Champs... Champs... Champignon ! 8D [ PV Takeshi Hinuko ]

Elle paraissait... Amusée. Oui, c'est le mot, amusée. Pourtant, j'ai rien fais qui mérite le moindre sourire, non ? A moins que je ne me trompe et qu'en fait, elle se foute de ma gueule. Naméoh, personne se f... [ Take', c'est pas bien de mentir ! ] Bon, ok, si. Mais, pas devant... J'allais dire pas devant moi, mais c'est faux parce que tout les gens qui se foutent de ma gueule le font ouvertement. M'enfin, passons.

- Ben dites-donc, tu rigole pas avec les "pactes" que tu passe. Bon, je pense que l'entraînement est terminé, non ? Enfaîte, tu es en quelle classe ?

Comment veut-elle rigoler avec ce genre de truc ? Tu fais une promesse, tu la respecte, non ? Même si c'est une promesse de rien du tout, je ne me verrais pas annoncer que j'ai trahis ma parole. En plus, j'ai horreur des gens qui le font. Si je m'y mets aussi, on est pas sortit de l'auberge. Bon, Take', réponds à la question, là ! Donc.

- Non, dis-je en rigolant. Je fais toujours tout pour tenir mes promesses. D'habitude, je ne foudroie pas les gens du regard comme ça. C'est juste qu'il faut savoir parler la même langue que certaines personnes, sinon elles ne comprennent rien. Ensuite, ça ne me dérange pas qu'on stoppe l'entraînement. Je tiens à rester entier, précisais-je, dans un sourire légèrement moqueur.

Je réfléchis un instant avant de répondre à la dernière question. J'suis en quelle classe, déjà ?

- Oh, et j'suis en seconde... Euh... Gamma, il me semble.

Elle va croire que j'ai la mémoire d'un poisson rouge, mais OSEF. ~~En plus, c'est la vérité, alors...~~ Aïe. Pourquoi j'ai mal ? Euuh. Est-il vraiment nécessaire de vous rappeller que j'me suis pris des foutus coups de foutues armes ? Non ? Ben tant mieux parce que je crois que j'aurais pas assez de forces pour le redire. En plus, j'ai faim. Et quand j'ai faim, je suis désagréable [ Pour changer ! ]. Je fis donc pousser... Qu'est-ce-que je pourrais bien bouffer ? Aller, une pomme, tiens. L'avantage avec ce pouvoir, c'est que, peu importe la saison dans laquelle on se trouve, je peux faire pousser ce que je veux, pensais-je en mordant dans ma pomme. Puis, je me ravisais. Take', c'est pas bien.

- Euh. Tu veux quelque chose à manger ? Et au fait, t'es en quelle classe, toi ? , dis-je en croquand à nouveau dans ma tite pomme verte.

- Non, me dit-il en rigolant. Je fais toujours tout pour tenir mes promesses. D'habitude, je ne foudroie pas les gens du regard comme ça. C'est juste qu'il faut savoir parler la même langue que certaines personnes, sinon elles ne comprennent rien. Ensuite, ça ne me dérange pas qu'on stoppe l'entraînement. Je tiens à rester entier, précisa-t-il avec un sourire légèrement moqueur.

Je tiens aussi mes promesses. Peut-être que ça ne se voit pas, ce que je comprendrais d'ailleurs, mais je les tiens, du moins j'essaye. M'enfin, je ne promet rien si je trouve que ça ne vaut pas le coup. Donc au final, je ne fais pas beaucoup de promesse, de peur de ne pas les tenir. Rester entier ? Bien sûr qu'il serait resté entier même si ont continuaient le combat.. Je n'ai utilisée que très peu de mes capacités, je suis bien obligée, sinon j'ai bien peur de le tuer. J'attend patiemment sa réponse à la question au sujet de sa classe. J'ai l'impression qu'il réfléchit.. C'est possible d'avoir aussi petite mémoire au point d'oublier sa classe ? Non, quand même pas. Enfin, je l'espère. Au final, il me répond d'un ton hésitant :

- Oh, et j'suis en seconde... Euh... Gamma, il me semble.

