Hélix est une fille assez facile à cerner, dans le sens où elle ne jure que par le sang, le sexe et l'alcool. Loin d'être dépressive, elle adore au contraire tous ces petits plaisirs -lewl- de la vie, et regrette terriblement que la société actuelle ne soit pas anomiste.
Elle aime particulièrement faire souffrir physiquement les autres, sans craindre de se tâcher les mains, et utilise donc dès qu'elle le peut ses dagues qu'elle sait manier à la perfection, contrairement aux armes à feu, qu'elle n'aime pas du tout. Trop propre, vous voyez. Son pouvoir lui a donné l'habitude de se jeter dans la mêlée sans en craindre les conséquences et est donc toujours volontaire pour se battre, bien qu'étant une fille.
Sous l'emprise de l'alcool, son côté sanguinaire change, et elle devient alors très prompte à coucher avec tout le monde -quelque soit votre sexe, eheh-, et, bien que gardant toute sa tête, elle a tendance à oublier dès le lendemain lesdits amants, redevant le bourreau qu'elle a l'habitude d'être.
Evidemment, inutile de préciser que c'est une égoïste de première classe, que ses intérêts passeront toujours avant les vôtres, et que si elle propose d'aider, c'est parce qu'elle a eu une idée derrière la tête.
Malgré tout, elle est capable de réfléchir, bien que préférant largement suivre ses instincts, et peut se révéler très intelligente. Intelligence qu'elle emploie généralement de la mauvaise manière, du point de vue des cadavres qu'elle a pu laisser derrière elle à une époque. Cadavres qui, d'ailleurs sont de moins en moins nombreux. Bien qu'elle déteste les règles, elle semble essayer de se tenir sage, ou au moins d'être discrète lorsque ce n'est pas le cas, afin de ne pas être virée de l'internat. Après tout, que rêver de mieux, personne pour te surveiller sauf dans les cas les plus graves, mais on te loge et te file à manger gratuitement. Certes, elle serait plus libre en ville, et elle songe régulièrement à s'y installer, mais devoir travailler, vous voyez, ça l'ennuie.
Alors après, oui, il est possible de gagner la confiance de cette fille, tout simplement en gagnant son respect, ce qui n'arrive pas souvent, mais ça arrive. Ou si genre  vous êtes très bon au lit, ça marche aussi.

Physiquement, elle ne fait pas peur du tout. Pas plus grande que ça, maigrichonne, on se dit ehhh cible facile. Quand on se retrouve la gorge tranchée, on se dit qu'on a peut être fait une erreur, mais bon. Ses cheveux hésitent entre bruns ou noirs, courts ou longs, raides ou légèrement ondulés. Mais globalement, si vous voyez ce que ça donne, c'est l'idée. Et puis, ça dépend de sa coiffure, hein. Ce qui fait d'ailleurs qu'elle ait parfois une frange, parfois une mèche. Sur sa peau pâle, ses yeux sombres le semblent encore plus, et laissent généralement voir ce qu'elle pense, donc si elle compte jouer avec vous, ou pas. Et puis, maigrichonne, mais ce qu'il faut là où il faut quand même hein. Faut pas abuser.
D'un point de vue vestimentaire, son style varie énormément. La plupart du temps, elle met des tenues noires, moulantes, avec tout plein de rangements pour les trucs pointus, qui lui laissent une grande liberté de mouvement, et qui sont faciles à nettoyer. Mais le soir, généralement, bizarrement elle a tout de suite moins froid, hein.

Les quelques plumes qui parsèment sa chevelure sont la preuve de son appartenance aux Harpies. Sous sa forme animale, c'est un corbeau noir de jais très banal. Se sentant faible sous cette forme, elle ne l'utilise généralement que pour se déplacer.

