, de sortir faire un tour dehors. Je sors souvent la nuit parce que j'ai du mal à m'endormir. C'est pour ça que crtains entendent des pas dans les couloirs et pensent faire d'abominables cauchemars... Mais c'est pas ça qui va m'empêcher de sortir, pensais-je en attrapant un sweat-shirt et une veste avant d'enfiler mes vieilles baskets auxquelles je fais subir un enfer. Elles sont vieilles, mais bizarrement, elles ne sont pas troués. Bref, j'ouvrais ma fenêtre. Ben quoi ? Je sors par là maintenant, parce que " ça respecte mieux le sommeil des autres "... Je mis les mains dans mes poches et avançait. J'avais marcher ainsi pendant au moins deux heures et le soleil commençait à percer dans le ciel brumeux du petit matin. Je soupirais et continuais d'avancer. Je m'étais pas mal éloigné et j'aurais dus prévoir de quoi manger... Ah, je rectifie : je ferais pousser deux trois trucs quand j'aurais faim.
*Fin du Flash Back*
Mes pieds m'avaient ainsi emmenés jusqu'à une entrée qui ressemblait à celle des mines abandonnées qu'on voit dans les films. On dit que c'est un endroit lugubre où il se passe pleins de choses. Enfin, dans les films, je veux dire. " Cool ", me dis-je en m'engouffrant dans le tunnel sombre et sinueux.


[ Désolée pour la longueur >.< ]

J'aimais cette fille. J'aimais son sourire , ses cheveux , son odeur sucré , la douceur de ses lèvres et sa peau , j'aimais la couleur étourdissante de ses magnifiques yeux. J'aimais tout chez elle. Absolument tout. je poser ma tête contre la sienne , mes bras toujours autour de sa taille. Je dégager ma main droit et j'aisoulevé son menton pour que ses yeux croise les miens. A ce moment là , je me suis penchée et j'ai poser mes lèvres contre les siennes , j'ai discrétement humé le parfum de ses cheveux blonds. J'ai fermé les yeux toujours l'embrassant , un courant élèctrique -et sans doute le manque d'oxygène- m'a forçé à me reculer de quelques centimètres, et j'ai pus à nouveau respirer normalement. Je l'ai attirée contre mon torse et j'ai croisé mes bras autour d'elle comme pour la protégée d'un quelquconque danger. Lorsque j'ai entendu un bruit, provenant de l'entrée j'ai immédiatement imaginée une rune de protection et , bientôt , un résaeu noir à parcourus le bras d'Iori , tel une fleur qui s'épanouissait. Formant des lignes entrelaçée sur partant du poignet jusqu'au coude d'Iori. Elle aurait pus se défendre seulee, j'en avais conscience mais mon premier instinc avait été de la protéger... Sur mon propore avant bras s'épanouissait la même tache noire. j'ai lançé à voix haut me plaçant à côté d'Iori :

Qui est là?

J'avais l'impression de répété cette phrase des centaines de fois par jours. C'était peut-être pas qu'une impression. Lorsque j'ai vus le regard d'Iori j'ai immédietement retiré ma rune de son bras , elle avait l'air d'une fille qui pouvait de défendre seule. je lui expliquerait plus tard en quoi consistait mon pouvoir, pour l'instant je guettais un bruit. Mon flair m'a indiqué une autre personne. J'ai alors attendue sagement qu'il montre le bout de son nez ....

Je marchais, tranquille, les mains dans les poches. Soudain, une voix s’éleva. Elle était plutôt proche. Je pensais pas qu'il y avait quelqu'un. Pourquoi je ne l'avais pas entendu ?

- Qui est là ?

Deux tunnels me faisaient face et je choisis celui d'où me semblait venir la voix. Un tournant, deux tournants... C'est quoi ce chemin ? Il me donne mal à la tête. Puis, j'y arriva enfin. Il y avait Iori, ce qui m'étonna un peu. Je la voyais pas traîner dans une mine. Quoique, elle traîne bien dans un champs, donc bon... Mais la voix venait pas d'elle. Devant elle, une silhouette se dessinait nettement. Surement un Animalik. Mais pourquoi il se met devant Iori ? Cette folle peut se protéger toute seule, hein. Elle peut même bousiller pas mal de trucs à elle toute seule. Ça se trouve qu'il l'aime. Hanw, c'est meugnon. Bon, taggle, Take' et concentre-toi. Alors, d'après l'odeur, Baggera ? Il s’avançât un peu à la lumière [ Me demandez pas d'où qu'elle sort, la lumière. ] Brun, yeux bleus. Soft et élégant. Putain, on dirait que je parle d'une caisse. Bref, je me contentais d'avancer un peu plus vers eux, les mains toujours dans les poches pour m'arrêter à à peine 6 mètres d'eux.

