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![Cheyenne Blackwood. Fini C: [répondez bande de blaireaux, j'me sens seule là o/] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Cheyenne Blackwood. Fini C: [répondez bande de blaireaux, j'me sens seule là o/] ![Cheyenne Blackwood. Fini C: [répondez bande de blaireaux, j'me sens seule là o/] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Sam 6 Juil 2013 - 11:11 | |  « Citation ou phrase qui rend bien » « FICHE D'IDENTITEY » ♦♦ NOM :: Blackwood
♦♦ PRÉNOM :: Cheyenne
♦♦ SURNOM :: o/
♦♦ AGE :: 18 ans
♦♦ SEXE :: Femelle
♦♦ CLASSE / PROFESSION :: Terminale
♦♦ RACE :: Oceley
♦♦ POUVOIR :: Lire dans les pensées
« DERRIERE L'ORDI » ♦♦ PRENOM :: ici
♦♦ PRÉNOM / SURNOM :: ici
♦♦ AGE :: ici
♦♦ OU AS-TU CONNU LE FOW ? :: ici
♦♦ DES COMMENTAIRES ? :: ici
♦♦ CODE ::
♦♦ FEAT[Facultative] :: ici
« POURQUOI TOUT LE MONDE M'ADORE » Populaire. Et riche aussi. Un peu salope, mais des fois, se comporter comme une pute ça paye. En tout cas, c'est comme ça qu'on garde sa place. Même si je peux être légèrement dégueulasse avec les gens, on a tendance à plutôt m'aimer. Mais il ne faut pas croire qu'il y ait une once d'humanité dans ce pot de peinture à la démarche souple. Enfin si, un peu quand même, mais chut, c'est bien caché. Toutes ces conneries, c'est juste pour attirer l'attention. Hé, maman, regarde moi. Regarde ce que je deviens. Aide moi, bordel. En vain. J'enchaîne les cuites, les chutes, et les mauvaises personnes à fréquenter. Mais que voulez vous... Sinon, je suis très superficielle. Et orgueilleuse, aussi. Narcissique ? Peut-être. Mais je le vaux bien.
« POURQUOI MON MIROIR M'AIME » Le saphir est une pierre précieuse. Précieuse et chère. Elle a une valeur, et qui n'est pas des moindres. Mais une valeur arrogante, comme ce regard qui renvoie les monde qui l' entoure dans des reflets d'un bleu majestueux, une teinte d'insolence en plus. Elle est jolie, Cheyenne. Avec sa taille fine, ses cheveux blonds tombant en cascade sur son dos parfait et sa peau délicatement bronzée. Plutôt bien roulée, aussi. Elle fait partie de ces enfants qu'on appelle "chanceux." Beaux, populaires, riches. Mais sont ils beaux parce qu'ils sont riches et populaires ? Ou est-ce leur richesse qui leur procure cette pseudo beauté ? Peu importe. Ca reste injuste. Elle a un sourire d'ange, et des sourires, elle en balance un peu partout. En fait, si on la regarde, elle est parfaite. De près, ou de loin d'ailleurs. Mais, ne dit-on pas que les plus belles façades ont les fondations pourries ?
« COMMENT JE SUIS DEVENU(E) TROP CLASSE » WOULD YOU DANCE IF I ASKED YOU TO DANCE ?
"-Maman ? On passe la soirée ensemble ?"
C'est un regard plein d'espoir que je pointais vers la femme blonde perchée sur ses escarpins noirs. Elle hocha la tête. Oui. Elle ne savait que dire oui. A tout ce que je demandais. Mais ce que je veux, c'est du temps. Et pas n'importe lequel. je veux son temps. je veux qu'elle le passe avec moi, et pas devant cet écran ou évoluaient sans cesses des lignes compliquées qui indiquaient des valeurs changeant dès que l'on avait le malheur de tourner les yeux. Mais les yeux, elle les gardait rivés sur ces courbes.
"-C'est vrai ?"
Elle me fixe de son regard azuré, qui cherchait ce que ma phrase voulait dire. Tss. Elle ne m'avait pas écoutée. Comme d'habitude.
"-Pour ce soir. On mange ensemble ? Je m'occuperai de tout. La cuisine, la vaisselle. Tout. S'il te plaît."
J'attends une réponse. Réponse qui tardait à venir. Je regarde mon vernis à ongle, en attendant qu'un son sorte de sa bouche. Ce rouge est laid. Ca fait pute.
"-Oui, si tu veux."
Je relève les yeux, un demi sourire aux lèvres.
"-Merci maman."
Je l'embrasse sur la joue avant de prendre mon sac de cours et de sortir. J'avais quelque chose d'important à lui dire. Important, et pas vraiment anodin. Mais ma mère, elle est très compréhensive. Enfin ça, c'est ce que je me répète à longueur de journée, alors que les autres me rabâchent qu'elle en a surtout rien à foutre.