Oh, alors il devrait être dans la même tranche d'âge que moi. Takeshi fit soudain pousser une pomme qui sortit de.. De nulle part. Il saisissait la pomme et l'a croquait avec appétit. Quelle heure était-il ? Je regarde le soleil, enfin j'essaye de le voir puisque de nombreux nuage le cache et j'en déduit qu'il est à peu près midi. Moi aussi j'ai faim.. Sûrement à cause de notre entraînement. Le pandi me demanda alors, continuant de croquer sa pomme verte :

- Euh. Tu veux quelque chose à manger ? Et au fait, t'es en quelle classe, toi ?

Sympa de sa part, je réfléchie un instant. Bon, étant donné qu'il peut faire apparaître n'importe quel fruit ou légume, autant demander un truc que j'aime. J'adore la pastèque et la pèche. Mais la pastèque est dure "éplucher", je vais donc opter pour la pèche.

- Oui, je veux bien une pèche.

Ah, je viens de rendre compte qu'il m'a posé une autre question, c'est dingue ce que je peut être absorbé sur le choix d'un aliment... Ma classe.. Terminal Iota. Je ne devrais pas être en Terminal. Mais bon, j'ai sautée des classes et c'est comme ça. J'enchaîne donc calmement, et au passage, fais disparaître mon armure qui commence à me tenir trop chaud :

- Et, je suis en Terminal Iota. Mais j'ai 16 ans.

Je préfère précisé mon âge, histoire de ne pas être jugé plus vieille que je ne le suis vraiment.

[ S'cuze pour l'attente mais comme précisé à la Vie Sco', j'étais pas là D: ]

- Oui, je veux bien une pèche.

Une pêche, hein ? Moi aussi j'adore les pêches. En même temps j'aime à peu près tout en matière de nourriture, alors tu me diras... Quoique, j'aime pas les légumes. Mais s'ils sont accompagnés d'une bonne sauce, je les mange. Le mieux c'est quand y'a une bande viande avec. Eh non, malgré ma race, je ne suis pas végétarien. Bien que les Pandas soient classés dans la catégorie des Carnivores à cause de leurs dents et de leurs système digestif... Je préfère remplir mon ventre que de penser à ce qu'il y a dedans, de toute façon. Bref. Je fis donc pousser une pêche et la tendit à Iori. Elle répondit à ma question avant que je n'ai le temps d'ouvrir la bouche.

- Et, je suis en Terminal Iota. Mais j'ai 16 ans.

C'est bizarre, elle s'est empressée de préciser qu'elle n'avait " que " 16 ans... PFUAHAH, elle a peur que je la trouve vieille ? Ah, c'que c'est drôle une fille. Moi j'suis en seconde mais je sèche pas mal de cours alors bon. Bref.

- Ok. Tiens. Comme c'est petit, si t'en veux une autre, aucun problème, ajoutais-je.

Je la regardais. Elle était blonde au yeux bleus, mais il y avait quelque chose en plus. Un truc que je n'arrive pas à décrire qui la rend moins banale que n'importe quelle fille blonde. PFUAHAH, je regarde trop de films. Bref. En tout cas c'était marrant de penser que si j'étais une fille, je lui ressemblerais peut-être. J'essayais de penser comme une fille, pour voir. Je regardais autour de moi. Oh non, il fait humide dehors, mes cheveux vont friser ! Oh mince, il y a de la boue, je vais salir mes toutes nouvelles chaussures ! Non, je suis au régime je ne man-... Nan, penser comme une fille, c'est définitivement trop dur pour moi.

~ I am the Queen of my life ~

« Aieuh... Une balle, c'est pas souvent agréable. »
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Il me tendit la pêche qu'il venait de faire apparaître et je l'a saisie, le remercia et porta la pêche à ma bouche. Je croqua à pleine dents dans le fruit bien mûre. Délicieux. C'est sûre, jamais je ne pourrais me lasser du goût sucré et fruité de la pêche...

- Ok. Tiens. Comme c'est petit, si t'en veux une autre, aucun problème, ajouta-t-il.

