Au détour d'une ligne

- Vas-y .

Il avait dit ses mots en étant un peu crispé. Je n'y porta pas la moindre attention. Je tira une des chaises et je m'asseya. Je posa le livre sur la table de manière à ne faire aucun bruits. Je n'était pas du genre à me faire remarquer. J'observa à nouveau le livre, le titre était : Le dernier souffle . Je remarqua aussi une inscription en bas de la page : " Ouvrage incomplet". Je fut un peu déçu de ne pas pouvoir connaître la fin qu'avais décider son auteur. Qui au passage était une femme, ce qui, pour l'époque était rare.
J'ouvris le livre, un léger souffle en résultat. Une odeur de poussière s'en échappât, mais c'était aussi une odeur de tristesse et de souffrance mélanger aux années certainement passer dans un placard sans avoir mit le point final, celui qui clos le suspense, qui te ramène à la réalité, qui me parvint.
Mes yeux commencèrent à parcourir les lignes, mes doigts à tourner les pages. J'était immerger dans l'histoire de cette jeune fille, qui avais perdu l'amour de sa vie et qui était rejetée par sa famille, incomprise. Je comprenais sa souffrance, je m’imprégnais de sa douleur au fil des mots, des virgules, des points. Puis ma vitesse de lecture diminua et mon attention fut attirer par la mine du crayon qui parcourais vivement la feuille de mon compagnon de table. Peu à peu, je retournais dans le monde réel.
Je glissa alors mon marque page , au détour d'une ligne, et fit une pause.
C'est rare que je m’intéresse au gens. Il m'arrive souvent de me mettre dans un coin et d'observer les gens, de les décrire, les dessiner. Là, j'aurais bien dessiner cette bibliothèque mais je n’avais rien pour, ni feuille, ni crayon.
Je regarda alors le jeune homme en face de moi . Il était concentrer, il semblait éécrire une partition, ou quelque chose comme ça. j'aurais bien aimer faire sa connaissance mais il semblait si concentrer que je n'osa pas le déranger. Puis il posa son crayon et souffla, comme si, en manque d'inspiration, il faisait une pose. J'en profita de cet instant de répit pour faire le premier pas et créer un contact.

- Je m'appelle Emy, Emy Wil'Ayan. Et toi ?

Je souris en attendant sa réponse.

(c) fiche par Emy Wil'Ayan

une phrase commence par une majuscule

La porte ne faisait que de s'ouvrir et de se fermer, laissant s'engouffrer l'air froid. Quelques rayons de soleil passaient à travers les grandes vitres en rendant visibles la poussière en suspend dans l'air.

- Je m'appelle Elliot, Elliot Nightmore.

Cette phrase me tiras de mes pensées. Je mis un petit temps à réagir. Et oui le temps que ça monte au cerveau. Je leva la tête vers Elliot qui me regardait ou plutôt me détaillait ? Je ne sais pas. Je me contenta de sourire. J'avais tout de même l'impression de l'avoir coupé dans son élan. J'ai toujours eu le chic d'essayer de ne pas déranger les gens, mais comme par hasard j'arrive toujours au mauvais moment. Je saisis une de mes mèches rebelles et la coinça derrière mon oreille. Mes cheveux étaient plus clairs que d'habitude ... Certainement à cause du mélange de lumière, entre celle des néons de la bibliothèque, d'ailleurs je me demande bien à quoi ça sert d'éclairer en plein jour, et celle du soleil.

(c) fiche par Emy Wil'Ayan (c)

Un sujet, un verbe un complément donne une phrase

Je tentait en vain de trouver un sujet de conversation à peu près correcte mais bon ... J'ai jamais réussi à faire une vrai conversation avec quelqu'un. Peut-être à cause de mon isolement.

"Et sinon, tu es en quelle classe ?"

Il dit à voie haute ce que je pensais. Ou son pouvoir c'est de lire dans les pensées ou c'est du pure hasard. Je dirais plus du hasard mais c'est un peu contradictoire car moi même je ne crois pas au hasard.

C'est la conversation typique de rencontre des gens. Enfin comment commencer autrement que comme ce que l'on a toujours vu ? Des fois j'ai l'impression de ne pas parler français. Peut-être que c'est juste une impression. Tient je viens de me rendre compte que j'ai pas vraiment déjà eu de conversation avec quelqu'un. Juste cette fille, Alexanne Oshina, et ma "sœur". C'était qui ? Et pourquoi elle m'as sauver ? Comment elle a su ? Comment ... ARRÊTE ! Arrête de penser à ça Emy. C'est du passé et puis tu va finir par repenser à la cage ... Bon faut sérieusement que j'arrête de penser tout court.

[Désoler c'est nul D8]
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