WOULD YOU CRY IF YOU SAW ME CRYING
Je touille une salade à l'aide de longues spatule de cuisine en bois. Une salade. c'est pas grand chose. C'est sur, ça ne vaut pas un repas cuisiné à la main, sur lequel on aurait passé plus de temps. Mais moi, on ne m'a pas appris à cuisiner. Mon père est parti quand j'avais cinq ans. Je me souviens pas beaucoup de lui, mais on m'avait toujours raconté que c'était un beau salopard, avec des yeux gris et un teint clair, même que à ce qu'il paraît, j'ai de la chance de ne pas avoir hérité de ses cheveux. Je pose le récipient sur le buffet devant moi puis passe une main distraite sur mon ventre. C'est ça, la grande nouvelle. Oui, maman, je suis enceinte, et je ne sais pas encore de qui. Désolée. Mais la daronne ne se séparerai pas de son sourire, et s'assoirai avant de demander "Qui ?" Et je devrai répéter, avant d'entendre dire que "c'est merveilleux, je vais gâcher ma vie avec ce bébé." Puis on prendrai rendez vous chez le médecin, et j'avorterai, seule. Après, elle me donnerai 20 euros, histoire que j'aille m'acheter à bouffer avant qu'elle rentre à la maison, vers une ou deux heure du matin. Mon téléphone qui vibre me sort de mes cyniques pensées. Je le sors de ma poche, avant de lire les petits caractères noirs sur l'écran blanc.
"Réunion plus longue que prévue. Désolée ma puce, une autre fois."
Je serre le portable si fort dans ma main que l'écran fini par se briser. Ok. Je vois. Je compose le numéro de Cassy. Cassy ? C'est la meuf avec qui il ne faut pas traîner, si tu tiens à ne pas avoir trop d'ennuis. Mais c'est surtout ma meilleure amie. Elle réponds après trois longues sonneries. Elle aime bien faire attendre les gens, juste pour les faire chier.
"-Wesh Grosse.
-Hey. Ca te dit, on sort ?
-J'viens te chercher."
Grosse. C'est comme ça qu'elle m'appelle, depuis que je suis enceinte. Cassy, elle est souvent bourrée. Et elle a une belle moto aussi. En vrai, elle est pas très féminine. Mais chut, elle aime pas quand on le dit. J'entends un moteur retentir, pas loin. Déjà arrivée. Elle avait fait vite. Et plus que d'habitude. J'attrape mon sac à main avant de descendre en vitesse les escalier du haut immeuble que j'habitais. Vous savez, ces grand bâtiments blancs dans les quartiers de luxe, là ou tout le monde a travaillé 40 ans avant de pouvoir se payer sa place de parking attitrée. Une fois arrivée en bas, je sourie et lui tape la bise avant d'enfiler le casque qu'elle me tendait et d'enfourcher la moto. Ne pas se demander si ça va, c'est notre truc à nous. Et puis au fond, on a toujours connu la réponse, alors ça ne sert à rien de gâcher sa salive. Je ne sais pas où on va. Mais Cassy à l'air d'avoir une idée en tête. Et quand elle a une idée, on ne l'arrête pas. Mais quand on y repense, on se dit que finalement, on aurait mieux fait d'essayer. M'enfin. Ca fait mal, une bagnole dans la gueule ?
WOULD YOU DIE IF YOUR HEART WAS BREAKING ?
Le stressant battement du cardiogramme me sort de mon sommeil. On est où ? Et depuis combien de temps ? Et pourquoi j'ai cet étrange sentiment d'incompréhension, comme si j'avais loupé un instant qui s'était passé, y a pas longtemps de ça ? Un homme entre dans la salle, interrompant mes pensées. D'habitude, j'aurai fixé ses yeux, à la recherche d'une émotion quelconque. Là, je n'en avais pas besoin. Il respirait le regret et la pitié. Silencieuse, j'attends qu'il parle.
"Mademoiselle Blackwood ?
-Faut croire. Ou est Cassy ?
-Il faut s'occuper de votre état, avant tout.
-Non, je veux voir Cassy.
-Vous allez me suivre pour le bloc opératoire.
-Pas avant d'avoir vu Cassy."
Il persistait. Et moi aussi. On ne me fait pas lâcher facilement. Mais là, c'est avec quelques mots qu'il me laissa m'effondrer, brisée, en morceaux éparpillés.
"-Ecoutez, vous avez eu un accident, votre amie est morte et vous venez de perdre votre enfant, maintenant j'aimerai pouvoir m'occuper de votre bras."
Haha. Cassy ? Morte ? Si je devais décrire la scène de l'extérieur, je vous raconterai de quelle façon s'est décomposé mon visage. Mais je préfère vous annoncer qu'à l'intérieur, tout s'effondre. Je fonds en larmes sous les yeux plus ou moins compréhensif de l'aide soignant en face de moi. Pourquoi, plus ou moins ? parce que vous ne pouvez tout simplement pas comprendre ce que l'on ressent à ce moment là, sans le vivre dans l'instant présent. Vous pouvez avoir l'air désolé sans l'être. Moi, je ne peux que tomber. Au fond, c'est ma faute, j'aurai pas du l'appeler.
"Ou est ma mère ?
-Elle est injoignable."
Je serre la barre de fer du lit drapé de blanc. Injoignable. Comme d'habitude.
Je devais lui annoncer que j'étais enceinte. Et c'est un médecin, qui va lui apprendre que je suis à l'hôpital, que j'ai perdu mon bébé et que Cassy est morte. Je suis sure qu'au fond, elle va juste demander "Quel bébé ?", si je vais bien, et quand est-ce que je pourrai rentrer, pour finalement retourner travailler. Vu qu'il n'y a que ça dans sa vie.
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