J'hoche vaguement la tête. La pêche me fait penser à l'été, normal puisque c'est sa saison mais, autre chose en elle me fait penser à l'été. Je n'arrive pas à cerner ce que c'est... M'enfin tant pis. Takeshi regarda autour de lui et je l'imita, mais rien à signaler... Je termine ma pêche et jette le noyau dans le champs. Pas de pollution, étant donné que le noyau est quelque chose de naturel. Enfaîte, je ne comprend pas pourquoi je me soucie de où ce truc atterrit, ça m'est complètement égal, mais je suppose que, vu le pouvoir de Take', il ne doit pas aimer polluer. ... Mais que-ce que je raconte ? Depuis quand je fait attention à plaire au gens ? C'est vrai quoi, j'ai toujours, et je continuerais sûrement jusqu'à ma mort, fais ce qui me plaisais, et jamais je ne me suis souciée du regard que les gens pouvaient porter sur moi. Dans tous les cas, je ne vois pas pourquoi ça changerait, juste parce que j'ai rencontrée ce Pandi. Soudain, j'entend un bruit familier. Un bruit de battement d'ailes... Je lève la tête au ciel et aperçois ce que je pensais apercevoir. Sylvestre. Mon compagnon. Et peut-être le seul être vivant en qui j'ai véritablement confiance. Et oui, ma confiance ne se gagne pas facilement, même pas du tout. L'aigle royal pique alors vers le sol et reprend de l'altitude à quelques centimètres de celui-ci, évitant au passage de se réduire en bouillis. Finalement, Sylvestre file se percher dans l'arbre le plus près de moi. Je lui souris un court instant et reporte mon attention sur Takeshi. Je me demande si il a un compagnon. Peu importe. Je m'assoie sur le tronc couché à terre, sur lequel je m'étais allongée quelques heures au paravent. J'ouvre la bouche pour redemander une pêche à Takeshi, mais je l'a referme avant même d'avoir eu le temps de prononcer un mot. Le fermier de tout à l'heure, armé d'un fusil, arme typique des paysans pour se défendre quoique la fourche est aussi beaucoup utilisé, arrive au grand galop derrière le Pandi. Il pointe son arme sur le Pandi et j'ai juste le temps de m'improviser un gilet par balle, une armure m'aurait pris trop de temps et de pousser brutalement Take'. Celui-ci s'écrase par terre et la balle part. Je regrette toute suite après de ne pas avoir insérer des manches dans mon gilet. Une douleur fulgurante m'envahit dans le bras. J'hésite à regarder mon bras, et finis par baisser la tête. Le sang... Ma robe se tâche. Et moi qui croyais que j'avais réussie comme je le désirais à ne pas me tâcher... Ben c'est loupée. Je grimace un très court moment et me reprend aussitôt, tâchant du mieux que je peux de cacher la douleur atroce que "m'offre" la balle qui a pénétrée dans mon bras gauche. J'observe l'endroit où celle-ci s'est"plantée" et je pousse un soupir de soulagement. Elle n'a pas touchée de point vitale, comme une grosse veine qui produirait une énorme hémorragie. N'empêche que je perd du sang... La colère m'envahit. Pourquoi cet idiot de fermier est revenu ?! De plus, il est armé ! Je crois comprendre la raison qu'il l''ait poussé à revenir... L'argent. Ou plutôt les affaires. En menaçant Takeshi, il aurait pu lui faire du chantage pour ses champs. Du moins c'est ce que j'en déduis, peut-être que je me trompe. La douleur prend le dessus sur ma colère et je pose une main sur ma plaie. Je tend mon autre main libre vers l'homme et créer un modèle très petit de pistolet, très rare en boutique et souvent sous-estimé. Je crie pour que l'homme m'entende, malgré le vent qui s'est levé, au passage, je crois qu'il est choqué de ce qui l'a fais, il a peut-être appuyé sur la gâchette par erreur, mais bon, au final il m'a tiré dessus !

- Écoutez-moi bien, le fermier me fixe genre " Euhh.. Moi ? ", oui vous ! Partez avant que j'appelle la police, ou même je vous renvoie la monnaie de votre pièce [ Une balle logée dans le bras. ] !