- Ben c'est que moi. Désolé si je dérange, hein. Salut Iori, fis-je avec un bref signe de main. Et salut... Toi ?

PFUAHAHAH, mais quel con. Ça se voit trop que je sais pas quoi dire. Rooh, mais pourquoi que je suis pas le seul crétin à me balader dans des endroits pareils, oh, dis ! Je vais devoir faire la causette. ENCORE. Zut de zut.

Une fois de plus, Simon m'a longuement embrassée. Je ne sais pas vraiment comment réagir... J'ai rarement eu autant d'affection... À vrai dire, je suis presque mal à l'aise. Moi, mal à l'aise ? C'en est presque hilarant... Finalement, il rompe le "contact" et recule de quelques pas. Il me sert alors dans ses bras, et je me laisse faire, tel une poupée de chiffon complètement inerte. Son étreinte est protectrice, du moins, j'en ai l'impression. Protectrice hein ? Je n'ai pas besoin qu'on me protège. Je n'aime pas qu'on me protège, j'ai l'impression d'être une fille bonne à rien, qui arrive tout juste un foutre un coup de poing. Mais je ne peux pas lui en vouloir. J'en suis incapable. Un bruit résonne alors dans la vieille mine. Je suppose qu'à ce moment, Simon a activé son pouvoir, d'ailleurs je ne sais pas ce que c'est, étant donné qu'une multitudes de lignes entrelacés noirs ont parcourus mon bras gauche, partant de mon poignet et allant jusqu'à mon coude. Je grogne intérieurement comprenant qu'il me protège, une fois de plus. Il lance alors d'une voix forte, se plaçant à mes côtés :

- Qui est là ?

À ma grande satisfaction, Simon retira ses lignes de mes bras, annulant son pouvoir sur moi. Bien. Je fixe l'entrée de la mine et attend que quelqu'un surgisse de l'ombre. Et c'est se qu'il se passe. Et ce quelqu'un n'est d'autre que Takeshi. Takeshi... Ah, quelle belle journée, celle dans les champs, ce jour-là, je me suis bien amusée. J'avance un peu, histoire de ne pas être trop derrière Simon. Contrairement à ce que je pensais, les mines sont plutôt pas mal fréquentées. Surtout par nous, Animalik. Après tout, une mine, c'est un paysage qui change de ce qu'on fréquente habituellement. Takeshi s'avança un peu :

- Ben c'est que moi. Désolé si je dérange, hein. Salut Iori, fis-je avec un bref signe de main. Et salut... Toi ?

Si ce n'est que lui, on ne peut pas redouter le danger... Bon d'accord je me tais ! Mais bon, de toute façon, à moins d'être mentaliste, personne ne lis dans mes pensées. Je souris à Takeshi :

- Hey Takeshi ! T’inquiète, tu dérange pas.

Je me tais, et le silence s'installe. Les deux garçons se fixent sans un dire un mot, et j'enchaîne calmement, comme à mon habitude :

- Oh et, Takeshi, Simon. Simon, Takeshi.

Toujours aucun mots de la part des deux gars...

- Euhh... Tu va bien Take' ?

Ben quoi, je lance la conversation. Puis, depuis la bataille des champs, je ne l'ai pas revue énormément, donc autant prendre de ses nouvelles. ... PFUAHAHAHA, depuis quand je prend des nouvelles des gens ? Rhalala, je m'étonne un peu plus chaque jour depuis que je suis arrivée à l'internat.

Elle me sourit. Elle a de belles dents, quand même. Purée, mais j'suis con, quand elle sourit elle montre pas ses dents. Enfin, je crois. Rooh, tais-toi, tu t'enfonce, Take'. Bref.

- Hey Takeshi ! T’inquiète, tu dérange pas.

Je lui rendis son sourire pour reporter mon attention sur le gars qui l'accompagnait. Je soupirais intérieurement : on m'explique pourquoi ils sont tous beaux ici ?!

- Oh et, Takeshi, Simon. Simon, Takeshi.

Je n'avais même pas regarder Iori quand elle avait parler, fixant toujours ce " Simon ".

- Euhh... Tu va bien Take' ?

Je regardais Iori et lui souriais tout en me dirigeant vers Simon.

