Esîl n'est pas ce genre de fille. Quel genre ? Esîl n'a rien d'une fille, n'a rien d'humain en fait. Oh, si, d'apparence, elle est jolie, gentille. Mais souvenez vous que votre mère vous disait de ne jamais se fier aux apparences. Voilà, ce que j'essaye de vous expliquer. Esîl n'a rien de méchant tant qu'on ne creuse pas trop loin. Possédant le cœur le plus noir de ce qu'il vous à été donné d'observer jusqu'ici, Tsume ou Telkah font office de caniche face à elle. Il peut lui arriver de s’énerver très facilement quand on la cherche. Constamment armée , elle ne lésine pas sur les moyens de défenses. Une autre qualités -appelez cela comme vous voudrez- elle n'a aucune émotions. Enfin. Si , elle en a. Mais elle les cache. Elle les cache car, ses émotions la rendent faible. Surtout du à son passé. Elle les mets de côté, profitant du soir pour lâcher des larmes dans son lit. Cependant, si vous vous acharnez, elle laissera peut-être la dernière des émotions qui, couverte par les rancœurs de son organes vital sont cachés depuis si longtemps. Elle vous laissera peut-être accéder à la seule chose d'humain chez elle.

Esîl possède de longs cheveux d'un roux tirant sur le brun. De grand yeux verts pommes qui ne laissent rien transparaître. Une peau blanche et douce. De taille moyenne , elle fait 1 mètre 68. Des dents extra-blanches et alignées, ainsi que des sourcils fins et arqués. Au premier coup d'oeil, elle n'est rien qu'une autre fille parmi les ribambelles d'autres nanas ultra jolie. Mais elle n'est pas extraordinaire cette jeune femme. Un nez fin et des pommettes hautes. Esîl est un piège à ours en fait. Vous mettez la main dessus et clac, elle disparaît. Oui oui je sais, ultra sympa comme métaphore. Mais après tout, qui est assez bien pour ne pas se permettre l'ironie ? Tient, à elle même Esîl est une sorte de grosse ironie. Elle aurait pas du être là, mais on l'y a quand même foutue. Esîl, la petit gosse qu'on martyrisait qui s'est littéralement transformé en boulet e canon - wreckiingbbaaaallll-. Et quand bien même ce serait que ça, elle est pas seule dans son esprit de vengeance. Elel à jamais été seule.

Une enfance normale. Enfin. Normale. C'est un bien grand mot. Cette famille était normale a la vue des gens dans la rue. Les voisins échangaient rumeurs et commentaires le samedi après-midi au marché. Paumé dans ce petit village Irlandais , la famille Morgenstern était la bête noire. Le père buvait comme un trou ,battait sa femme , abusait de ses trois filles. Telles étaient les rumeurs. Telle était la dure réalitée. Mais rien ne bougeait. Le quotidient des enfant Morgenstern fut à jamais céllé lorsque leur mère mourrut. Morte. Jamais , Ô grand jamais les trois tête blondes de la famille n'avait prévu cela. Esîl , âgée alors de 14 ans tout au plus dût supporter d'être frappée , violée sans commentaires. Leur grande soeur -Naomie- Travaillait déja. Elle obtenu une bourse d'étude , et un soir pluvieux, emporta ses deux jeune soeur avec elle. Esîl et sa jeune soeur , scotchée au paysage qui défilait dérrière la vitre du train de pouvait pas lâcher la main de Naomie. Elle n'avait jamais pus remercier assez son aînée de l'avoir sortie de là-bas. Le soir tomba. Tomba sur le train qui roulait en sifflant. Les yeux grand ouverts, allongée sur son lit, Esîl souriait. Elle allait enfin vivre. Si elle savait.
D'un coup , de grands cris retentirent. les lumières du couloir éclatait les une après les autres. Puis l'adolescente sentit qu'on tirait son corps , un choc retentit. Le noir l'engloba.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux , son corps gisait dans un champs. Elle se releva comme elle put. Elle apérçut a des kilomètres de là , une fumée grisâtre s'élever au loin. Au loin. Le train. Attenta. Mortes. Elles étaient toutes les deux mortes. Esîl trébucha jusqu'a la route. Un panneau. "Las Vegas."  Elle arriva jusqu'a la "Citée du Vice" en auto-pouce. Elle avait apprit à se battre. A  vaincre. 14 ans. Perdu dans les rues pleines de Macro et de prostituées. Elle faillit à de nombreuses reprises se faire tuer , en s'incrustant trop dans des querelles de rues. Puis la vengeance est venue, avec elle sa noirceur et sa méchanceté. Un désir suintant, rouge comme le sang. Esîl ne voyait plus la vie comme avant, et elle savait que la seule chose à faire était d'effacer son passé. Mais comment le faire si votre bourreau restait encore en vie, si il se délectait encore de cet air qui alimentait son pauvre coeur pitoyable ?

" Je m'étais approchée de la silhouette faible et puant l'alcool. Cet alcool qui l'avait tué. Winchester. Un nom que je haïssais. J'avais fixé une bonne heure le vieil homme qu'était devenu mon père. Je voulais qu'il souffre comme il m'avait souffrir , qu'il voit ce que j'avais pus voir. Au lieu de cela, je pointe mon flingue sur sa tête et tira. Une fois, dans la tête. Mort."