Le fermier regarde autour de lui, hésite un instant et finit par prendre les jambes à son cou. En vérité, si il n'était pas partie, je lui aurais tout bonnement tiré dessus. Je ne fais jamais recourt aux forces de l'armes, je peux très bien régler mes affaires seule, pas besoin de guignols en costume bleue, armés de ridicules matraques. Je fais disparaître mon arme et m'assoie prudemment sur le tronc d'arbre. J'ai la tête qui tourne... Il me faut quelque chose pour stopper le sang... Peut-être que Take' pourrait faire pousser un truc qui me servirait de bandage. Je me demande si il s'est évanoui... Pour vérifier, je tourne la tête vers lui et le vois qui se relève à peine. Mon gilet me serre... Je le fais immédiatement disparaître et j'enlève la main de mon bras. Celle-ci est désormais pleine de sang, complètement rouge, comme si j'avais mis un grand gant sanglant... Mes pensées se bousculent, sûrement à cause de la perte de sang. Je demande d'une voix presque inaudible, tâchant toujours de cacher ma douleur, je ne veux pas paraître faible...

- T'aurais pas un truc pour stopper le sang...? Une plante ou...

Elle prit la pêche, la mangea, salue un rapace qui se balade par-là alors qu'on est en plein champs ( j'en déduis qu'elle le connait et que c'est sûrement son compagnon ou un truc du genre )... Et elle me dit même pas merci, quoi ! Normal, quoi. Bref. Moi en attendant j'avais finis ma pomme et jetais le trognon dans le champs du fermier casse-bonbons. Il pouvait pas râlé, ça lui faisait de l'engrais gratis. Ah bah tiens. Quand on parle du loup, on en voit la queue... Une minute, d'où je sors des expressions comme ça ? Je vais devoir avoir une petite conversation avec... Moi-même ? Non, il faut vraiment que j'arrête de penser, là. Bref, je disais donc que l'autre casse-bonbons de fermier venait de rappliqué. Armé. Pu-... Rée ? Ahlala, qu'est-ce-que je vais faire ? J'ai pas le droit de le tuer. Lui, par contre, y'a rien qui le retient. Aïe, aïe, aïeuh ! Réfléchits, Take', réfléchis ! Hum, pas besoin de réfléchir, elle le fait à ma place, pensais-je quand je me retrouvais subitement à terre après avoir été poussé violemment. Puis, le coup de feu. Je me relève et regarde autour de moi. Iori a été touchée, une balle dans le bras. Ouuh, il va m'entendre ce fermier de malheur ! Finalement, je suis bien tenté de le tuer.

- Écoutez-moi bien, le fermier la fixe genre " Euhh.. Moi ? ", oui vous ! Partez avant que j'appelle la police, ou même je vous renvoie la monnaie de votre pièce !

Puis, il partit en vitesse. Mais c'est impossible de s'amuser avec cette meuf ou bien ? Je voulais une bonne baston, moi ! Elle s'assit et à son air égaré je compris qu'il fallait que je trouve un truc ou elle allait s'évanouir. Elle parla doucement si bien que je n'entendis rien mais je savais ce que je devais faire.

- T'aurais pas un truc pour stopper le sang...? Une plante ou...

J'hochais la tête même si, je le répète, j'avais rien pigé et réfléchissais. Ouais, quand je comprends pas une question, je réponds par oui, c'est plus simple. Alors, une plante. Est-ce-que l'aloe vera ferait l'affaire ? Ouais, mais faut désinfecté avant et j'ai pas de quoi le faire... En plus, ça marche que sur les plaies superficielles. Une fleur de calendula ( du souci, en gros, bande d'incultes ) ? Non, interdit d’appliquer sur des plaies saignantes. Rooh, mais ça me soûle ! Bon. Va falloir retirer la balle de toute façon donc...

- Tu crois qu'avec ton pouvoir tu pourrais contrôler la balle pour la faire sortir de ton bras ? Je peux rien faire tant qu'elle est là.

- Tu crois qu'avec ton pouvoir tu pourrais contrôler la balle pour la faire sortir de ton bras ? Je peux rien faire tant qu'elle est là.