/Flemme de refaire l'histoire ou même de la relire, mais vous pouvez être sûr que c'est bourré de fautes d'orthographes, de grammaire, etc /

Hélix est née dans une pauvre famille parisienne, vivant a 9 dans quelques dizaines de mètres carré. Une mere et huit enfants (en comptant Helix) tous demi-freres ou demi-soeurs, aucun ne connaissant leurs peres. Ceux ci vivent bien souvent deux jours dans l'appartement, juste le temps de faire un enfant et de repartir.  C'est donc dans des cris incessants, une ignorance totale qu'Helix a grandis, le fait qu'elle soit une animalik n'arrangeant rien. Sa mere, fumant et buvant beaucoup, ne s'occupait absolument pas d'eux, et sortait beaucoup avec ses amies le soir. Helix etant la petite derniere, personne ne s'occupant d'elle, elle appris très vite a se débrouiller seule. A l'école, elle avais d'excellents résultats, ce qui l'éloignait davantage des autres, qui bien evidemment la rejettait. Au college, ses notes baisserent d'un coup, et elle entra dans les groupes peu recommandables. Elle finissa d'ailleurs plusieurs fois au poste de plolice, la plupart du temps completement bourrée. A part subir les remarques désobligeantes de ses aînés, guere mieux, elle n'obtena toujours pas l'attention de sa mere.  A ses 13 ans, elle fugua. Ayant voler de l'argent dans le porte monnaie de sa mere, elle prit la train, direction la campagne. Vivant dans la forêt comme une sauvage, se nourrissant d'animaux crus, elle passa tres facilement pour une démone. Un tas d'histoires abracadabrantes sur elle défilèrent dans la région. C'est avec cette vie qu'elle découvrit son pouvoir. La forêt, pourtant pleine d’embûches, ne lui avait jamais fais mal. Pour être sure de sa théorie, elle s'amuse a faire des expériences, comme sauter de plusieurs mètres. Mais si elle n'en mourrait pas, elle en souffrait, et elle appris vite a faire attention quand même. C'est aussi a ce moment qu'elle arriva a prendre sa forme animale, chose qui, étrangement, lui était impossible avant. Pour chasser, elle prenait souvent forme animale, et une fois au dessus de sa proie, redevenait humaine. Elle était en fait a moitié corbeau. Elle viva pendant un an comme ça, toujours dans la même tenue, qui, incroyablement, est toujours propre. Elle avait d'ailleurs glisser dans ses bottes une dague, volé bien sure, au cas ou elle ai un problème avec quelque chose...ou quelqu'un. La lame était faite de diamant, quasiment indestructible, un manche d’ébène, dans lequel des rubis étaient enchâssés.
Un jour, sortant de sa forêt, qui, tout le monde dans la région le savait, était devenu son territoire, elle se retrouva dans un pré. Une jument broutait l'air tranquillement. Helix n'en avait jamais vu d'aussi près. Comme hypnotisée, elle s'approcha de l'animal, qui leva la tête, avant de retourner manger de l'herbe, considérant l'arrivante comme inintéressante. Helix posa sa main sur l'animal, qui l'ignora. Elle s’esseya donc sur la pelouse, regardant le cheval manger. Elle resta une heure comme ça. Puis, elle fut obligée de partir. Il lui fallait se nourrir et se trouver un arbre confortable avant la nuit. Elle rêva de l'animal. Le lendemain, elle retourna le voir. Mais une fois au pré, la jument avait disparue. Inquiète, la Harpie la chercha plusieurs jours. Elle finissa par découvrir qu'elle avait été vendu a un boucher. Ivre de rage, Helix débarqua chez lui une nuit de pleine lune, avant de l’égorger sans pitié. Sa femme, qui avait tout vu, eu le temps d'appeler la police. Quand s'elle ci arriva, la femme était deja morte. Ils arrivèrent a s'emparer d'Helix grâce a une piqûre soporifiques. Quand elle se réveilla, elle était allongé sur une table, vêtu d'une simple chemise de nuit, les bras et les jambes attachés. Elle comprit très vite qu'elle était dans un laboratoire, et qu'elle aurait du mal a en sortir. Nourrie sous perfusion, elle ne voyait jamais personne. Elle était emprisonnée entre 3 murs blancs et un miroir, dont elle savait qu'on pouvoir très bien la voir de l'autre côté. Pendant un mois, elle resta attachée sur la table nuit et jour. Elle en souffrit beaucoup psychologiquement. Puis quelqu'un, en tenue de medecin, est entré, une seringue a la main, qu'il lui enfonça profondément dans le bras, comme s'il essayait au passage de lui faire mal. Helix s'endormit, et le médecin la détacha. Quand elle se réveilla, elle était toujours dans sa prison blanche, mais maintenant elle pouvait s'y déplacer. Ses muscles s'étant atrophiés quand elle était sur cette table, elle eut au départ du mal a se mouvoir au départ. Tout les jours, elle faisait donc du sport, pompe, étirements, et surtout course a pied autour de la pièce. Chaque jour, elle pouvait courir un peu plus vite et un peu plus longtemps. Elle s'attardait aussi a muscler ses ailes, tout en restant au sol, le plafond étant bas elle risquait de se cogner. Un autre mois s'écoula. Ce fut sa phase suicidaire. Elle essayait de s'éclater la tête contre le sol ou les murs. Elle réussissait a chaque fois, mais elle finissait par se régénérer, et a part mettre du sang plein les murs, cela ne servait a rien. Puis suivi la phase folie, où elle tenta souvent de s'arracher les ongles, les yeux, et hurlant dans une langue non humaine. Le temps s'écoulait, et elle passait sans cesse de sportive à suicidaire, folle, déprimé, sportive... Depuis qu'elle avait été libérée de sa table, elle n'était plus sous perfusion, mais ses repas, toujours le même, sortait du mur on ne savait pas trop comment. Elle finissa donc par refuser de se nourrir. Elle tena une semaine. Puis deux. Puis trois. Avant de comprendre que son pouvoir pouvait aussi lui permettre de se passer de nourriture.