- Ouais, et toi, Iori ? Ca fait combien de temps qu'on s'est pas vu ? Depuis que tu t'es faites démontée par un fermier, je veux dire, fis-je avec un sourire narquois avant de me retourner vers Simon pour lui serrer la main en souriant comme si de rien n'était. Désolé pour l'incruste, hein. D'ailleurs, si vous voulez je m'en vais, hein, ajoutais-je en reculant légèrement.

Ouais parce que c'est pas que j'ai l'habitude d'être géné pour trois fois rien, au contraire, mais là j'ai juste l'impression d'être de trop. En plus, comment il me regarde l'autre, là avec ses yeux bleus. Ben, quoi, qu'est-ce-que t'as ? Moi aussi j'en ai, des yeux bleus, hein. Naméoh.

Ben c'est que moi. Désolé si je dérange, hein. Salut Iori, fis-je avec un bref signe de main. Et salut... Toi ?

Lui. Ah il me disait bien quelque chose , j'avais sans doute du le croiser quelque part dans l'internat. J'allais répondre quand ma voisine me devança. Je sais pas pourquoi mais j'ai comme l'impression d'être inutile.

- Hey Takeshi ! T’inquiète, tu dérange pas.

GENRE. Iori devait le connaître je pense , vu le ton quelle avait employé. stop là! Soit je devenais paranoïaque soit... serait-ce de la jalousie? Tss , plus con c'est possible? J'avais rien à dire , ah si mon prénom. Ouais flemme d'ouvrir la bouche. Iori entamma à nouveau la conversation , moi je m'adossa contre la paroie rochause et attendit les mains dans les poches.

- Oh et, Takeshi, Simon. Simon, Takeshi.

Takeshi. Ca me fait penser à des gâteaux. Mon dieu je suis un estomac sur pattes.
Je me suis rendu compte du regard de ce dernier sur ma personne et j'ai esquissé un sourire. Il a avançé vers moi tout en lançant :

- Ouais, et toi, Iori ? Ca fait combien de temps qu'on s'est pas vu ? Depuis que tu t'es faites démontée par un fermier, je veux dire


Ok , ils se connaissent , et apparament leur rencontre n'a pas été très agréable. Il ma sérré la main et je lui ai sourit. bah quoi , je suis poli , hein!

Désolé pour l'incruste, hein. D'ailleurs, si vous voulez je m'en vais, hein.

Après le stade de la jalousie ou de la paranoïa fallait bien avoué que je l'aimais bien , ce mec. Il avait l'air sympa, non?
Pas le genre de mec à vous poignarder dans le dos le soir après minuit.
J'ai lançé un regard perplexe à Iori et en fixant Takeshi j'ai répondu avec bonne humeur:

Nan , tu peux rester , moi ça me dérange pas. Iori?

Oui , bon d'accord je demmandais quand même son avis, quoi qu'il se soit passé entre ses deux là il m'avait pas l'air bien sadique.
J'ai passé une main dans mes cheveux désorganiser et j'ai soupiré.
Faisait pas beau aujourd'hui. Qu'est-ce que j'en sais, je suis dans une mine.
En matière de connerie je bats les records , là.
J'ai fixé Iori , je sais même pas si je peux l'appeler ma copine. Ouias bon , j'ai fixé ma petite amie en attendant qu'elle réponde.

[Scusez pour l'attente x)]

Takeshi se dirige vers Simon, qui n'a pas encore dit un mot depuis l'arrivé du Pandi, me regarde et me sourit :

- Ouais, et toi, Iori ? Ça fait combien de temps qu'on s'est pas vu ? Depuis que tu t'es faites démontée par un fermier, je veux dire, fit-il avec un sourire narquois avant de se retourner vers Simon pour lui serrer la main en souriant comme si de rien n'était.

Calme. Je dois rester calme... Enfaîte non ! Je rêve là ! Si je ne l'avais pas poussé, c'est lui qui ce serait pris la balle. Il devrait mettre reconnaissant. Je me retiens donc de lui bondir dessus et de l'étrangler sauvagement.

- Moi, démontée ? Pas du tout. Puis, juste comme ça, si je ne t'avais pas poussé, c'est toi qui te saurait pris la balle ! Ne me fais pas regretter mon geste. Sinon, moi ça va, dis-je d'une voix indignée.

- Désolé pour l'incruste, hein. D'ailleurs, si vous voulez je m'en vais, hein.

Simon m'a alors lancé un regard perplexe et a répondu avec bonne humeur :

- Nan , tu peux rester , moi ça me dérange pas. Iori?