Whouaaa, c'est moi ou la perte de sang me rend complètement cruche ? Si je me prenais une massue dans la tronche, je pense que je ne broncherais pas, tellement je suis dans la brumeuhhh... Je n'en reviens pas. Je n'ai même pas pensée une seule seconde à enlever la balle... Non mais quelle conne ! J'hoche vaguement la tête et me concentre. Si j'étais dans un meilleur état, ça m'aurais pris quelques secondes, mais je ne suis pas en "bon" état. Je place ma main à quelques centimètres au-dessus de ma plaie et l'a fais légèrement pivoter vers la droite. La balle s'extraie alors lentement en lévitant et s'autodétruit, une fois celle-ci suffisamment haut dans les airs. Je sers ma mâchoire, la douleur augmente, mais je ne suis pas une pleurnicharde. Je jure intérieurement que je viendrais, plus tard, régler le compte de ce fermier. Oh, oui, il payera pour ce qu'il m'a fait ! En attendant, le paysage autour de moi se déforme et se floute. J'inspire profondément, il ne faut pas que je tombe dans les pommes. Surtout pas... Je regarde autour de moi et plonge mon regard sûrement brumeux dans celui azur de Takeshi. Je ne veux pas m'évanouir, surtout devant lui... Ma pauvre robe blanche, elle est foutue c'est sûre... Remarque, le rouge sera peut-être à la mode cet été. Takeshi parle, pourtant sa voix me semble si lointaine... Je m'en vais. Je perd connaissance... Je lutte alors d'avantage mais rien à faire. Mes paupières se ferment, je tombe à terre, me voilà dans les pommes. Enfaîte, non, pas encore, j'ai juste le temps de me lancer toute les injures du monde, comme quoi je suis une idiote qui va paraître faible aux yeux du Pandi. Puis c'est le noir complet.

[ Woooooouah, 3e page, déjà xD Ok, je sors. ]

Elle eut l'air de se sentir conne. Bon, j'lui en voulais pas trop parce que si on compare mon niveau d'intelligence au sien, bah... N'y pensons même pas, quoi. Bref. Elle retira la balle et la désintegra. C'était assez stylé, en y repansant mais bon, voilà, quoi. Elle est à moitié dans les vapes alors évitons de penser ce qu'elle pourrait faire en auto-détruisant une base ennemie ! On pourrait faire un Call Of Duty en live ! [ Takeshi en mode gros Geek. Limite on voit les yeux comme dans les cartoons --> *O* ] Elle s'écroulait à moitié sur son tronc d'arbre et je la soutenais. Quel andouille, ce fermier. J'aurais mieux fais de l'enfermer sous terre ni vu ni connu, on en serait débarrassé. Je vais bousillé tout son champs pour la peine, nah. Enfin, bref, tout ça pour dire que j'ai désinfecté la plaie avec les plantes médicinales désinfectantes [ Ne pas me demander le nom, please. ] que j'avais sous la main ( donc toutes ). Pourtant, la plaie continuait de saigner et je me servis de mon sweat-shirt pour faire un garrot. Je ne le serrais pas trop de façon à ce qu'on ne soit pas obligé de l’amputée d'un bras non plus. Je me les caillais pas trop grâce à l'adrénaline, Dieu merci. Entre-temps, elle s'était évanouit. Elle avait l'air vraiment paisible, un truc de dingue. On aurait dit qu'elle dormait. Après avoir finit les soins de base, je me demandais si je devais la ramenée à l'Internat. Bah, je vais attendre qu'elle reprenne connaissance. Je façonnais le tronc de son arbre de façon à ce qu'il soit confortable et y ajoutais de la mousse sur elle ainsi que sous elle. Moi, je me contentais de m’asseoir au pied de l'énorme racine qui lui servait de lit et de la regarder. Je dus m'endormir au bout d'un moment parce qu'après ça, je ne me souvenais de rien.

