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| Sujet: Amy Niggel | I'll come back [FINI] Mer 26 Fév 2014 - 18:51 | | « Fuck the Rules. » «CARTE D'IDENTITEY » « DERRIERE L'ORDI » « POURQUOI TOUT LE MONDE M'ADORE » On peut dire que je suis quelqu'un d'assez impulsif et colérique. Assez prétentieuse, je connait tout de l'art de se mettre en avant tout en se faisant aimer. Rusée, je sais tirer profit de tout ce qu'il m'arrive. Je sais me montrer manipulatrice si il le faut, mais préfère utiliser la force pour arriver à mes fins. J'aime me sentir féminine et séduisante, et j'ai bien conscience de ma beauté physique. Je me donne souvent une apparence brutale et sûre de moi, mais je n'attend qu'une chose : Que quelqu'un trouve cette personnalité douce et fragile qui sommeille en moi. Lorsque je suis en confiance, je sais me montrer souriante et agréablement malicieuse. J'aime délirer avec mes amis, même si j'en ai peux. Je suis souvent seule, certains ont peur de moi, d'autres me trouvent asociale. Ils ont sans doutes raison. Provocatrice et rebelle, je n'avoue jamais mes erreurs. Ma fierté me perdra me dit-on souvent. M'en fous. Ha oui, je suis, d'après mes proches, "affreusement vulgaire" et " dénuée de bonne manières et de bon sens". Irréfléchie et blasée, j'apprécie pourtant ces petites moments de silence et de solitude qu'on a tous connus. J'ai peur parfois, oui, mais je ne le montre pas. Je pleure parfois, oui, mais je cache mes larmes. Je n'aime pas que les gens que je connait à peine que me posent des tas de questions sur ma vie privée. Je ne me confie qu'à mes amis proches... Ha oui, c'est vrai, j'en ai pas. J'ai toujours cru que je n'avais besoin de personne, que je savais me débrouiller toute seule. Je ne me suis jamais autant trompé de ma vie. Je suis dépendante à la compagnie humaine, et j'en souffre chaque jour.
« POURQUOI MON MIROIR M'AIME » J'suis pas sûre qu'il m'aime vraiment puisqu'il me voit pas souvent. Je vous ai déjà dit que je savait me mettre en, avant, mais avec naturel, sans maquillage ou autres artifices, sauf si la personne que je veux influencer aime ça. On peut dire que j'ai un physique ravageur. Sans me vanter, j'ai plutôt des formes à mon avantage, bref, je suis gâtée par la nature. Des formes pulpeuses, mais pas sulfureuses. Un visage aux traits fins très charmant encadré d'une courte chevelure mi rousse-mi brune et à la limite du frisé, parfois relevée en un élégant chignon. Ils ont souvent l'air trempés, et personne ne comprend pourquoi, pas même moi. J'ai de grands yeux noisettes emplis de malices, et un agréable sourire que je n'accorde qu'à ceux qui en valent la peine. Une démarche agile, légère, et rapide, qui rappelle souvent son côté raton-laveur.
« COMMENT JE SUIS DEVENU(E) TROP CLASSE» Commençons par planter le décor, vous voulez voulez bien ? Oui ? Parfait, allons-y. Une petit village reculé au fin fond des terres essayait tant bien que mal de prospérer. La chasse et la pêche devenaient de moins en moins rentables et nourrir sa famille se transformait en une véritable corvée. Un homme et sa femme tentaient de résister à la famine en cueillant, en cultivant, ils se tuaient presque à la tache. Mais un jour, la femme appris qu'elle portait un bébé. Ce qui n'arrangea guère leurs affaires. Désespérés, ils cherchent d’abord un moyen d'empêcher l'accouchement. Racines, plantes médicinales, rien n'y faisait. Vous comprenez bien qu’appeler un docteur coûtait bien trop cher, et c'était bien trop loin. Alors, ils décidèrent d'oublier. Pendant des mois, ils firent comme si il ne s'était rien passé. Mais il savaient tout deux que le bébé allait arriver. Parler d'enfants était devenu tabou à la maison, même le fait de prononcer le mot "naissance" provoquait un silence gênant dans la pièce. Malgré tout les efforts de notre couple, l'enfant arriva un matin d'hiver glacial. Et, vous l'avez sûrement deviné, cet enfant était Amy. Elle vécut dans la pauvreté, et, en tant qu'enfant non-voulue, dans le silence. Elle savait que ses parents ne l'aimaient pas. En plus, elle était un animalik. Ses petites oreilles et sa longues queue rayée noir et blanc effrayait même ses propres parents. Elle ne dit rien jusqu’à ses 10 ans, age auquel elle explosa de rage. Au beau milieu d'un repas, elle avait baissé la tête, regardé sa soupe, puis, en silence, elle s'était levé, et, au bout de quelques secondes d'un silence pesant, avait hurlé :
-"Je vous hais ! Je vous hais autant que vous me haïssez ! Ne me contredisez pas ! Je le vois, je vois bien, que vous ne voulez pas de moi. "
Mais ses parents ne l'avaient pas contredit. Ils s'étaient contentés de baisser la tête honteusement et de murmurer. :
-''Amy, s'il te plait, rassie-toi."
Amy ne s'était pas rassise. Elle était partie en pleurant dans sa chambre, simple pièce recouverte de vieille moquette bleue délavé. Elle avait passé la nuit dans cet endroit. Assise sur un matelas a moitié déchiré, la tête dans les genoux, en pleurant, non pas de tristesse, mais de rage, et de haine. Elle réfléchissait. Elle voulait, non pas se venger, mais leur prouver sa valeur. Car elle les aimait bien, au fond.
6 ans plus tard...
La mère de Amy était morte. Amy n'était pas allée a l'enterrement. Elle avait pleuré toute la journée dans son lit de fortune. C'est là que son père avait décidé de déménager, jugeant que leurs place n'était plus ici. Il réussi à trouver une place comme facteur à Londres. Ils allèrent donc là bas et Amy passa le reste de son existence dans un appartement a peine plus grand que son ancienne maison, mais, il faut le dire, elle avait un vrai lit, et cela n'allait pas pour lui déplaire, bien au contraire. Elle n'alla pas à l'école, son père, devenu trop vieux pour la chasse ou la pêche, lui faisait les cours, entre deux livraisons. Plusieurs années passèrent comme ça. Puis, rongé par la vieillesse, son père fini lui aussi par succomber. Alors, elle intégra l'Internat, sous la tutelle de son oncle alcoolique, son responsable légal.
Dernière édition par Amy Niggel le Jeu 27 Fév 2014 - 17:17, édité 1 fois |
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