Je hausse les épaules et m'assoie sur une pierre :

- Ça ne me dérange pas non plus.

J'inspire profondément, Takeshi m'a énervée. L'impact de la balle dans mon bras m'a laissé une cicatrice, comme si j'en avais besoin... J'aurais pu ne pas le pousser, attendre patiemment qu'il se prenne la balle. Oui, j'aurais pu. Pourtant je ne l'ai pas fais et c'est ça qui m'intrigue. Je tourna la tête vers Simon qui se passait sa main dans ses cheveux, soyons franc, en bordel. Je me demande si ils vont bien s'entendre tous les deux. Bah, au pire peu m'importe leurs relations. Je me gratte alors machinalement l'endroit où je me suis reçue la balle et fixe le Pandi :

- Enfaîte, j'attend notre revanche hein.

- Moi, démontée ? Pas du tout. Puis, juste comme ça, si je ne t'avais pas poussé, c'est toi qui te saurait pris la balle ! Ne me fais pas regretter mon geste. Sinon, moi ça va.

PFUAHAHAH, elle est juste énoooooorme quand elle s'enerve, truc de fifou. Bref.

- Ben t'avais qu'à pas me poussé.

Han, cassé.

Nan , tu peux rester , moi ça me dérange pas. Iori ?

J'aurais pas du l’énervée, ma vie dépend d'elle. PFUAHAH, ce que je raconte comme conneries, c'est dingue.

- Ça ne me dérange pas non plus.

MYTHO ! Ok, je sors. Elle s'est assise sur une pierre, Simon est appuyé sur son mur et moi je suis comme un con au milieu de la pièce grotte, debout, en mode alone. Alors, si, je crois que je dérange.

- Enfaîte, j'attend notre revanche hein.

Un sourire sadique se dessina sur mes lèvres. Owiii, une baston ! Alors, je l'ai déjà énervée. Comment l’énerver encore plus pour qu'elle accepte de se battre même avec Simon juste derrière ? Ah, je sais.

- Qu'est-ce-que t'as, le piaf, tu veux te fight ?

Sur ce, je lui fis mon joli sourire narquois. Aller, mords à l'hameçon.

- Ben t'avais qu'à pas me poussé.

Je soupire. Irrécupérable, ce mec est juste irrécupérable... Je lève la tête et plonge mon regard azur dans le sien. J’acquiesce d'une voix calme et douce :

- Ouais, t'a raison, j'aurais pas dû.

Puis après lui avoir annoncé que j'attendais notre revanche, le Pandi a affiché un sourire que j'ai tellement l'habitude de faire. Ah, il a l'air plutôt content à l'idée de me combattre à nouveau.

- Qu'est-ce-que t'as, le piaf, tu veux te fight ?

Eukééé. Il est mort. Si il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est bien qu'on me surnomme le "piaf". En vérité, je prend ça comme une insulte, parce que, oui je suis un oiseau, mais pas n'importe lequel, un aigle royal. Un animal majestueux à mon goût, alors qu'on me traîte de piaf c'est juste... Insupportable, j'ai l'impression d'être un vulgaire pigeon voir même une poule. J'inspire donc profondément et, une fois de plus, je me retiens d’égorger Takeshi sur le champs. Il me sourit, l'air narquois. Il me cherche. Je ne suis pas idiote. Oui, je suis sûre qu'il me cherche. En temps normal, j'aurais ignorée Takeshi, mais là c'est différent, lui a le don de m'énerver, truc de fifou. Je me lève donc sans un mot, m'avance calmement vers Takeshi jusqu'à avoir mon buste quasiment collé au sien et je lui agrippe le col de son pull. Je créer un Bereta 92 dans ma main droite et le place sous le menton de Takeshi. Je laisse un instant le silence s'installer, pressant toujours plus forte mon arme sur la peau du Pandi et finis par déclarer d'une voix froide et mielleuse :

- Je.ne.suis.pas.un.piaf. C'est compris ?

- Ça ne me dérange pas non plus.

J'ai souris , bon au moins elle ne voulais pas le tuer ,c'était déja ça.

Enfaîte, j'attend notre revanche hein.

j'ai apérçus Iori se gratter machinalement son avant bras. Lorsqu'elle à retiré sa main j'ai apérçu une fine cicatrice, mes mâchoires se sont sérrées. Bon jusque là j'étais légèrement paumée , mais ça allait encore.

Ben t'avais qu'à pas me poussé.