Un tunnel blanc et lumineux... Suis-je morte ? Mais non, bien sûr que non, comme si je pouvais mourir juste à cause d'une petite balle de rien du tout. C'est vrai, je me suis juste évanouie... Je reprenais sûrement connaissance car une lumière éblouissante m’aveugla soudain. Je suis allongée, je fixe le pla... Le plafond ?! Une minute, pourquoi je fixe un plafond ? J'étais pas dans un champs moi ? Take' m'a peut-être ramenée à l'internat, je suppose que je suis à l'infirmerie. Puis une voix plus que familière retentit près de moi :

- Iori ?

- Mhmm...?

- Quand compte-tu partir de ce trou pomée ? Je sais bien que tu en a les capacités...

Je tourne la tête et fixe ma soeur, perplexe :

- Partir ? Mais où voudrais-tu que je parte hein ? En plus, tu a vue ton état...?

Elle hausse les épaules :

- Je ne sais pas... Partir loin en tout cas... Et puis, tu n'est pas forcée de m'emmener tu sais, je serais un poids pour toi...

Je grogne que je ne veux plus jamais l'entendre dire ça. Jamais je ne partirais sans elle, je ne l'abandonnerais pour rien au monde, surtout entre les mains de ses scientifiques fous. Aussi loin que je me souvienne, Elena a toujours été très fragile. Sans arrêt atteinte par diverse maladie, elle a toujours été clouée au lit. Je me dois de la protéger, c'est mon devoir. Elle viens se blottir contre moi et je passe une protectrice sur son épaule. Elle me murmure d'une voix si faible, saccadée par de nombreux toussotements, que j'ai dû mal à l'entendre :

- Je t'aime Iori. Mais s'il te plait, ne cache pas ta vie pour celle que je suis. Je vois que tu est destinée à un grand avenir.

Je ne répond rien. Elle voit ma destinée hein..? Son pouvoir est celui de la lecture de l'avenir.

- Je t'aime aussi. Et, tu ne gâche pas ma vie, tu l'éclaire... Bonne nuit Elena.

Elle s'est déjà endormie. Je l’imite alors et plonge dans un sommeil sans rêve. Puis pour une raison inconnue, je me réveille en sursaut et me retrouve nez à nez avec une des blouses blanches du labo'. L'homme est muni de diverses "outils", comme des menottes. Je comprend immédiatement ce qu'il a l'intention de faire. Et je me jette sur lui. Je ne vais pas vous mentir, je voulais le tuer. Mais j'ai échouée... Il me porte un coup de dague à l'oeil et je m'écroule à terre. Une douleur atroce m'envahit, puis une flaque de sang se forme autour de mon corps, souillant mes longs cheveux blonds. Je deviens alors aveugle temporairement, je suis sur le point de perdre connaissance, j'entend Elena qui hurle mon nom, un énorme bruit comme si quelqu'un se faisait assommer extrêmement brutalement puis, le silence complet. Lorsque que je me réveille, je suis propre, excepté le sang séché dans mes cheveux et je suis toujours allongée par terre... Je m'assoie et touche le cache-oeil qu'on a placé sur mon oeil endommagé. Je regarde autour de moi, personne dans la chambre. Puis je me souviens... Elena... Non, c'est pas possible... Ça ne peut pas être vrai ! Je me relève alors brutalement et cogne la vitre en verre de ma cage. Un scientifique s'approche et je lui hurle, furieuse :

- Rendez-la moi ! Rendez-la moi ou je vous égorge !

Mais il ne répond rien et s'éloigne. Je m'assoie sur mes genoux et lance alors d'une voix presque inaudible, des larmes coulant doucement sur mes joues rouges de colère :

- Rendez-la moi... Elena... Je suis... Désolée !

