Tara, mais qui es-tu Tara ? Cette jeune fille a été élevée dans un havre de paix depuis sa naissance, elle ne ressent donc aucune haine envers le monde qui l’entoure, ce n’est pas non plus une fille naïve et complètement stupide. Elle sait très bien que le monde n’est pas tout rose et qu’il faut se méfier de chacun. Elle sait être très polie comme elle sait manquer de tact envers ses proches. Mais il ne faut pas lui en vouloir, on ne lui reproche jamais rien dans sa famille, il est donc difficile pour elle de savoir si elle blesse une personne ou non. Bref, passons. Elle sait être très autonome et n’a besoin de l’aide de personne pour tracer sa route. Elle peut être très bonne conseillère et a un don pour discerner le caractère d’une personne. Elle apprend vite et ne désobéit pas à ses supérieurs. Elle peut passer son temps dans les bouquins si on ne la sort pas de sa chambre. C’est une véritable bibliothèque sur pattes. Niveau relationnel maintenant, Tara est très ouverte d’esprit et ne juge presque personne, sauf si cette personne en question lui casse les pieds. Elle parle beaucoup et rit beaucoup. Elle sait être à l’écoute, vrai psychologue avec ses amis. Mais bien sûr, Tara n’a pas que des qualités, elle a aussi de gros défauts. C’est une vraie tête de mule qui ne prend pas compte des conseils qu’on lui donne. Elle est susceptible quand on critique son travail et a tendance à être lunatique la plus part du temps. Et n’oublions pas de dire qu’elle est claustrophobe et qu’elle a un caractère de chien quand elle n’a pas assez dormi.

Tara O’Donnell a beau être d’origine irlandaise, elle n’a pourtant pas hérité des gênes de ses ancêtres. Cheveux roux et yeux verts ne font pas partis de son vocabulaire. Elle est fine et grande comme ça sa mère, frôlant à elle toute seule les un mètre soixante- seize. Elle n’a pas l’idée de se peser, elle ne sait même pas s’il y a une balance chez elle. Non qu’elle fuit la salle de bain bien au contraire. Elle peut passer des heures à fixer son reflet dans le miroir.  Il n’est pas question de se refaire une beauté. Elle veut seulement observer ses yeux chocolat étrangement sereins qui ne trahissent aucune émotion. Ses longs cheveux bruns tombent en cascade sur ses épaules, ils s’emmêlent si facilement qu’elle n’ose même plus passer sa main dedans. Parfois Tara sourit soit d’un sourire rayonnant soit d’un sourire en coin cela dépend de son humeur. Elle rit beaucoup ce qui fait rayonner ses traits séduisants. Son nez est sujet de moquerie mais elle envoie gentiment ses « tortionnaires » aller voir ailleurs, elle n’en a que faire des critiques sur son physique. Elle est née comme ça et elle s’assume comme elle est. Niveau vestimentaire, Tara sera toujours chic en toute circonstance même s’il s’agit de courir un marathon. C’est ça de vivre dans une famille où l’apparence est primordiale. Ah et il faut savoir que la jeune fille cache un tatouage celtique au creux de ses omoplates, une tradition familiale paraît-il

Tara O’Donnell comme son nom l’indique est une fille qui vient du fin fond des landes irlandaises. Issue d’une très vieille famille d’Irlandais, elle a passé toute son enfance à traîner dans ces paysages désertiques, loin de la civilisation. De plus, elle n’est pas née comme tout le monde, Tara n’est pas une simple irlandaise qui danse avec les moutons mais bien une jeune fille qui a la capacité de devenir un chien, mais pas n’importe quel chien, un Husky. Elle est un Animalik. Elle n’allait pas à l’école, Dublin se trouvait trop loin pour ça, malheureusement et ses parents s’opposaient à ce qu’elle fasse des bêtises à l’école à cause de sa nature « animale ». Son père fut son professeur le plus précieux, il a su se montrer patient avec elle et grâce à lui, elle est devenue une élève brillante et incollable sur de nombreux sujets, allant jusqu’à dépasser les intellos des écoles privées du pays. Tara n’a jamais manqué de rien, elle vivait dans son petit manoir familial et recevait tout l’amour de ses parents mais il y avait toujours un vide qu’elle n’arrivait pas à combler. Les années passèrent sans qu’elle puisse m’être le doigt dessus. Mais la vérité finit par lui éclater au visage après le décès de son père. Un frère… Ou bien une sœur, elle avait cette souffrance de l’enfant unique. Elle se lassait de ces journées monotones où elle passait le plus clair de son temps à ruminer sur son sort. Le Manoir était trop grand et elle n’en pouvait plus des cours particuliers… Elle avait besoin de présence humaine. Entre temps, la jeune fille se fit tatouer un symbole celtique dans le dos, tradition familiale particulièrement ringarde et douloureuse pour une gamine de onze ans.
 
Fut venu le jour où l’argent vint à manquer. Sa mère prit donc la décision de déménager chez leur grande tante qui était si riche qu’elle avait fini par balancer l’argent par les fenêtres. Elles n'étaient donc plus dans la nécessité et Tara O’Donnell eut donc le droit à une nouvelle vie bien plus merveilleuse que celle de son enfance. Certes, elle n’était plus libre de se balader comme bon lui semblait en chien dans les landes mais elle avait une meilleure vie.

Elle a donc eu la chance d’expérimenter le collège mais pas comme elle l’aurait voulu. Pour sa mère, aprendre que sa fille se gratter l’oreille en cours ou grogner contre ses camarades quand ceux-ci voulaient lui prendre son repas n’était pas très joyeux. Ce fut un peu dérangeant pour Tara qui n’avait pas vraiment l’habitude de se faire remarquer. Qui plus est, rien n’alla en s’améliorant quand la jeune fille se fit attraper alors qu’elle faisait voleter son plateau en pleine cafétéria, sans oublier le lancer de craie dans les lunettes du professeur alors que la brunette se trouvait au dernier rang, sans rien dans les mains. Ce n’était pas vraiment la joie à la maison mais il fallait faire avec. Tara avait beau être anormale et télékinésiste, elle restait la fille de sa mère. Mais bon…

Sa mère, à bout de nerfs et ne voulant plus gérer une chose aussi compliquée, décida de l’envoyer dans un Internat exprès pour les cas comme elle. Celle-ci était un peu perdue au début mais maintenant, il s’agit de sa deuxième famille. Bon d’accord, ce n’avait pas été une partie de plaisir pour s’intégrer dans un monde si différent du sien mais elle avait pris son courage à deux mains et était devenue une habituée du pays, heureusement pour elle.

A dix-huit ans maintenant, Tara est une fille épanouie en harmonie avec son temps. Elle n’a plus peur de ce qu’elle est et se moque même de cette époque où elle osait à peine croiser son reflet dans une glace. Elle peut désormais le clamer haut et fort, elle n’est pas humaine et elle adore ça.