Aïe. Je les ai obsérvés poursuivre leur aparté.

Ouais, t'a raison, j'aurais pas dû.

Aïe.

Qu'est-ce-que t'as, le piaf, tu veux te fight ?

Sucidaire, il est tout simplement sucidaire. Je l'ai fixé , poings sérrés. ne pas agir. Stay cool. Je me suis rapidement demandé comme réagir si ça tournait mal. Iori s'est avançée près du dénomé Takeshi et l'a chopé au col puis j'ai vus un Bereta 92 , bien calibré , léger et.. STOP.
Bon récapitulon , ma copine va démonter un inconnu à coup de 9 milimètre dans la gueule... GENIAL!
J'ai haussé un sourcil. Soit je vais la voir , je la persuade et je meurs le premier , soit je a laisse l'éliminer et je meurt après... Bon.
je vais éviter d'avoir la mort du blondinet sur la conscience. J'ai avnçé d'un pas , d'n deuxième. Je vais crever. je l'ai entendu prononçer une phrase d'un voix... chelou.

- Je.ne.suis.pas.un.piaf. C'est compris ?

Bon ,là j'avoue il la cherhcé. N'empêche qu'elle à quand même pas besoin de lui démonter sa face NAMEHO!
J'ai posé ma main sur son épaule et j'ai attendu de crever d'un balle dans le crâne. Se serait con. n'empêche se serait drôle. Drôle? Ok , tu perds les pédales mon pauvre.
J'ai déclaré doucement :

Je pense pas que ça mort va arranger quelque chose. Hm. Et la mienne non plus

Bon. Je vais mourir. Pour sauver un mec que je connais pas EN PLUS ! oais bon ps grave , au moins j'aurais fais une bonne action. je serais même peut-être considéré comme un martyr. Ok , je vais me recoucher.

Oui ! J'ai réussis. Like a boss, bro. Bref. Ouhlala, un flingue. Oh, merde elle avance. Nan mais c'est pas loyal, ça ! Attends, mon armu-... Trop tard, elle est à côté de moi avec son flingue dans la main. Elle se colle pratiquement à moi et agrippe mon pull. Elle pointe son pistolet sous mon menton. Moi aussi je t'aime, Iori.
Non, sérieusement, on devrait pas laisser une folle avec des armes, comme ça, c'est trop dangereux.
Bon, ok, c'est moi qui ai cherché.

- Je.ne.suis.pas.un.piaf. C'est compris ?

Quoi, juste pour ça ? Niark, idée. J'agrandis mon sourire.

- Je parie que t'es pas cap' de tirer.

Adieu, monde cruel. Non, je rigole. Elle peut pas me tuer. Parce que je suis sur mon terrain, là. J'esquissais un autre sourire. Un croisement entre le sourire sadique et le sourire de voyou. Là. Parfait.

- Je pense pas que ça mort va arranger quelque chose. Hm. Et la mienne non plus

Rohh, toute suite la mort. Je ne suis pas si sadique... Quoique. Bon, Simon est inquiet, et terrorisée son petit-copain, si je peut le nommer comme ça, c'est pas génial génial. J'ignore la réplique de Simon et fixe Takeshi droit dans les yeux. Et puis cet idiot agrandit son sourire, lui aussi idiot :

- Je parie que t'es pas cap' de tirer.

Ah ouais ? Ont parient ? C'est que tu ne me connais pas mon coco. Je n'ai pas peur de la mort, je n'ai pas peur de tuer, la preuve, si je tuais cet abruti de Pandi, ce ne serait pas mon premier meurtre. Et oui, moi j'en ai plusieurs à mon actif. Il affiche désormais un sourire genre sadique et en même temps voyou. Wohhh ! Ici, c'est moi la sadique et c'est comme ça, point. Je l'imite donc, mais j'enlève l'option voyou. Je lui répond d'une voix froide et légèrement sarcastique :

- Oh, vraiment ? Tu crois que je n'oserais pas ? Si oui, ben t'a tort.