Puis une nouvelle fois le noir complet. Je hurle et me réveille une nouvelle fois en sursaut. Cette fois, je ne suis pas sur un carrelage dur et froid mais sur un tronc d'arbre, étonnement agréable. Je suis couverte d'une fine couche de mousse. Je hausse un sourcil, perplexe et voit Takeshi allongé contre les racines de l'arbre. Je sourit faiblement. Après m'être évanouie, il m'a sans doute posé un garrot avec son pull et m'a mis la couche de mousse grâce à son pouvoir. Sympathique décidément. Mon visage est encore un peu pâle mais, je sens mes joues prendre de la couleur. Ça va mieux. Enfin, moralement pas vraiment, étant donnée que je viens de revivre par rêve la mort de ma soeur et le dernier moment où j'ai pu lui parler... Je m'assoie près de Take' et inspire profondément. Je le fixe un long moment. Pourquoi l'avoir poussé et m'être prise la balle à sa place, alors que je le connaît à peine. Ce n'est pas dans mes habitudes de jouer les héroïnes... Pourtant, je ne sais pour quelle raison, je me suis sentie obligée de le faire. Je pose alors ma main sur son épaule et le réveille doucement. Doucement parce que je lui dois bien ça [ Sinon ça aurait été un seau d'eau dans la tronche, et quand je dis seau d'eau, c'est l'eau ET le seau x) ]. Il se réveille et je lui sourit :

- Merci.

Enfaîte, je crois que je lui dis merci pas parce qu'il m'a sûrement sauvée d'une hémorragie mais parce qu'il était là. Oui, je crois que c'est pour cette raison... Depuis mon enfance, personne ne m'a jamais aidée, personne ne s'est même préoccupée de moi. Je veillais sur ma soeur, pas le contraire, et aujourd'hui, je veux juste le remercier pour ça.

J'ouvrais les yeux. Tout était vert autour de moi. J'étais dans la forêt. Iori n'était plus derrière moi et l'arbre sur lequel elle était non plus. Je balayais l'endroit du regard. Pour avoir explorer les alentours de l'Internat maintes fois, je savais que ce n'étais pas ici la végétation habituelle. Je n'étais plus à l'Internat. Ni à côté. J'étais dans la forêt de mon enfance. Celle où je jouais avant la mort de mes parents. Je levais mes mains pour les fixer. Elles étaient petites. Soudain, je compris ce qui se passait. J'allais revivre ce moment. Je me mis à courir. Mon esprit me disais de ne pas y aller, de ne pas souffrir. Mais mes jambes ne m'obéissaient pas. Deux coups de feu. L'accélération brutale de mes jambes. Le sang qui bat dans mes tempes. Mon coeur qui manque de lâcher. L'herbe et les feuilles qui bruissent sous mes pas. Je traverse la forêt à une allure folle. Puis, enfin, la maison. Sur le sol carrelé de blanc gisait mon père, une tâche rouge imprégnant son pull. Derrière lui, adossé au mur, ma mère. La bouche en sang et un trou béant à la poitrine. Ma main frêle qui presse deux doigts sur leurs cous pour voir s'ils respirent encore. Evidemment que non. Geste naïf de ma part, pourtant c'est ce que j'ai vraiment fais, ce jour-là, ne voulant pas croire à ce cauchemar. Un cri déchirant perçant la quiétude du silence. Le mien. Puis, le bruit du choc de mes genoux contre le sol. Ma tête qui tombe à terre, ma vue qui se brouille, mes yeux baignés de larmes. Puis, plus rien. Le Black Out.

On me secoua par l'épaule et je me réveillais. A la tête d'Iori je compris que c'était un réveil qu'elle voulait sûrement " doux ". AHEM. Sans commentaire.

- Merci.

Je m'étirais et me relevais. Putain, ça fait combien de temps que je dors ? Je retins un bâillement avant d'hocher faiblement la tête et de répondre.

- Hein ? Ah, de rien. Même si je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit pour être remercié, hein.

Je regardais les environs. Quelques scènes me revenaient par flashs, seulement si j'essayais de me souvenir. Mais ces flashs étaient douloureux, aussi je ne cherchais pas à en savoir plus. Ça reviendra tout seul, j'suis pas amnésique, encore. Je mis mes mains dans mes poches et la regardais. Une tâche rouge attira mon attention. Son bras.

- Tu veux pas aller à l'infirmerie ? J't'accompagne, si tu veux.

Sous-entendu : si tu veux pas, je me casse, pas de problème, hein.

Il s'étire et hoche faiblement la tête :

- Hein ? Ah, de rien. Même si je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit pour être remercié, hein.