Elle fêta ses 15 ans. Une semaine plus tard, alors qu'elle déprimait dans un coin, on défonça brusquement la porte, on la saisissa, lui metterent des menottes, avant de l'emmener dans une espèce de bureau. Un vieil homme, avachi dans sa chaise, avait une longue barbe rose - oui oui, rose- et des minuscules lunettes la regarda. Ils se fixèrent longtemps des yeux. Helix resta muette. L'homme finissa enfin par parler :
-Bonjour Savanna.
Helix ne réagissa pas. S'il ne connaissait pas son prénom, ça pouvait lui donner un avantage, et s'il faisait semblant de ne pas le connaitre, et bien ça ne servirais a rien.
-J'imagine que tu ne pense que du mal de nous. Apres tout, nous t'avons enfermé. Mais tu sais que tu devrais nous dire merci ? Sans nous, tu serais en train de moisir en prison. A ton age, c'est quand même dommage non ?
-Allez vous faire foutre.
Helix lui avait répondit d'une voix neutre, son visage ne trahissant aucune émotions. L'homme ne parut pas apprécié sa réponse. Il se leva de son bureau, et la gifla avec force. La Harpie ne présenta aucune réaction, mais ses yeux se durcirent davantage. L'homme eut soudain l'air possédé.
-Toi et tout ceux de ton espèce, vous ne méritez rien d'autre que la mort ! Je vous aurait tous, un par un ! Y compris ceux de ce fichu internat !
Les yeux injecter de sang, il sortit un couteau, comme ceux pour découper des boeufs, et l'abatta sur Helix, celle ci recula et tenda les mains. Au lieu de la trancher elle, elle avait désormais les mains libres, les menottes tranchées. Puis elle prit les jambes a son cou, et sprinta au milieu d'un labyrinthe de couloirs. Une alarme retentit. Il fallait qu'elle s'échappe d'ici. Si elle était de nouveau capturée, il trouverait bien un moyen de la tuer. Une impasse. Elle ne pouvait pas aller plus loin. Derrière elle, des soldats équipés la visait, munis de mitraillette, ou quelque chose comme ça. Helix préférait les armes blanches que les armes a feu. Elle leva les yeux, et le solution s'offrit a elle. Elle prit sa forme animale, et vola vers une aération. Elle pénétra dans le conduit, puis prit des directions au hasard, avant de s’arrêter. Ils ne pourraient jamais la suivre, mais ils pouvaient boucler toutes les issues, il était impératif qu'elle sorte d'ici. Un filet d'air lui ébouriffa les plumes. Suivant cette direction, elle trouva rapidement une sortie, et se retrouva dans le monde extérieur. Elle fut d'abord un peu perdue, inhabitué a ce qu'il y est tant de choses a voir. Elle survola rapidement le bâtiment, puis s'éloigna a tire d'aile. Elle songea prévenir les autorités de ce qui se tramaient la dedans, avant de penser que c'était peut être le gouvernement qui le gérait, et la crainte d'être recapturée la fit changer d'avis. Toujours vêtue d'une chemise de nuit sous forme humaine, elle vola des vêtements dans un manoir de riches. Elle trouva a peu près son bonheur. Elle vola également un cheval dans une écurie. Elle n'avait jamais monté, mais depuis sa rencontre avec la jument, elle mourrait d'envie d'essayer. Elle y parvena sans trop de mal. Elle montait a longueur de journée, avait d'attraper un ou deux lapin, de dormir puis de poursuivre sa route sans but précis. Elle arriva alors prés d'un bâtiment, bien différent de celui ou elle a passé un bout de temps. Celui la resplendissait de couleurs, et plein de gens l'animaient. Helix en resta baba. C'était tous des animaliks ! Elle comprit alors ce que voulait dire barbe rose la dernière fois. Un sourire aux lèvres, Helix descendit de cheval, et le laissa brouter. Puis elle penetra dans l'internat.