Un jour, Shimizu décida d'aller se promener pour s'aérer un peu.Elle partit en chemin des bois sombres.Les chemins étaient très boueux.En entrant dans les bois, la jeune fille sentis l'humidité, qui régnait dans l'air.Elle sortit un gilet, tellement il faisait froid.Shimizu n'y voyait pas grand chose.Ses mains et ses bras restaient tendus devant son corps de peur de se cogner contre un arbre.Les bois étaient un peu inquiétants.Restant la plus silencieuse possible, la jeune muette s'assit sur un petit monticule de feuilles tombés de ces grands arbres.Shimizu regardait tout autour d'elle, tout en essayant de se rassurer.Elle n'avais jamais ressentis une telle peur au par avant.Tout a coup, un bruit de pas ressentis a travers le bois.Se cachant derrière son gilet, Shimizu partis en vitesse et se réfugia sous une pierre.sans bruit, elle sortis de sa cachette et vit une ombre au dessus d'elle.

Naegi s'était levée rapidement ce matin. Un désir grandissant de prendre l'air la tiraillait depuis que le soleil avait pointé le bout de ses rayons. Elle se leva en vitesse et avala en quelques coup de langues son bol de lait. Pas besoin de plus, elle n'avait pas faim. Elle s'habilla simplement, d'une légère robe blanche rosée. Elle donna quelques coup de brosse rapides à ses longs cheveux roses brunâtres et sortit dehors. L'air chaud du printemps la soulagea. Décidément, elle n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'elle devait rester à l'internat tout les jours. L'air frais et naturel lui manquait. Elle se retourna vers la porte d'entrée. Là dedans, il n'y avait que de l'air impur, respirer était dur, et chaque inspiration raclait la gorge de Naegi. La poussière, et l'odeur de la cigarette emplissait chaque jour un peu plus ses narines. Elle leva la tête pour observer les oiseaux. Elle se lécha les babines, alléchée par l'odeur de la viande tendre.

Elle pénétra dans l'obscurité des bois sombres, sur ses gardes. Ses pieds se posaient délicatement sur le sol humide mais poussiéreux. Le sol meuble s’enfonçait un peu sous ses petites pattes de chat. Ses oreilles sursautaient à chaque bruit et sa queue fouettait l'air furieusement. Elle avait faim. Elle aurait peut-être du manger plus ce matin en partant. Elle soupira, et sont ventre lui répondit en gargouillant.

Cela faisait presque une heure qu'elle cherchait une proie potentielle. La faim la tiraillait. Elle bondit dans un arbre, accrochant ses "griffes/ongles" dans l'écorce d'un brave chêne. Elle grimpa agilement en haut, et s'assit sur une fine branches, les jambes croisées. Elle passant quelques minutes à observer les bois sombres comme cela, quand elle vit une ombre passer devant elle. Une fille, avec des écailles sur les bras. De longs chevaux noirs flottant derrière elle. Curieuse, Naegi décida de s'amuser un peu

-"Qui es-tu ?" lança-t-elle d'une voix malicieuse.

L'autre ne l'avait pas entendue. Naegi espérait que la plaisanterie allait durer quelque temps, les blagues les moins courtes sont les meilleures.

Shimizu se retourna avec vitesse.Sur un arbre, au-dessus d'elle, était perchée une fille, du même âge qu'elle, avec des oreilles de chat et une queue.Elle avait de long et fins cheveux, et n'avait pas l'air très agressive. La mi humaine, mi sirène entendit une douce et malicieuse voix, mais n'avais pas bien entendue l'autre fille.Alors, elle pointa un arbre du doigt, et fit apparaitre le mot "Bonjour" sur celui ci.Seulement, c'était encore en une langue bizarre, alors, en tournant la main, Shimizu remit les lettres en places.L'écriture était très belle, de toute les couleurs.Cela donnait un air sympathique à l'obscurité du bois.Un peu de clarté ne déplaisait pas aux filles.
La muette sortit un papier de sa robe blanche.Il y avait déjà écrit beaucoup de choses sur celui ci.Elle se tourna, pour ne pas montrer ce qu'elle trafiquait.Elle écrivait des petites histoires sur l'eau et les sirènes.En ce moment, elle ressentait le besoin d'écrire.Puis, Shimizu se retourna, elle retrouva l'inconnue, toujours perchée du haut de son arbre.Celle ci avait l'air curieuse de que la muette faisait le dos tourné.