Nathaniel Vedat Confiant
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [Nathaniel - Meredith] Jeu 3 Sep 2015 - 17:33 | | Prends tes jambes à ton cou J'avais fini les cours pour aujourd'hui, et l'envie d'aller m'amuser dans la neige me trottait dans la tête depuis mon réveil. Ne pensant plus vraiment à mon cours de maths, j’étais remonté à l'internat déposer en vitesse mes affaires avant de prendre la direction de la sortie. Là je me retrouvais les deux pieds dans la neige et chaque pas me rapprochant des bois provoquait un petit craquement des cristaux de neige. Inconsciemment je pensais "la claaaaaasse je vais pouvoir faire des galerie avec cette épaisseur." Et c'est avec un sourire un peu naïf et candide que je m'enfonçais dans mon terrain de jeu. Apres avoir vérifié que j'étais je seul dans les parages, je pris une grande inspiration, m’enivrant de l'odeur des bois, je laissais ma fourrure me recouvrir tout en rapetissant et quelques instants plus tard j’étais passé sous forme animale. D'un coup j'avais bien plus froid au pattes mais cela me passa rapidement. Ne pouvant plus attendre, je me mis à creuser comme je me l'étais promis une galerie, au moins, je pourrais me vanter d'avoir fait un igloo. Et, au moment ou je sautais dans un paquet de neige intact, un sourd rugissement me fis tressaillir. Apparemment je n’étais pas seul dans les parages. Cependant, l'animal devait être assez loin vu le rugissement. Quoiqu'il en soit mieux vaut se magner et faire ma planque juste dans l'éventualité ou la bestiole passe dans les environs et ne trouve une meilleure cachette pour moi à son gout. Alors que les cerfs me sautaient par dessus je continuais nonchalant mais rapidement mon abris, à partir de maintenant j’étais passé invisible dans ma petite bulle. La seule chose que je regrettait était de ne pas avoir pensé à prendre de noisette ou de fromage pour passer le temps. Avec ce qu'il y a dehors à grogner aussi fort je préfère attendre la nuit pour rentrer. Mais rapidement le sol se mit à secouer légèrement puis de plus en plus significativement, je compris que le prédateur venait dans ma direction. Sans doute courrait il après les cerfs de tout à l'heure, j'attendis donc patiemment... Enfin, je n'eus pas à poireauter longtemps, d'un coup tout était redevenu calme. Il était là juste au dessus j'en étais sûr, mais comment savait il ? Remontant je découvris face à moi la gueule d'un tigre, n'attendant pas de me faire récolter par l'animal je bondissais avant de décamper vers les arbres cherchant désespérément un trou dans l’écorce pour m'abriter jetant de temps en temps un coup d’œil derrière moi pour constater inévitablement que je perdais du terrain. Et là horreur, je me retrouvais piégé face à un vieux muret de pierre. Me retournant je pouvais apercevoir les deux larges pattes de fourrures bien deux fois plus large que moi. Avalant ma salive avec difficulté je relevais le museau en direction de sa tête qui me fixait. Bien joué Nath, tu viens encore de te faire coincer, toi et ton sens de l'orientation franchement, faut faire des effort pensais-je. |
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