J'appuie encore plus mon arme contre sa peau qui commence à sérieusement rougir. En y pensant, ce mec est peut-être un suicidaire... Moui, p'tête bien qu'il est suicidaire. Takeshi me regarde toujours avec son air de défi, mais hormis son regard, j'en sens un autre peser sur moi. Simon ! Merde, là il doit sûrement me prendre pour une folle... Bah, au pire ça va pas anéantir ma vie mais bon, ça casse un peu l'idée de l'ange faible, toute gentille, toute mimi que je suis censée être. Et soyons franc, je suis complètement l'inverse de ce genre d'ange. Moi je suis plutôt un ange des enfers, méchante, sans pitié, sanguinaire, et sûrement tout sauf mignonne. Mais que voulez-vous, je suis comme ça, et on ne me changera pas ! Bref, le regard de Simon pèse sur moi. Je tourne donc la tête vers lui et hésite un moment. Bon tant pis, je tuerais Take' une autre fois. Je fais disparaître mon flingue, je m'approche prudemment du Baggera et tente d'oublier le sourire idiot du Pandi. Je demande gentiment [ Whouaaa, gentiment, Iori ? O-O ] :

- Euh... Simon, t'es un peu pâle, ça va ?

Mouahahah, j'adore cette fille. On va rigoler.
Elle appuie plus son arme contre ma peau. C'est froid, ce machin. Bref. Si elle croit que j'ai peur d'un p'tit truc comme ça. Je n'ai pas peur de mourir. Ma vie n'est rien du tout. Surtout comparée à celle, trop courte, de tout ces abrutis qui mettent fin à leurs jours alors qu'eux, il leur reste une chance. Eux, ils peuvent encore se relever et affronter la réalité. Moi, je m'enferme dans un monde qui me sert de bouclier. Je me cache. Mais je ne suis pas un lâche. C'est la seule chose qui maintient le peu de stabilité que j'ai encore. Et le jour où cette barrière protectrice se brisera... J'allais secouer la tête mais l'arme pointée sur moi et le regard perçant d'Iori m'en dissuada. Je l'avais oubliée, elle. Pourtant, ses yeux ne s'oublient pas comme ça...
Elle se retourna plusieurs fois, m'empêchant d'admirer ses yeux azurs. Elle regardait Simon. Semblait hésiter. Ils sortent ensemble ? Ça va être encore plus cool de les embêter, alors ! Mouahahah, y'a pleins d'idées méchantes qui me viennent, là.
Finalement, elle finit par faire disparaître son petit flingue et se dirige vers Simon avant de demander calmement :

- Euh... Simon, t'es un peu pâle, ça va ?

Gné ? C'est moi qui me fait agressé et c'est pour lui qu'on s'inquiète ? Bah bravo ! Bon, en même temps j'ai cherché. Je le regardais. Il compte vraiment à ses yeux. Je souriais.
Eh, mais c'est vrai qu'il est tout pâle.

Takeshi fut plus sûrement plus rapide que Simon car il me demanda :

- Iori, tu me prête un couteau ? C'est pas pour te tuer, promis, précisa-t-il en esquissant un sourire espiègle.

Qu'es-ce que cet abruti mijote encore ? Pas pour me tuer hein ? Bon, je le crois si il me le promet. Je le crois parce que, le jour de notre première rencontre, il m'a dit qu'il tenait toujours ses promesses. Espérons qu'il ne m'ait pas mentit. Je me demande vraiment ce qu'il veut faire avec un couteau. Il m'a promis qu'il ne me tuerait pas, mais il n'a jamais dit qu'il ne me blesserait pas. Ou, il pourrait blesser Simon histoire de me chercher... Gloups. Une idée absurde dont je ne suis pas fière vient de me traverser l'esprit. Et si... Il voulait se tuer ? J'éclate littéralement de rire. Ouhouhou, moi et mes idées tordues ! Je m'adore ! J'essuie une larme, provoquée par mon éclat de rire. Je regarde autour de moi. Euhh... C'est normal que les deux gars me regardent comme si j'étais folle ? Bah, je suppose que oui ! Simon se décide alors à répondre à ma question, d'une voix neutre et légèrement sèche :

Non. Ça va.

Eukééé. J'ai dis quelque chose de mal ? Non, parce que, là toute suite, je vois pas. J'hoche donc distraitement la tête, légèrement confuse à cause du ton qu'à employé Simon. Ce dernier se place près de moi et je reporte toute mon attention sur cette histoire de couteau. Bon, lui donner ou pas, telle est la question. Je suis curieuse de savoir ce que Takeshi a l'intention de faire, peu importe si ça peut me causer des torts. C'est d'ailleurs sûrement à cause de ma terrible curiosité que j'ai décidé d'exaucer Take'. Sans un mot, je créer un petit poignard à la lame acérée et m'approche du Pandi. Je lui la remet et retourne près de Simon. Takeshi observe le poignard en question et je finis par demander, perplexe :

- Pourquoi t'avais besoin d'un couteau ?