Je ne répond rien. Je suppose qu'il ne peut pas comprendre. Il regarde autour de lui puis finit par fixer mon bras.

- Tu veux pas aller à l'infirmerie ? J't'accompagne, si tu veux.

Oh, c'est vrai, mon bras... Je l'avais presque oubliée. Bizarrement, je ne sens quasiment plus la douleur. Je dois toujours être un peu sonnée. Je fixe à mon tour mon bras. Son pull est foutu, il est couvert de sang, je ne pense pas qu'on pourra le laver correctement. Il a sûrement raison, je dois aller à l'infirmerie. Je hausse discrètement un sourcil après qu'il est dit la dernière phrase. J'ai l'impression de le faire chier. Ben, au pire je m'en fous. Je me lève du tronc d'arbre et lance à Take' :

- Je vais y aller, seule. Je ne voudrais pas te faire perdre ton temps, dis-je d'une voix calme et légèrement froide.

En vérité, ça aussi je m'en fiche. Ça ne me dérangerais pas de lui faire perdre du temps, mais en gros c'est " Je sais que ça te ferait chier de m'accompagner, donc prend pas la peine de venir. ". Je commence à marcher dans le champs pour rejoindre la forêt par laquelle je suis passée tout à l'heure puis tourne la tête vers le Pandi, faisant virevolter mes cheveux blonds au passage. Je lui adresse un petit signe de main et lance :

- À plus tard, et bon après-midi.

Sur ce, je place mes bras en croix et me transforme en ma forme animal, un aigle royal. Je m'élève dans le ciel, suivit de Sylvestre, et disparaît dans les nuages. J'ai pris cette apparence parce que je vais plus vite qu'en marchant, mais si je ne veux pas m'écraser à terre et terminer en bouillis à cause d'une de mes ailes défaillante, je dois me dépêcher d'atteindre l'internat.

Ellipse de 15 minutes.

Je suis allongée sur le lit de l'infirmerie, l’infirmière m'a désinfectée et m'a placé un bandage sur ma plaie puis m'a conseillée de me reposer. Je crois que je vais l'écouter. Je ferme les yeux. Belle matinée.

[ Je te laisse terminer avec ton point de vue ! Fraise

]

- Je vais y aller, seule. Je ne voudrais pas te faire perdre ton temps.

Ah, merde, elle l'a mal prit. Nan mais... Rooh, pis tant pis. La prochaine fois, je me rattraperais, là je me les cailles et je veux rentrer.
Elle commençait à partir tandis que moi je restais là, comme un con. Puis, elle se retourna pour m'adresser une dernière parole.

- À plus tard, et bon après-midi.

Elle se transforma et s'envola dans les airs. Un aigle royal. Je souriais. C'est une forme qui lui va bien. Puis, un autre aigle s'envola à sa suite. Celui que j'avais vu toute à l'heure. Son compagnon, je crois. Je murmurais un petit " Bon après-midi ". Je savais pertinemment que je ne la reverrais pas de la journée. Dommage, elle est sympa, c'te fille. Je soupirais et me rasseyais sur le tronc, pensif. Je n'avais plus la tête à buter un fermier, aussi je pris le chemin du retour. Sans mon pull. Argh.

Plus tard, une fois revenu à l'internat, dans ma chambre, bien au chaud, je m'asseyais sur mon lit et regardais par la fenêtre. A peine étais-je revenu à l'intérieur que la neige commença à tomber. On dit que la neige apporte avec elle bien des miracles. Je repensais à Iori. A ses cheveux blonds dorés semblables aux miens bien que, plus longs. A ses yeux aigue-marine et à son visage fin. A sa manière de parler et de bouger. A sa robe blanche comme la neige... La neige. Peut-être que le fameux proverbe dit vrai.

N'empêche, quelle fille intrigante...
Je me retournais. Pourquoi est-ce-que je pense à elle comme ça ? Je ferme les yeux et esquisse un sourire. C'était un beau combat.

[ Ma réponse est trop courte ça gâche tout T-T ]

[ Mais non, elle est très bien ta réponse x) ! ]

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Champs... Champs... Champignon ! 8D [ PV Takeshi Hinuko ]

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